"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

9 octobre 2009

Eric Raynaud pose la question : qui en France osera interviewer Niels Harrit ?

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Voici une lettre ouverte de l’écrivain Eric Raynaud à l’attention des journalistes français. L’auteur du récent ouvrage "11 Septembre : Les vérités cachées" met la presse hexagonale devant ses responsabilités au moment même de la venue en France du scientifique Niels Harrit à l’occasion des Rencontres "Vers la Vérité" qui se tiendront ce week-end à Paris. Harrit est ce chercheur danois qui avait publié l’article sur la présence de nano-thermite dans les poussières de Ground Zero, article co-signé par 8 autres scientifiques internationaux dans la revue scientifique Open Chemical Physics Journal, mais qui n’a jamais eu le moindre écho dans les grands médias français.

Je trouve, personnellement, que nous vivons actuellement l’un des 11 Septembre les plus excitants depuis longtemps, en France. Malgré les efforts désespérés des journalistes de nos médias nationaux, qui se ridiculisent à qui mieux mieux au fil des jours, de leurs écrits et de leurs émissions. Ils en sont même à se faire lyncher sur leurs propres blogs ou sites, une fois leur sale besogne accomplie, quand ils ne prennent pas des procès qui devraient leur remettre les idées en place.

Aujourd’hui, Bigard, Marion Cotillard – n’oublions pas Juliette Binoche – ne sont plus isolés et massacrés dans leurs coins. Mathieu Kassovitz a fait part de ses interrogations, et s’est évidemment fait rouler dans la fange. Sauf que cette fois, des gens comme Philippe Geluck et Charlélie Couture sont venus à sa rescousse. Ce qui n’est pas rien, à mon humble avis, et rien ne dit que la série s’arrêtera là… Par ailleurs, Jean-Marie Bigard s’est payé dans les grandes largeurs, pendant 20 minutes, un Paul Amar énervé sur la fin de son interview. Il y avait de quoi…

Et ce n’est pas fini : ce vendredi soir, Mathieu Kassovitz sera l’invité de Daniel Picouly dans son émission, et en remettra une couche sur ses doutes et la nécessité d’un débat enfin intelligent, en France, à propos du 11-Septembre.

Mais il y a autre chose : après pratiquement un mois de polémiques en France – un mois ! -, les médias ont une occasion très intéressante de faire un travail digne de ce nom. Ils auront en effet le loisir, ce vendredi et demain samedi 10, d’interviewer un certain Niels Harrit, dont Agoravox et d’autres médias « non-alignés », ai-je envie d’écrire, ont largement évoqué la découverte – à l’inverse des médias dominants.

Juste pour rappel, le 3 avril dernier, ce scientifique danois, Niels Harrit, signe avec une équipe de chercheurs une étude dans un bulletin scientifique à comité de lecture, l’Open Chemical Physics Journal. Dans la logique de ce genre de publications, censées publier des études et des thèses scientifiquement irréfutables, on n’édite pas n’importe quoi, n’importe quand. Une communication scientifique doit passer par un certain nombre de stades : étude, vérification, contre-vérification, etc., par un comité composé de scientifiques de très haut niveau. Ils sont en général une dizaine, et l’étude est publiée officiellement dans un journal scientifique à la condition sine qua non qu’elle recueille l’unanimité des confrères « vérificateurs » – qui restent anonymes. Moyennant quoi elle prend valeur de thèse scientifiquement irréfutable, et donc utilisable par n’importe quel chercheur dans le monde pour ses travaux. Tout comme, pour prendre un exemple très simple, n’importe quel très grand mathématicien peut s’appuyer sur un théorème.

L’Open Chemical Physics Journal ne déroge bien sûr pas à la règle, et, son bureau éditorial, international, est composé de quatre-vingt-dix-neuf éminents scientifiques, chercheurs, etc. Cinq scientifiques français font d’ailleurs partie de ce bureau, en compagnie d’experts des cinq continents, de l’Australie à Taiwan, de la Géorgie à la Belgique, en passant par le Brésil, la Pologne, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Suède ou la Chine, pour ne citer que ces nations.

L’étude présentée par le savant danois le 3 avril, avec la collaboration des docteurs Jeffrey Farrer, Steven E. Jones, Kevin R. Ryan, Frank M. Legge, Daniel Farnsworth, Gregg Roberts, James R. Gourley, et Bradley R. Larsen, dévoile que des particules d’un explosif de dernière génération, fabriqué uniquement sous licence militaire, sont présentes dans des échantillons de poussière du World Trade Center…

Ce qu’il livre est véritablement, sans jeu de mots, une bombe atomique pour la version Bush-Cheney du 11-Septembre : il a donc retrouvé dans des échantillons de poussière du World Trade Center, datant du 11-Septembre, des restes non activés d’un explosif d’une puissance terrible, de la nanothermite ! Alors que, on le sait, la version officielle et définitive de l’administration Bush est que aucun, strictement aucun explosif n’a été employé dans les destructions des Twin Towers et du WTC 7… Il y a là, de toute évidence, un véritable problème pour les tenants de la thèse officielle. Du reste, Niels Harrit a eu trois jours plus tard les honneurs du 20 heures de TV2, la chaîne danoise qui correspondrait en France à France 2, pour une longue interview[2] en direct. Cette séquence a été vue des centaines de milliers de fois sur internet.

J’ai eu la chance de rencontrer Niels Harrit. Ce grand Danois est plutôt décontracté, souriant, cool. Mais dès que nous commençons à parler science, en revanche, c’est le scientifique pur et dur – mais très didactique – qui m’a décrit ses travaux.

« La thermite, m’explique-t-il, est connue depuis 1893. Vous voyez que ce n’est pas nouveau… C’est un mélange chimique hautement énergétique. Par exemple, lorsque les ouvriers construisaient les voies de chemin de fer, aux États-Unis, à la fin du siècle dernier, ils s’en servaient pour couper les rails comme vous couperiez du beurre ramolli avec un couteau chauffé… Suivant l’utilisation qu’on en fait, elle peut soit être un explosif surpuissant, soit fondre le métal à grande vitesse. Plus le mélange est fin, évidemment, plus il est exothermique. Ce que nous avons mis en évidence, huit confrères et moi, est la présence de nanothermite, des particules mesurables en micron, dans la poussière du World Trade Center. De la thermite à l’échelle microscopique, donc, ce qui en démultiplie la puissance, pourtant déjà énorme. Pour faire simple, nous sommes là en présence d’un produit de très haute technologie, de toute dernière génération, déjà connu en 2001 et fabriqué uniquement sous licence militaire. »

Par ailleurs, Niels Harrit a dévoilé qu’une copie de son étude a été adressée au FBI. « Je ne suis pas en mesure de livrer la totalité de leur réponse, mais pour autant que je m’en souvienne, ils étaient étonnamment réceptifs…»

Il me semble que n’importe quel journaliste digne de ce nom, un tant soit peu intéressé par le 11-Septembre – et visiblement ce n’est pas ce qui manque actuellement… – devrait, ou plutôt se devrait, de profiter d’une occasion pareille pour rencontrer Niels Harrit. Une info pratique : le scientifique danois peut être contacté par email au travers de l’association ReOpen911 pendant tout le week-end : contact (@) reopen911.info

Alors : chiche ?
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Eric Raynaud