"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

4 mars 2009

Survol de Manhattan

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Entrons dans le vif du sujet avec l’un des articles les plus révélateurs à avoir été publiés dans le domaine, et ce à multiples égards. Publié par l’AFP (American Free Press), celui-ci révélait que l’observatoire sismologique Lamont-Doherty avait enregistré au matin du 11 septembre 2001 deux énormes variations sismiques de très courte durée tout juste avant l’effondrement de chacune des tours jumelles à Manhattan, avant que les débris ne touchent le sol.« Les séismographes de Lamont-Doherty, à l’Université Columbia dans les Palissades, dans l’État de New York, 21 milles au nord du World Trade Center, ont enregistré une étrange activité sismique le 11 septembre qui demeure toujours inexpliquée.Alors que l’impact des avions provoquait de minimes vibrations au sol, d’importantes secousses incluant des pics d’activité inhabituelle se sont produites au début de chacun des effondrements.Les données sismiques des Palissades enregistrèrent un tremblement de terre d’une magnitude de 2.1 pendant la chute de dix secondes de la Tour Sud à 9:59:04 ainsi qu’un tremblement de 2.3 pendant l’effondrement de huit secondes de la Tour Nord à 10:28:31. [...]»
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Soulignons au passage l’importance de ces informations. Le fait que les deux gratte-ciel, hauts d’environ 415 mètres (1362 et 1368 pieds), furent réduits en poussières en respectivement dix et huit secondes chacun est en effet troublant lorsqu’on apprend qu’un corps en chute libre met approximativement huit secondes pour parcourir la même distance, sans aucune résistance autre que l’air.Doit-on en déduire que les dizaines d’étages intacts sous la zone d’impact de la tour Nord n’auront offert pratiquement aucune résistance?Poursuivons avec la suite de l’article.
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« [...] Toutefois, les données sismiques des Palissades montrent que alors que les effondrements débutaient un énorme ˝pic˝ sismique indiquait le moment auquel la plus grande énergie entrait dans le sol. Les décharges les plus fortes furent toutes enregistrées au début des effondrements, clairement avant que les débris tombants ne touchent la terre.Ces ˝pics˝ inexpliqués dans les données sismiques apportent de la crédibilité à la théorie que de puissantes explosions à la base des tours causèrent les effondrements.Un ˝pic prononcé de courte durée˝ est ce à quoi ressemble une explosion nucléaire souterraine sur un sismographe, a affirmé à l’AFP le sismologue Thorne Lay, de l’Université de Santa Cruz en Californie.Les deux pics inexpliqués sont plus de 20 fois supérieurs à l’amplitude des autres vagues sismiques associées aux effondrements et sont apparus dans les enregistrements sismiques Est-Ouest alors que les édifices commençaient à s’écrouler.Les experts ne peuvent expliquer pourquoi les vagues sismiques ont culminé avant que les tours ne touchent le sol. [...]
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Alors que l’acier est souvent testé pour déceler des traces d’explosifs, malgré de nombreux rapports de témoins visuels rapportant des explosions dans les tours, les ingénieurs impliqués dans l’évaluation de bâtiments dirigée par la FEMA ne conduisirent aucun test du genre. [...]»L’article poursuivait ensuite en révélant la découverte, par les équipes de nettoyage du site, d’importants bassins d’acier fondu à la base des décombres des deux tours, plus d’un mois après la tragédie. Mêmes trouvailles stupéfiantes, d’ailleurs, sous les débris du Building 7, qui ne fut percuté par aucun avion mais qui s’effondra tout de même en fin d’après-midi le même jour.
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« [...] Dans les sous-sols des édifices en ruines, à l’endroit où les 47 colonnes centrales de soutien se connectaient avec la fondation, des endroits brûlants ˝d’acier littéralement fondu˝ ont été découverts plus d’un mois après les effondrements. Une telle chaleur résiduelle aussi intense et persistante, à 70 pieds sous la surface, dans un environnement sous-alimenté en oxygène, pourrait expliquer comment la structure de soutien cruciale a pu céder. [...]»L’article cite ensuite Mark Loizeaux, président de Controlled Demolition Inc. (CDI) of Pheonix, compagnie qui se surnomme elle-même ˝l’innovateur et meneur mondial dans le domaine de la démolition contrôlée et l’implosion de structures˝. C’est ce même Loizeaux qui nettoya notamment le site de l’édifice fédéral Alfred P. Murrah à Oklahama City après l’attentat terroriste de 1995.
