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Voici un article technique sur la chute des Tours Jumelles, qui présente un argumentaire rigoureux sur les temps minimums que de telles structures peuvent mettre à s’effondrer. Il s’agit pour les tenants de la version officielle soutenue en France par quelques sites Intenet bien connus de répondre par des arguments techniques de façon à ce que chacun puisse se faire, ou étayer, sa propre opinion.
Ceux qui soutiennent la version officielle veulent nous faire croire que les tours du World Trade Center se sont effondrées de façon naturelle. Cet article présente la démonstration de la démolition contrôlée du WTC 1 et 2.
Jusqu’à présent, les Tours Jumelles étaient réputées par les experts pour s’être effondrées avec une accélération égale à 70% de celle de la chute libre, qui permettait ainsi de réfuter l’hypothèse de démolition contrôlée. On connaissait les analyses démontrant la chute libre du WTC 7, d’abord réfutée [omise - Ndlr] par la commission d’enquête du 11 Septembre 2001, et finalement admise par le NIST.
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11 Sep 2001: chute libre du WTC7 officiellement admise (1/2)
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Cet article se veut aussi bref que concis, et accessible à tout le monde. La version officielle ne tenait qu’à une brique, celle de l’obscurité des calculs mis en place par les experts d’autorité, croyant que personne n’irait venir les chercher sur leur propre terrain. C’est désormais chose faite. Puisque les experts font semblant d’ignorer les faits, nous nous attachons à démonter jusqu’à leur plus petite équation.
I – Démonstration de démolition contrôlée
a – Introduction
Nous nous contentons ici d’étudier l’effondrement de la tour Nord du WTC. Le modèle d’effondrement des tours Nord et Sud du WTC n’est en rien comparable avec l’effondrement du WTC 7. Pour prouver la démolition contrôlée des tours du World Trade Center, nous nous proposons de raisonner par l’absurde. Par les équations, nous prouvons, relevés vidéo à l’appui, comment le modèle du pancake ne peut être accepté, et en quoi il est incompatible avec le temps de chute des tours.
Jérôme Quirant, [Voir sur son site Internet Bastison.net - Ndlr] spécialisé dans le calcul de structures, que plus personne ne présente, fervent défenseur de la version officielle, explique sur son site Internet le modèle de l’effondrement en pancake du WTC.
"Suite à l’amorce de l’effondrement, la continuité de la descente de charge au travers des poteaux a été rompue. Partant de là, les étages qui ont chuté devaient reporter leur poids sur la structure inférieure…"
Dans l’effondrement du WTC 1, comme celui du WTC 2, nous distinguons deux phases d’effondrement. La première est appelée crush-up, et correspond à l’effondrement de la partie supérieure à l’impact de l’avion dans chaque tour. La seconde est appelée crush-down, et correspond à l’effondrement de la partie inférieure de l’impact de l’avion. Le modèle étant dit en pancake, nous appelons marteau la pile d’étages au-dessus du front d’effondrement, et qui entre en collision avec chaque étage.
b – Temps de chute minimal théorique
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Voir aussi l’article en anglais : "Evidence of Explosives In The Twin Tower Collapses"
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Suite à l’analyse des vidéos de l’effondrement de la tour Nord, un examen précis du crush-up montre qu’à t~3sec, la moitié des étages se sont déjà abattu sur le haut de l’étage 92, y constituant une pile au repos (crush-down n’a pas débuté), et l’autre moitié est en chute à 22m/s (étude de Szamboti et McQueen, ainsi que celle de Chandler) vers cette pile.
En faisant l’hypothèse que t=3s est l’instant où la pile au repos lâche et commence à tomber (si elle le fait plus tard ce sera encore pire pour la théorie du Pancake), la situation est équivalente à celle d’une unique pile de 18 étages qui tombe à 11m/s (application de la simple loi de conservation de quantité de mouvement).
