"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

15 octobre 2011

Le juge italien Imposimato veut dénoncer les USA devant le Tribunal pénal international de La Haye : « Ils savaient pour le 11-Septembre »

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Le magistrat italien Ferdinando Imposimato





Le super magistrat, ex-président de la commission antimafia, soutient que des engins explosifs étaient présents dans les Tours et que le Renseignement américain n’a pas averti le FBI : « Ainsi, ils ont permis que les attentats du 11-Septembre se produisent. »

L’avocat italien, ex-magistrat instructeur, Ferdinando Imposimato, rédige actuellement une lettre de dénonciation destinée au Tribunal international de La Haye, car, selon lui, la CIA savait que les attentats contre les Tours Jumelles étaient en préparation, mais elle n’a rien fait pour les empêcher.

En outre, d’après le président honoraire suppléant de la Cour suprême de cassation, qui a enquêté à l’époque sur la disparition d’Emanuela Orlandi, c’est [d’ailleurs] l’avocat de la famille, qui mena l’enquête sur l’attentat contre le Pape sur la place Saint-Pierre et fut président de la Commission parlementaire antimafia, selon M. Imposimato donc, les Tours Jumelles ne se sont pas écroulées seulement à cause de l’impact des deux avions détournés par les terroristes de Ben Laden.

Les experts du NIST, l’agence fédérale américaine de sécurité, qui ont mené une enquête sur les attentats, « savent que des explosifs furent placés dans ces deux gratte-ciel, ainsi que dans un troisième immeuble adjacent aux Tours Jumelles, la Tour numéro 7, qui s’est écroulée sur elle-même, comme on peut le voir sur certaines images diffusées par la télévision, sans avoir été percutée par un avion comme ce fut le cas pour les eux autres. »

L’hypothèse de délit que M. Imposimato, comme il l’a expliqué à Affaritaliani, entend formuler « conjointement à d’autres chercheurs et experts, auprès de la Cour pénale internationale de La Haye, par l’intermédiaire du Procureur de cette même Cour, est celui de complicité dans les événements qui causèrent 3000 morts dans les Tours Jumelles et d’autres encore dans l’attaque contre le Pentagone le 11 septembre 2001. »

Il existe au niveau international une vaste littérature traitant des présumées relations entre les Services secrets états-uniens et Ben Laden. S’agit-il de politique-fiction ou bien est-ce la réalité ? Ce qui est sûr, comme l’a expliqué voilà quelques jours Imposimato devant quelques journalistes à Latina, en marge du 4e congrès national des magistrats instructeurs, c’est que les attentats contre les Tours Jumelles ont été longuement discutés lors des « Audiences de Toronto », une sorte de tribunal international indépendant, un peu comme le Tribunal Russel, qui s’est donc réuni du 8 au 12 septembre dernier à Toronto au Canada, et était composé de juges de différents pays, qui ont écouté 17 témoins. Imposimato était présent à ces « Audiences ». De là est venue sa volonté de recourir au tribunal international de La Haye, celui-là même qui a arrêté et jugé pour génocide les auteurs des massacres perpétrés lors de la guerre de purification ethnique dans les pays issus de la dislocation de l’ex-Yougoslavie.

M. Imposimato, pourquoi avez-vous recours au Tribunal pénal international de la Haye ?

« Parce que plusieurs hauts dirigeants de la CIA, tout en ayant eu connaissance depuis janvier 2001 de la présence de terroristes sur le sol des États-Unis en provenance d’Arabie Saoudite et considérés comme de potentiels terroristes, et tout en sachant qu’ils étaient arrivés à Los Angeles le 15 janvier 2001 pour s’entrainer à utiliser des avions comme missiles contre des édifices américains, n’ont pas informé le FBI, seul organisme compétent pour lutter contre le terrorisme sur le territoire américain, et ont ainsi permis que les attentats se produisent le 11 septembre 2001. »

Qui désigneriez-vous comme inculpés et comme témoins dans ce procès ?

« Je demanderai à entendre les scientifiques et les témoins qui se sont exprimés à la Ryarson University de Toronto en septembre, et qui ont démontré comment, à l’intérieur des Tours Jumelles et de la 3e Tour, le bâtiment 7, furent illégalement disposés des bombes, des engins incendiaires et d’autres matériaux adéquats, pour en accélérer l’effondrement. Je pense que le fait, pour ceux qui avaient le pouvoir d’empêcher ces attentats, de ne pas l’avoir fait, constitue une faute extrêmement grave. »

Raffaele Gambari
affaritaliani.libero.it