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« [...] L’AFP a interrogé Loizeaux sur les rapports d’acier fondu sur le site.˝Oui˝, a-t-il dit, ˝à certains endroits brûlants se trouvait de l’acier fondu dans les sous-sols˝.Ces endroits incroyablement chauds furent localisés ˝trois, quatre et cinq semaines plus tard, alors qu’étaient retirés les débris˝, a dit Loizeaux. Il ajouta que de l’acier fondu avait également été retrouvé au WTC 7, qui s’était mystérieusement effondré en fin d’après-midi.L’acier de construction possède un point de fusion extrêmement élevé d’environ 2800 degrés Fahrenheit. [...]Les experts ne croient pas que le carburant des avions ou du papier puisse avoir généré une telle chaleur.Ceci est impossible, disent-ils, puisque la température maximale pouvant être atteinte par des hydrocarbures tels du carburant d’avion brûlant à l’air libre est de 1520 degrés F. Les feux du WTC étant riches en carburant, tel que le démontrait l’épaisse fumée noire, ils soutiennent qu’ils n’ont pas atteint cette limite supérieure.
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Les régions les plus chaudes à la surface des débris, où l’oxygène était disponible en abondance, étaient beaucoup plus froides que l’acier fondu trouvé dans les sous-sols. [...]» Comme le rapportait cet article, la présence d’acier fondu sous les débris devient déconcertante pour la simple raison que l’acier a un point de fusion d’environ 2800 degrés Fahrenheit, et ne commence à faiblir de manière significative qu’au-delà de 1292 degrés Fahrenheit. La version officielle prétend que c’est le kérosène, le carburant d’avions de ligne, qui a affaibli la structure d’acier en brûlant.Pour se donner un point de repère, examinons les photos d’un autre incendie, celui de l’édifice Windsor, à Madrid. Selon CNN, la plus haute température atteinte lors de cet incendie fut 800 degrés Celsius (ou 1472 degrés F). Est-ce qu’une comparaison des photos de cet incendie avec celles du World Trade Center nous permet de croire qu’une température similaire ou supérieure fut atteinte à New York?Par ailleurs, le kérosène atteint lors de sa combustion des températures maximales de 1517 F, et ce uniquement lors de conditions optimales, c’est-à-dire lorsqu’il est amplement oxygéné. De plus, il est important de noter que la presque totalité des réservoirs de kérosène aura été consumée lors de la brève mais intense explosion initiale, sous forme d’énormes boules de feu que nous avons tous observées, horrifiés, en direct à la télévision Ainsi, comment se fait-il que l’on ait retrouvé de l’acier fondu sous les ruines?
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Plusieurs autres sources ont également fait état de la présence d’acier fondu sur le site du World Trade Center. Par exemple, le magazine Waste Age, qui s’adresse aux professionnels de la gestion des déchets, du recyclage et du remplissage, rapportait ceci.« [...] Mais pendant environ deux mois et demi après les attaques, en plus de ses tâches régulières, le NYDS [Département Sanitaire de la ville de New York] a joué un rôle majeur dans le retrait des débris – tout, depuis les poutres d’acier fondues jusqu’aux dépouilles humaines – assurant les allées et venues de camions entre Ground Zero et la décharge Fresh Kills, qui fut réouverte pour recevoir les débris. [...]»
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De son côté, GCN (Government Computer News) rapportait un an jour pour jour après les attaques que « pendant six mois après le 11 septembre, la température au sol a varié entre 600 degrés Fahrenheit et 1500 degrés, parfois plus.˝Dans les premières semaines, lorsqu’un travailleur soulevait à l’occasion une poutre d’acier des débris, de l’acier fondu en dégouttait à l’extrémité˝, a affirmé [Greg] Fuchek [président des ventes chez LinksPoint Inc. qui travailla conjointement avec le service des incendies de New York]. [...]» Même l’aumônier de service à Ground Zero, Herb Trimpe, a témoigné de la présence d’acier fondu lors d’une entrevue avec le Times Herald-Record de Middletown, NY, publiée le 8 septembre 2002.
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« [...] J’ai réalisé qu’il faisait plus chaud sur le site. Les feux ont brûlé jusqu’à 2000 degrés aux sous-sols pendant longtemps avant qu’ils ne parviennent à ces endroits et qu’ils ne refroidissent.J’ai discuté avec plusieurs entrepreneurs, et ils ont dit qu’ils avaient en fait vu du métal fondu au fond, les poutres avaient simplement fondu complètement à cause de la chaleur. [...]»Mentionnons également une parution de la NEHA (National Environmental Health Association), qui citait Ron Burger, un conseiller en santé publique du Centre National de Santé Environnementale.« [...] Vétéran des désastres de l’inondation du Mississippi et du Mont St. Helens, Burger a affirmé s’être souvenu du volcan, s’il oubliait qu’il se trouvait au coeur de Manhattan. ˝À sentir la chaleur, à voir l’acier fondu, couches par-dessus couches de cendres, semblables à de la lave, ça me rappelait le Mont St. Helens et les milliers [de personnes] qui ont fui ce désastre. [...]» Citons aussi un extrait publié par la SEAU (Structural Engineers Association of Utah) en octobre 2001.