Grâce à ce relevé de conditions initiales, nous pouvons calculer le temps minimal théorique du crush-down de la tour Nord. Ce temps est donné par la formule de conservation de quantité de mouvement, appliqué aux étages de la tour (supposés de même masse, et uniformément répartis sur toute sa hauteur) :
vi+1=(i/(i+1)).vi
Cette relation permet de déterminer la vitesse du marteau après impact, composé alors de i+1 étages. De plus, nous appliquons la formule de la chute libre entre chaque impact, ce qui fait que le marteau regagne de la vitesse entre chaque collision. Le terme i/(i+1) manifeste visiblement une limite que le pencake ne pourra dépasser, et qui est bien supérieure à la limite de la chute libre. La vitesse est indépendante de la masse des étages, mais est dépendante du nombre d’étages accumulés par le marteau.
Le crush-down théorique de la tour Nord est alors calculé à 10.209 sec. Ajoutant les 3 sec de crush-up observées sur les vidéos, nous pouvons établir la limite théorique minimale d’effondrement de la tour Nord à 13.209 sec. Cette limite est déjà supérieure aux limites jusqu’alors calculées. En aucun cas le temps d’effondrement de la tour Nord ne saurait être plus rapide que ce temps minimal.
c – Temps de chute minimal réaliste
Le temps de chute minimal théorique n’est en rien réaliste. Il ne prend absolument pas en compte les effets de pertes de masse du système, et néglige complètement la résistance de la structure elle-même. Nous nous contenterons dans cet article de présenter une borne minimale qui prenne en compte les effets de pertes de masse lors de l’effondrement. Une perte de masse signifie que le pancake perd de sa vitesse d’effondrement, car la masse dont il était censé être composé ne participe plus à la conservation de l’impulsion du mouvement.
Nous savons que moins de 25% de la masse totale du WTC a été retrouvée sur ses fondations. En réalité, ce chiffre est très certainement en deçà de 10%. Nous présentons deux formules qui permettent de prendre en compte la perte de masse.
La première, notée A, qui nous parait la plus réaliste au regard des observations vidéos, suppose qu’à chaque instant, au cours de l’effondrement, le marteau est composé de la même proportion de masse qu’il est censé avoir dans des conditions optimales, que le pourcentage de masse du WTC retrouvé sur sa base :
vi+1=(k*i/((k*i)+1)).vi
Il ne s’agit là que de la simple reformulation de la conservation de quantité de mouvement. Le temps de crush-down minimal monte alors à 16.338 sec si l’on considère une perte de masse de 75%. Le temps de chute minimal de la tour serait alors d’au moins 19.338 sec, en négligeant totalement la résistance de la tour.
Si on applique cette formule avec une perte de masse plus réaliste de 90% tout au long de l’effondrement, le temps de chute minimal de la tour serait d’au moins 26.944 sec. Si le temps total d’effondrement est difficile a évaluer sur les vidéos en raison du nuage de poussière, il est certain qu’il est inférieur à 20 sec.
La deuxième formule que nous proposons, notée B, est une formule théorique qui permet de faire perdre un pourcentage de masse progressivement croissant au marteau tout au long de l’effondrement. Cette formule découle du modèle pancake lui-même, et introduit une perte d’énergie à chaque collision qui ne dépend pas de la masse de la pile mais seulement de sa vitesse au carré :
vi+1=(k*f(vi)*i/(k*f(vi)*i+1)).vif(v)=(vf^2+v0^2+vf.v0)/(vi^2+v0^2+vi.v0)
Le temps de chute minimal, pour une perte progressive de masse du pancake supposée de 28% à 75% serait alors de 17.397 sec (vf étant approximée par l’équation A).
Nous présentons donc ces 17.397 sec comme un temps de chute total minimal plus réaliste, étant donné la perte de masse du système au cours de son effondrement. Ce nombre est catégoriquement largement sous-estimé, étant donné qu’il prend en compte une perte de masse largement insuffisante, et qu’il ne prend absolument pas en compte la résistance de la tour.
d – Analyse de l’effondrement
Nous nous proposons, en plus d’apporter une borne minimale du temps de chute de la tour bien au-delà de tout ce qui a pu être présenté jusqu’alors, d’étudier l’effondrement avec précision par des relevés sur les vidéos.
