Huit ans après les attentats du 11 septembre, le manque de personnel qui peut lire et parler certains langages iraniens et pakistanais dans les agences de sécurité américaines demeure criant.
Selon le Senate Select Committee on Intelligence, trop peu d’employés comprennent le Pashto, le Dari et l’Urdu, trois langues importantes notamment parlées en Afghanistan et au Pakistan, ce qui représente une sérieuse lacune pour lutter contre les groupes terroristes.
La situation est particulièrement critique pour ces régions où des membres d’Al-Qaeda échangent des messages texte, des courriels et des conversations avec des Talibans dans des langues que les agences de sécurité ont largement ignorées avant 2001.
Le Senate Select Committee on Intelligence ajoute que l’interception de conversations téléphoniques et d’appels radio dans les langues maternelles des régions ciblées est primordiale pour contrôler et localiser les mouvements des camps terroristes.
La National Security Agency (NSA) achemine les appels à son centre de traduction afin que les commandants obtiennent rapidement en anglais les informations nécessaires, mais les traductions rapides n’arrivent pas toujours.
La NSA et la CIA ont déclaré que des progrès avaient été faits dans ce dossier mais qu’elles devaient en faire davantage. Des sommes importantes ont été offertes pour séduire les traducteurs, mais le recrutement demeure difficile en raison du passé trouble de plusieurs candidats.
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Washington Times