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« [...] Vingt-et-un jours après les attaques, les incendies brûlaient encore et l’acier fondu coulait toujours. [...]» Mais faisons tout de même abstraction, pour un instant, du manque à gagner d’au minimum 1000 degrés F pour que l’acier puisse avoir fondu, et examinons la logique de la chose. Les tours Nord et Sud s’étant écroulées après avoir brûlé pendant respectivement 102 et 56 minutes, n’est-il pas normal d’assumer que la température atteinte aux étages les plus durement touchés ait culminé dans les instants précédant les effondrements, puisque c’est à ce moment que l’acier céda? Dans le cas contraire, pourquoi les tours s’effondreraient-elles si la température des incendies était en fait en déclin?Pourtant, un article du New York Times nous révèle les dernières communications radio des pompiers parvenus au 78e étage de la tour Sud à 9h56, quelques secondes seulement avant qu’elle ne s’effondre sur eux. Loin de décrire les températures infernales auxquelles on pourrait logiquement s’attendre, le Chef Orio Palmer transmet d’une voix sans peur que deux lignes d’eau suffiraient pour s’attaquer à deux poches de feu isolées.Voici un extrait de l’article paru le 9 novembre 2002.« Les voix, captées sur un enregistrement des transmissions radio du Département des incendies, ne trahissent aucune peur. Les mots sont pragmatiques.
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Deux boyaux d’incendie sont nécessaires, dit le Chef Orio Palmer depuis l’un des étages supérieurs de la tour Sud sérieusement endommagée au World Trade Center. Seulement deux boyaux pour attaquer deux poches de feu isolées. ˝Nous devrions être en mesure d’en venir à bout avec deux boyaux˝, dit-il aux pompiers de la 15e Division qui le suivaient en grimpant les escaliers de la tour condamnée. [...]» Deux poches de feu isolées, pouvant être contenues avec deux simples boyaux. Serait-ce là la cause de l’effondrement de ce gigantesque gratte-ciel de 110 étages? Pourtant, contre toutes attentes, à 9h59, la tour Sud s’écroulait en poussières.
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Mais poussons le raisonnement de la version officielle encore plus loin et supposons que le feu, malgré les lois de la science, ait réellement atteint des températures suffisamment élevées pour avoir affaibli les structures d’acier. Oublions également les vibrations perçues par les sismographes au début des effondrements. Imaginons seulement un brasier si chaud, si dévastateur aux étages supérieurs qu’il put affaiblir la structure d’acier à ce niveau. Cette structure, doit-on le rappeler, était composée de 47 piliers d’acier en son centre. Est-il physiquement concevable que l’affaiblissement des colonnes centrales au niveau supérieur du gratte-ciel ait pu provoquer l’écroulement de toutes les sections inférieures, toujours intactes puisqu’elles n’avaient aucunement été affaiblies par le feu, d’une manière aussi symétrique?
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N’oublions pas que l’impact de l’avion a pu affecter la stabilité de l’édifice, diront certains? Qui de mieux placé que Leslie Robertson, ingénieur structural en chef lors de la construction du World Trade Center, pour nous éclairer à ce sujet. Lors d’une entrevue sur les ondes de la BBC, M. Robertson déclarait avoir précisément conçu les tours pour qu’elles survivent à un tel impact.
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« [...] ˝Nous avions conçu le projet pour résister à l’impact du plus gros avion de son époque, soit le Boeing 707. Cela signifiait prendre cet avion de ligne, le faire percuter l’édifice, détruire une grosse section de sa structure et qu’il tienne le coup.˝ [...] » Remontons ensuite jusqu’en février 1993, suite au premier attentat contre le World Trade Center lors duquel une bombe avait explosé dans son stationnement sous-terrain, et voyons ce que rapportait le Seattle Times.