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Sur cette analyse en image, le marqueur vert représente le front d’effondrement réel et observable de la tour Nord (attention, il ne s’agit pas là de la hauteur de chute des débris, mais bien du front de destruction de la tour). Le marqueur rouge représente la hauteur du front d’effondrement dans le meilleur des cas, et le marqueur orange la hauteur du front d’effondrement d’un crush-down un peu plus réaliste que nous avons proposé au point c, mais que nous avons également qualifié de largement sous-estimé.
Nous observons qu’à t=3s, le front d’effondrement est calibré à 11m/s comme nous l’avons observé dans le point b, le marteau constituant alors une pile de 18 étages.
A t=7s, vu le front d’effondrement, le marteau est alors composé de 52 étages. Cependant, selon le crush-down minimal théorique calculé au point b, nous observons que le front d’effondrement est largement en avance sur un modèle en pancake optimal, que nous avons pourtant qualifié de surréaliste. Le front atteint le marqueur vert en 7 sec alors qu’il aurait du mettre au moins 8.13 sec pour arriver à cette hauteur, même dans les meilleures conditions d’optimalité.
A t=8.7s, le marteau est alors composé de 65 étages. Ainsi, nous pouvons observer que le front de destruction est encore bien en avance sur le front théorique minimal que l’on pourrait observer dans des conditions d’optimalité, et sur le front orange que calculé au point c. Le front vert est atteint en 8.7 sec, alors que même l’effondrement optimal n’aurait pu l’atteindre qu’en 9.44 sec.
Tout au long de l’effondrement, nous pouvons observer que le front n’est pas réparti uniformément, et peut s’étaler sur plus de 13 étages. Nous observons également qu’après effondrement, il subsiste des colonnes d’une hauteur de plus de 270m.
Les calculs nous ont donc permis de montrer que le temps de chute du World Trade Center est tout simplement irréaliste selon le modèle en pancake. Nous avons également montré que sur certaines portions l’effondrement de la tour Nord s’est produit bien plus rapidement que l’effondrement en pancake théorique qui se réaliserait dans des conditions optimales.
e – Temps de chute attendu
Nous apportons un temps de chute minimal attendu. En nous appuyant sur le cas typique d’un effondrement en pancake, la chute de l’immeuble ABC Balzac, nous pouvons estimer que l’on était en droit d’attendre un temps de chute minimal selon ce modèle à plus de 40 sec pour la tour Nord.
Cependant, nous insistons sur le fait que nous ne soutenons absolument pas l’effondrement en pancake du WTC, et pensons qu’il a été inventé pour voiler la vérité. Selon le modèle ABC Balzac, il parait invraisemblable que les Tours Jumelles se soient effondrées complètement comme elles l’ont fait. On peut observer un basculement du marteau bien avant la fin du crush-down, ce qui laisse à penser que les tours du WTC auraient été à peine éventrées. Le basculement du marteau est présent dès le début de l’effondrement de la tour Sud, et le fait que l’effondrement se soit réalisé de manière symétrique par la suite reflète au plus haut point une anomalie de la physique si on accepte le modèle en pancake.
Egalement, nous pouvons observer d’autres anomalies, comme l’absence d’éjections de squibs, contrairement au WTC, et la hauteur des débris incomparable (20% contre 3%).
Voir la présentation complète sur le site darksideofgravity.
II – Manipulation de la version officielle
Etant donné nos résultats, nous pouvons affirmer sans détour que le modèle en pancake est un leurre, destiné à cacher la vérité. Au vu des temps de chute des tours que nous avons présenté, toutes les études jusqu’alors ont toujours proposé des résultats qui étaient inférieurs au temps de chute théorique minimal.
a – Etude de Bazant
L’étude de Bazant,soutenue par le NIST [la point de vue de Mr Bazant a ét repris dans le rapport final du NIST en 2005 - Ndlr], est un article qui fait référence pour les tenants de la version officielle, pourtant, il est totalement incorrect. Comme nous l’avons vu, la phase de crush-up est amorcée avant la phase de crush-down. Pourtant, Bazant prétend le contraire.
