L'utilisation de Worldspace pour émettre des radios officielles US (comme la voix de l’Amérique) sous la conduite des PSYOP n'est en réalité que l'arbre qui cache la forêt. La véritable finalité du projet, c'est de constituer une composante de satellites de détection en Bande L dans le cadre du projet ABM. Les 32 premières questions ont été adressées conjointement à Vreeland et à son avocat, Paul Slansky, pour examen. Les trois questions restantes ont été posées après le dernier piratage du site copvcia.com dont nous pensons qu'il a été perpétré par la CIA.
1. Pour quelle partie du gouvernement états-unien travailliez-vous ?
Etait-ce la CIA ?
Je travaillais pour les renseignements de l'US Navy. Ce que la CIA nous ordonne de faire, c'est leur affaire, aussi nous n'avons pas de moyen de savoir si nous travaillons pour elle ou pas.
2. Est-ce que votre mission était essentiellement liée aux affaires de terrorisme et de pétrole ?
Oui, à ces deux sujets entre autres.
3. Pourquoi étiez-vous à Moscou et en Russie fin 2000 ?
J'avais été envoyé là-bas par le gouvernement des États-Unis et par l'ONI [Office of Naval Intelligence]. J'ai reçu mes ordres entre le 4 et le 7 septembre 2000. Marc Bastien est parti pour la Russie le 7 septembre 2000. J'avais pour ordre de le rencontrer.
Bastien devait travailler à l'ambassade canadienne sur des diagrammes et des projets concernant un système d'armes défensives [weapons defense system]. Le gouvernement états-unien avait une influence directe sur sa mission. Le nom de ce système de défense est SSST [Stealth Satellite System Terminator - Système de satellite furtif Terminator].
Le système a cinq possibilités différentes, individuelles et uniques, de défense et de frappe. La seule partie dont j'ai parlé publiquement est un élément relatif à des satellites réellement en orbite actuellement, qui ne sont pas à ce jour la propriété du gouvernement des Etats-Unis. Sur conseil de mon avocat je ne peux pas parler des autres composants.
Vreeland qui n'est pas un technicien donne une description du système ABM américain et surtout il précise que les satellites utilisés sont de type civil. Ses déclarations recoupent très exactement nos analyses techniques de ce système. En effet s'il s'agit de satellites civils, alors les technologies utilisées sont bien de type basse puissance, il n'y a pas d'autre choix et nous pensons que l’armée américaine utilise effectivement des dispositifs basse puissance pour la détection.
Ceci crédibilise de manière globale les déclarations de Vreeland. Il n'a pas pu inventer un point technique aussi précis et qui plus est à l'inverse de l'opinion répandue par les analystes du spatial .
C'est donc que ce Vreeland dit bien la vérité aussi, quand il fait état d'informations internes à la CIA sur la préparation des attentats du 11 Septembre.Dans sa captivité, Vreeland a voulu nous faire passer un message: il n'avait aucune raison en réalité de parler du dispositif spatial américain il n'a parlé du système américain ABM que pour donner du poids, du crédit à ses affirmations sur le 11 Septembre. Ce qu'il a voulu nous dire c'est: ' Vérifiez ce que je dis sur l'ABM et que personne n'a dit avant moi, vous verrez que je n'ai dit que la vérité, comme j'ai dit la vérité sur l'affaire du 11 Septembre'.
En nous disant que les satellites ne sont pas la propriété du gouvernement américain Vreeland nous met sans aucun doute sur la piste Worldspace. Il ajoute d'ailleurs une précision essentielle: ces satellites sont du type Stealth , c'est à dire furtifs. Comment expliquer la furtivité d'un satellite 'civil' dont les plans de fréquence sont inévitablement publics ? La furtivité dont parle Vreeland, ce n’est donc pas celle du satellite mais celle du signal émis par ce même satellite.
La seule façon de garantir la furtivité d'un signal radar , c'est précisément de recourir à une technologie de type spectre étalé ( utilisée dans sa forme la plus courante sur le GPS pour la localisation) et connue sous le terme anglosaxon de SSMA 'Spread Spectrum Multiple Access'.
Cette technologie est aussi en termes de bilan de liaison radar , la seule façon de compenser la faible puissance et l'éloignement de satellites géostationnaires civils comme Worldspace. La furtivité vient du fait que le signal radar est 'masqué' par le signal numérique de la radio.Tout cela, Vreeland, qui n'est pas technicien, n'a pas pu l'inventer.
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Egger Ph.