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« Les ingénieurs ont dû considérer tous les risques imaginaires lorsqu’ils ont conçu le World Trade Center il y a trois décennies car, à ce moment, les tours jumelles étaient d’un format sans précédent pour des structures faites d’acier et de verre.‘Nous avons réfléchi à tout ce qu’on pouvait imaginer qui pouvait survenir avec les édifices, incluant même la possibilité qu’un avion frappe son flanc’, affirme John Skilling, ingénieur structurel en chef. [...]Inquiétée par un cas où un avion avait percuté l’Empire State Building, l’équipe de Skilling avait présenté une analyse qui démontrait que les tours résisteraient à l’impact d’un Boeing 707.‘Notre analyse indiquait que le plus gros problème serait le fait que le kérosène (de l’avion) se déverserait dans l’édifice. Il y aurait un horrible incendie. Beaucoup de gens seraient tués’, a-t-il dit. ‘Mais la structure serait toujours là.’ [...]Les colonnes de soutien sont étroitement espacées, et même si plusieurs d’entre elles étaient détruites, les autres supporteraient le poids. [...]
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Alors que Skilling n’est pas un expert en explosifs, il affirme qu’il existe des gens qui en connaissent suffisamment en démolition d’édifices pour provoquer l’effondrement d’une structure semblable à celle du World Trade Center.‘J’imagine que si vous preniez l’expert le plus compétent dans ce type de boulot et que vous lui donniez la tâche de jeter ces édifices au sol, je serais prêt à parier qu’il réussirait.’ » Observons aussi les propos que tenait Frank A. DeMartini, chef de la supervision et de la construction du World Trade Center, sur les ondes du History Channel le 25 janvier 2001.
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« L’édifice a été conçu pour qu’un [Boeing] 707 rempli à pleine capacité s’écrase sur lui. C’était le plus gros avion qui existait à ce moment. Je crois que l’édifice pourrait probablement résister à de multiples impacts d’avions commerciaux parce que sa structure est comme le filet de moustiquaire de votre porte. Ce grillage intense versus l’avion est l’équivalent d’un crayon qui perfore le moustiquaire. Ça ne fait vraiment rien au moustiquaire. » Et comme nous le savons, les deux tours survécurent en effet à l’impact respectif des avions. Le rapport officiel de la commission d’enquête ne blâme d’ailleurs pas ces impacts pour les effondrements. Seul le feu serait responsable de la défaillance structurelle des édifices, ce qui va à l’encontre des propos tenus par John Skilling, qui affirmait que même si plusieurs colonnes de soutien étaient détruites, les autres suffiraient à soutenir le poids de l’édifice.Il est également important de réaliser que jamais un gratte-ciel construit sur une structure d’acier n’a subi le même sort suite à un incendie, que ce soit avant ou après le 11 septembre 2001.
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Quelles sont donc les probabilités que les trois seules occasions de notre histoire incluant le Building 7 où un gratte-ciel s’effondre à cause du feu soient regroupées dans la même journée?De nombreux incendies majeurs tentèrent pourtant de venir à bout d’autres gratte-ciel par le passé. Citons seulement quelques exemples.Le 17 octobre 2004, à Caracas, Venezuela, le plus haut édifice de la ville était la proie des flammes. De ses 56 étages, 16 brûlèrent pendant 17 heures sans pour autant provoquer son effondrement.Le 23 février 1991, huit des 38 étages du One Meridian Plaza à Philadelphie furent ravagés durant 18 heures par un incendie décrit comme étant le plus important du siècle par les officiels. Il ne s’effondra pas.Le 4 mai 1988, à Los Angeles, l’édifice de 62 étages de la First Interstate Bank brûla pendant trois heures et demi sur quatre étages et survécut également.Nous avons déjà mentionné le cas de l’édifice Windsor, à Madrid en Espagne, qui prit feu le 12 février 2005. Cette tour de 32 étages a vu ses dix étages supérieurs être littéralement engouffrés par un brasier sévissant pendant près d’une journée complète. Une seule section de pan de mur s’écroula, mais la structure principale survécut au drame.Parallèlement, souvenons-nous de ces images troublantes diffusées à la télévision, montrant des survivants se tenant aux fenêtres des tours du World Trade Center aux endroits les plus durement touchés, agitant un bout de tissu et implorant qu’on vienne à leur secours (voir photos en annexe – PH-5.9 et 5.10). Est-il logique de croire que le feu puisse avoir été suffisamment intense pour qu’il fasse fondre les colonnes d’acier, mais qu’il ait à la fois été possible pour ces gens de demeurer aux fenêtres sans brûler vifs?De plus, il est étonnant de savoir que, de 1995 à 2001, le recouvrement anti-feu de la structure sur certains étages spécifiques des tours jumelles fut amélioré. En effet, comme l’explique l’un des documents officiels de la NIST (National Institute of Standards and Technology une agence fédérale américaine qui fut chargée de présenter un rapport extensif et détaillé sur les technicités de l’effondrement du World Trade Center), 18 des 110 étages de la tour Nord et 13 des 110 étages de la tour Sud virent leur protection anti-feu être renforcée au cours des années précédant le 11 septembre 2001.En tenant compte que la zone d’impact du vol 11 contre la tour Nord s’étendait du 92e au 99e étage, et que le vol 175 ravagea les étages 78 à 84 de la tour Sud, examinons cet extrait du rapport de la NIST.