Finalement, voici deux études, basées sur des relevés précis de la réalité, qui sont en total désaccord avec cette théorie, qui est donc un gros mensonge. Celle de Szamboti et de McQueen, présenté dans le journalof911studies, et celle de Chandler.
b – Etude de Greening
Cette étude calcule le temps minimal théorique du crush-down de la tour Nord à 11.6 sec. De plus, comme nous le fait remarquer Jérôme Quirant sur son site Internet : "Il arrive à une durée de chute de respectivement 12,6 et 11,5 secondes pour les tours 1 et 2". En clair, il oublie complètement la phase de crush-up.
Ce calcul de 11.6 sec est faux, tout simplement parce que la vitesse initiale du crush-down n’est pas nulle (11m/s), Greening devrait trouver 10.644 sec de crush-down, auxquelles s’ajoutent 3 sec de crush-up (facilement observable sur les vidéos), ce qui porterait un temps d’effondrement théorique minimal à environ 13.644 sec, temps supérieur à la borne théorique optimale que nous avons proposé, mais qui est obtenue si on considère le marteau initial comme une pile de 15 étages, ce qui est absolument absurde. Finalement, il n’est pas besoin de grands discours pour observer que ni la résistance de la tour, ni les effets dissipatifs de perte de masse réalistes ne sont pris en compte dans ce modèle.
Voir le debunking complet de Bastison.net sur le site darksideofgravity.
c – Epilogue
Rien ne saurait aujourd’hui justifier un effondrement naturel des Tours Jumelles, dans la mesure où toutes les études présentées jusqu’alors ont toujours estimé le temps de chute de la tour Nord à 20% de plus que celui de la chute libre. Ces calculs étaient présentés volontairement faux ou totalement incomplets, pour masquer la démolition contrôlée, et s’approcher au mieux du temps d’effondrement réel de la tour. Des calculs obscurs, approuvant l’effondrement réel, donné par les relevés sismiques, et le caractère naturel de l’effondrement, donnait plus de crédit à la version officielle, et permettait de continuer de mentir sur la démolition contrôlée du WTC.
III – Conclusion
Nous avons présenté deux temps de chutes de l’effondrement de la tour Nord du WTC selon le modèle en pancake. Le premier est le temps de chute minimal théorique que les experts de la version officielle auraient aussi dû trouver, il suffisait pour cela de regarder les vidéos où l’on voit le crush-up précéder le crush-down. Ce temps de 13.209 sec est obtenu sans prendre en compte la perte de masse du système, et en négligeant toute forme de résistance. Le second, un peu plus réaliste, mais pourtant encore très sous-estimé, est de 17.797 sec. Il prend en compte une perte de masse du marteau au cours de l’effondrement, sans tenir compte de quelconque résistance de la tour.
Nous avons également apporté la preuve que le modèle en pancake est faux. En nous appuyant sur des relevés précis de la vidéo, nous avons montré que l’effondrement du WTC est en avance, sur certaines portions de la tour, sur le temps d’effondrement minimal théorique imposé par le modèle lui-même. De plus, cette avance serait tout simplement surréaliste si l’on prenait en compte des équations permettant d’être plus représentatives de la réalité, reflétant fidèlement perte de masse et résistance du système.
Nous avons également comparé l’effondrement du WTC à un autre effondrement en pancake. Celui-ci prouve de façon pertinente que l’effondrement du WTC ne conduit pas aux observations que l’on était en droit d’attendre s’il avait respecté ce modèle.
Les calculs et confrontations aux observations ayant abouti à cet article ont été effectués en collaboration étroite avec Frédéric Henry-Couannier. Nous tenons également à remercier Jérôme Quirant pour ses correspondances, dans lesquelles il a apporté nombre d’informations, fiches de calculs, sur lesquelles se basent leurs résultats. Par la vérification des calculs et des équations présentées, nous avons pu apporter la preuve que les études soutenues par la version officielle sont fausses.
Finalement, cet article se veut simplement faire l’écho qu’il n’est plus question pour personne d’avoir encore des doutes, il n’y a aujourd’hui plus que des certitudes. Certitude des mensonges de la version officielle, et il n’est plus question d’avoir encore quelconque confiance ou foi dans les personnes qui nous ont jusqu’alors assuré du contraire.
Avec de l’espoir, il y aura un jour assez de gens courageux pour se dire que ce qui est annoncé comme impossible est en fait bien plus facile que cela, c’est-à-dire changer les choses.
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Manfred Cochefert