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« [...] De 1995 à 2001, la protection thermale avait été améliorée sur plusieurs des étages touchés par les incendies le 11 septembre 2001. Spécifiquement, dans le WTC1 [tour Nord], les étages 92 jusqu’à 100 ainsi que le 102e avaient été améliorés; et dans le WTC2 [tour Sud], les étages 77, 78, 88, 89, 92, 96 et 97 avaient été améliorés. [...]Selon l’Autorité Portuaire [de la ville de New York], 18 étages du WTC1 et 13 étages du WTC2 avaient été améliorés. L’Autorité Portuaire a également déclaré que : ‘La totalité de la zone d’impact de la tour 1 (92 à 99) avait été améliorée avec un produit ignifugeant en aérosol à raison d’une épaisseur d’un pouce et demi. Seulement le 78e étage avait été amélioré avec un produit ignifugeant en aérosol, un pouce et demi d’épaisseur, dans la zone d’impact de la tour 2 (78 à 84)’. [...]
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L’analyse des données indique que les mensurations d’épaisseur [du produit ignifugeant] des deux tours étaient similairement distribuées, et les données furent donc combinées. [...]L’épaisseur moyenne des 256 mesures individuelles prises en compte fut évaluée à 2 pouces et demi [...]. Ainsi, l’épaisseur moyenne [du produit ignifugeant] retrouvée sur les étages supérieurs améliorés semble plus importante que celle évaluée à partir de photographies prises sur les étages inférieurs améliorés. [...]» Nous apprenons donc que, dans le cas de la tour Nord, le recouvrement anti-feu de la totalité de la zone la plus durement touchée par l’incendie avait été récemment amélioré. Qui plus est, les poutres des étages supérieurs, par conséquent celles situées dans la zone d’impact, avaient reçu une protection d’au minimum deux pouces et demi d’épaisseur de produit ignifugeant, tel que l’extrait l’explique. Le rapport de la NIST poursuivait ensuite en révélant que lors de la construction du World Trade Center, l’épaisseur originale du recouvrement anti-feu était de trois quarts de pouce.
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C’est pourquoi il est particulièrement étonnant de découvrir le passage suivant à l’intérieur du même rapport.« [...] En février 1975, un incendie s’est déclaré dans le WTC1 [tour Nord], se propageant du 9e au 19e étage. Après l’incendie, l’Autorité Portuaire a contacté Skilling, Helle, Christiansen, Robertson (SHCR), les ingénieurs structurels derrière la conception du World Trade Center, pour évaluer les dommages structurels encourus et pour rapporter, d’une manière générale, sur la résistance au feu du système de paliers. Dans son rapport daté du 1er avril 1975, SHCR fit part à l’Autorité Portuaire que l’incendie n’avait pas causé de dommages structurels, mais qu’il avait courbé certaines sections supérieures de longerons raccordés aux poutres maîtresses, courbé des poutres de joints, et altéré les angles de soutien des étages. [...]» Le rapport enchaînait en citant que malgré la courbature de certains longerons et poutres de joints, les ingénieurs SHCR avaient conclu en avril 1975 qu’une protection thermale de ceux-ci n’était pas nécessaire puisqu’ils ne faisaient pas partie du système structurel lui-même.Ainsi, cet incendie qui s’était répandu sur dix étages, du 9e au 19e étage de la tour Nord, n’avait alors causé aucun dommage structurel et ce, grâce à une protection anti-feu d’une épaisseur de trois quarts de pouce seulement. C’est pourquoi il semble curieux qu’en 2001, lorsque munie d’une protection anti-feu d’une épaisseur supérieure à deux pouces et demi à l’endroit de l’impact, la structure de la tour Nord ait cédé en deça de deux heures.
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Examinons ensuite cet aspect controversé touchant l’un des matériaux utilisé dans la construction du World Trade Center, soit l’amiante, reconnu pour ses propriétés cancérigènes. Il est intéressant de savoir qu’un débat politique, économique et social entourait le complexe depuis plusieurs années avant les terribles événements. En effet, la présence d’amiante en quantité importante dans ces édifices soulevait régulièrement des craintes pour la santé publique. La nécessité d’un processus d’élimination complète de l’amiante dans les tours était vue comme étant urgente et primordiale par plusieurs.Du point de vue économique toutefois, cette éventualité posait un problème majeur. Le coût des travaux d’aseptisation étant évalué dans les milliards de dollars, ces montants astronomiques pesaient incontestablement plus lourd que la sécurité publique dans la balance. C’est pourquoi le World Trade Center constituait un véritable embarras pour l’État et le gouvernement américain, qui n’avaient visiblement pas l’intention de financer de tels travaux.Quelle coïncidence bénéfique alors pour les autorités lorsque les deux tours disparurent en poussières, leur retirant du même coup cette épine du pied. Mais la présence d’amiante et d’autres matériaux dans les décombres des deux tours devint rapidement une nouvelle source d’inquiétude dès les premiers instants. Une fine poussière grisâtre ayant tout recouvert sur un périmètre s’étalant sur plusieurs centaines de mètres à la ronde, craintes et rumeurs d’un air vicié et même toxique eurent tôt fait de se répandre.En dépit du danger, jusqu’à 40 000 personnes participèrent aux efforts de secours et de nettoyage durant les semaines qui suivirent le drame. De ce nombre, près de 70 % souffrent encore aujourd’hui de problèmes respiratoires, selon une étude du centre médical du Mont Sinai, à Manhattan. Plusieurs des complications dues à l’exposition de cet air toxique seraient d’ailleurs permanentes.
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«Il ne devrait plus y avoir de doutes quant aux effets [de la chute du] World Trade Center sur la santé des gens. Nos patients sont malades», affirmait le Dr Robin Herbert, co-directeur de l’étude, dans un article du New York Times du 6 septembre 2006.En lien avec cet aspect de la tragédie, il serait difficile de passer sous silence les révélations-chocs publiées dans deux reportages consécutifs de la chaîne américaine CBS. Ceux-ci exposaient au grand jour, moins d’une semaine avant le cinquième anniversaire des attaques, des documents du Département de Santé de la ville de New York ainsi que de l’Agence de Protection Environnementale (EPA) prouvant que les autorités disposaient d’éléments indiquant la toxicité de l’air aux environs du World Trade Center, et que malgré ces informations, ils déclarèrent que la zone était sécuritaire pour le public.« Une preuve accablante que le gouvernement a consciemment mis en danger les new-yorkais après le 11 septembre a été découverte.CBS 2 News a obtenu des documents révélant que le bas Manhattan a été réouvert quelques semaines après l’attaque même si l’air n’était pas sécuritaire.
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Les deux mémos dévastateurs, composés par les gouvernements locaux et fédéraux, démontrent qu’ils le savaient. Ils étaient au courant que la soupe toxique créée à Ground Zero représentait un danger mortel pour la santé. Ils ont tout de même envoyé les travailleurs sur le terrain et renvoyé les gens à leurs domiciles.˝Non seulement savaient-ils que ce n’était pas sécuritaire, ils n’ont pas prêté attention aux avis des personnes expérimentées travaillant pour la ville et l’EPA˝, a affirmé Joel Kupferman, du groupe Environmental Justice Project. [...]» L’un des mémos explosifs provenait de la division préventive de l’EPA, daté du 5 octobre 2001, et expliquait que « le site… présente des menaces pour les travailleurs potentiellement exposés à des substances dangereuses». Citant entre autres amiante, gaz réfrigérants, déchets dangereux et éthylène comme substances présentes et nocives pour la santé des travailleurs, le mémo de l’EPA fut notamment acheminé à l’administration du maire de New York, Rudy Giuliani, deux jours après que l’agence ait déclaré publiquement que la qualité de l’air était jugée sécuritaire.
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Les autorités décidèrent malgré tout de maintenir leur position pendant les semaines subséquentes.Voilà qui devrait laisser perplexes ces personnes qui soutiennent que le gouvernement ne peut être derrière les attaques terroristes car celui-ci ne mettrait jamais ses propres citoyens en danger.Survolons maintenant l’un des aspects-clé du 11 septembre, soit le Building 7 du World Trade Center. Tel que mentionné précédemment, contrairement aux tours jumelles, ce gratte-ciel de 47 étages construit en 1985 ne fut frappé par aucun avion. Situé à l’extrémité Nord du site, la version officielle affirme que celui-ci aurait été endommagé par des débris lors de la chute de la tour Nord, ce qui aurait causé des incendies suffisamment intenses pour provoquer son effondrement à 17h20 le même jour.
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Cependant, les images prises à différents moments de la journée ne révèlent que quelques poches d’incendie mineures. Celles-ci ne supportent pas la théorie blâmant l’intensité du feu pour la destruction totale de l’édifice. On peut apercevoir, au plus fort de l’incendie vers 15h, un maximum de trois étages non contigus touchés par des flammes isolées, alors qu’au moment de l’effondrement final, en fin d’après-midi, le brasier semblait pratiquement éteint. En fait, même les experts en bâtiment désignent l’effondrement du Building 7 comme étant l’un des plus grands mystères que leur profession ait connu.
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Dès les premiers instants de la chute de cet édifice, des images vidéo très rarement diffusées par la suite par les médias permettent d’apercevoir clairement le centre de l’édifice s’engouffrer initialement, suivi ensuite du reste de la structure, de manière comparable à l’implosion typique d’une démolition à l’aide d’explosifs.
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À maintes reprises, lors d’entrevues sur les chaînes de télévision majeures, des membres du mouvement « 9-11 Truth » ou de diverses organisations exigeant une réouverture de l’enquête sur les attentats demandèrent aux stations de diffuser ces images, ce qu’elles refusèrent étrangement de faire. Ces activistes se voyaient plutôt généralement ridiculisés publiquement, et ce malgré le fait qu’une proportion sans cesse grandissante de la population américaine doute aujourd’hui que leur gouvernement dissimule la vérité derrière les attaques.Un sondage du New York Times daté du 14 octobre 2006 indiquait d’ailleurs que 81 % des américains ne croient pas que leur gouvernement dit toute la vérité sur le sujet. De plus, selon un sondage Zogby International daté du 30 août 2004, la moitié des new-yorkais croyaient à ce moment que les dirigeants américains étaient au courant à l’avance des attaques mais qu’ils les ont laissées se produire .Mais revenons sur le Building 7 et assurons-nous de bien situer l’édifice par rapport au complexe du World Trade Center. Le Building 7 était en fait le seul des sept édifices à se trouver à l’extérieur du quadrilatère principal où avaient été érigés les six autres édifices, incluant les tours jumelles. Entre la tour Nord et le Building 7 se trouvait le Building 6, un bâtiment de huit étages ayant survécu à la tragédie malgré qu’il fut l’un des plus durement touchés par les incendies et les débris.
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Tout près, le Building 5, haut de neuf étages et bordant lui aussi les deux tours, était victime d’un immense brasier d’une intensité nettement supérieure à celle atteinte dans les tours Nord et Sud, ainsi que dans le Building 7. L’incendie dura toute la journée, mais cet édifice refusa lui aussi de s’écrouler.Une question se soulève donc naturellement. Pourquoi le Building 7 s’effondra-t-il alors qu’il était le plus éloigné des deux tours, qu’il ne fut touché que par des poches d’incendies isolées et qu’il était au moins cinq fois plus massif que les Buildings 5 et 6?
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Examinons ensuite un article paru dans l’édition du 4 décembre 2001 du New York Times, qui nous apprend qu’un édifice de 24 étages, construit en 1907 et situé aux abords du World Trade Center, fut sévèrement endommagé par la chute de la tour Sud le jour des attaques. Cet édifice fut la proie des flammes pendant près de deux jours. Pourtant, il ne s’écroula pas.
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« C’était un moment indescriptible dans une soirée interminable, l’incendie qui avait fait rage pendant presque deux jours dans le gratte-ciel du 90 West Street boucanait et étincelait encore lorsque Derek Trelstad, un ingénieur en bâtiment, pénétra dans l’édifice et entreprît prudemment de monter par l’escalier, le double filtre de son respirateur sifflant dans la fumée.Des débris calcinés suspendus aux plafonds et entassés sur les planchers projetaient d’étranges ombres dans la lumière venant d’équipements de secours à l’extérieur, passant à travers les fenêtres défoncées de la façade nord de l’édifice. Le 11 septembre, des débris d’acier enflammés de la tour Sud s’étaient écrasés contre l’épaisse façade en terre cuite et avaient causé l’incendie à l’intérieur.˝C’était comme une maison hantée suprême˝, dit M. Trelstad, directeur responsable de projets chez LZA/Thornton Tomasetti de Manhattan, une firme qui aide la Ville à évaluer la solidité des structures des édifices autour des lieux du désastre.
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Mais M. Trelstad fit rapidement de remarquables découvertes lorsqu’il regarda derrière les débris brûlés, en examinant la structure d’acier originale de l’édifice et les matériaux de tuiles ignifuges archaïques qui la protégeaient en bonne partie.
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Il constata qu’à l’exception de quelques endroits où les colonnes de la structure avaient été légèrement déformées aux étages supérieurs, l’édifice, un bâtiment emblématique de 1907 conçu par Cass Gilbert, avait combattu l’incendie et essentiellement gagné.L’édifice a évité le destin du World Trade Center 7, ce gratte-ciel de 47 étages situé à l’extrémité nord de ˝ground zero˝ dont l’effondrement suite à un incendie le 11 septembre s’est révélé être un mystère. De plus, le gratte-ciel de 1907 pourra être rénové et habité. [...]Les leçons entourant ˝ground zero˝ vont bien au-delà de la protection contre les incendies. Au niveau de la structure, des débris de la tour Sud ont raclé la devanture de l’édifice Bankers Trust, un gratte-ciel de 40 étages construit dans les années 70, et ont détruit une colonne d’acier sur une hauteur de 11 étages sur sa façade. Mais même les portions des étages immédiatement au-dessus du trou ne se sont pas effondrées.Similairement, des composants en acier de l’une des tours furent violemment propulsés vers l’ouest comme des lances et se sont encastrés dans un coin de la tour American Express, détruisant une colonne de la structure sur trois étages sans produire d’effondrements secondaires. Des débris du WTC Building 7 ont ciselé des sections de deux bâtiments adjacents, le Verizon Building et un édifice de l’Université de la ville de New York, qui sont également demeurés debout. [...]Lorsque la tour Sud s’écroula, a dit M. Trelstad, l’ingénieur, quelques-unes de ses énormes colonnes tombèrent et arrachèrent plusieurs poutrelles d’acier, ou contre-piliers entre les fenêtres, sur la façade nord du 90 West Street. Une série de poutrelles, du 11e étage jusqu’au 3e du côté Est de sa façade, fut détruite comme si une griffe géante avait arraché le devant de l’édifice. [...][M. Trelstad] a d’abord été frappé par le degré de dévastation et l’étrangeté du décor. Les feux allumés par les débris de la tour Sud avaient ravagé les 2e, 3e, 10e et 23e étages, et la majorité des sections Nord des 4e, 5e, 8e et 21e étages. [...]Des ingénieurs affirment que toute comparaison directe entre le WTC Building 7, qui a aussi été mis à feu par la chute de débris mais qui s’est ensuite effondré, et le 90 West Street s’avère difficile. Dans un premier temps, les conditions auxquelles les deux édifices ont initialement fait face le 11 septembre ne sont pas claires.
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Et puis, la récente découverte que le WTC7 abritait des dizaines de milliers de gallons de diesel pour alimenter les générateurs électriques dans l’éventualité de coupures de courant a provoqué un débat parmi les ingénieurs à savoir si des températures extrêmement élevées pouvaient avoir ramolli l’acier et conduit à l’écroulement.Mais devant ce débat non résolu, disent les ingénieurs, cet effondrement demeure l’un des mystères les plus profonds que leur profession ait connus. Aucun autre gratte-ciel moderne à structure d’acier ne s’est jamais effondré dans un incendie, à l’exception des tours jumelles.
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De plus, les étages du WTC7 n’étaient pas soutenus par ces mêmes poutres en acier léger qui pourraient avoir été les premiers éléments à faiblir et céder dans les tours jumelles. Plutôt, dit Silvian Marcus, vice-président exécutif du Groupe Cantor Seinuk et ingénieur en bâtiment impliqué dans la conception originale de l’édifice, les étages étaient supportés par de robustes poutres en I.Irwin Cantor, l’un des ingénieurs en bâtiment lors de la conception originale de l’édifice qui n’est plus affilié avec Cantor Seinuk, a affirmé que ˝Quelque chose ne fait pas de sens.˝˝C’est pourquoi à ce jour, personne de la communauté d’ingénierie n’est prêt à vous dire ‘Je sais ce qui a provoqué l’écroulement de cet édifice’, a ajouté M. Cantor, qui est maintenant conseiller-ingénieur et commissaire au Département de Planification de la Ville.Même si M. Cantor dit croire que le diesel a joué un rôle dans l’effondrement, il dit qu’il est également probable que le revêtement anti-feu dans le WTC7, qui fut complété en 1987, ait été endommagé par les impacts de la chute de débris.Ce type de revêtement anti-feu était du même type que celui utilisé dans pratiquement tous les édifices modernes à structure d’acier [...]»
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Plusieurs éléments sont à noter dans cet extrait. Rappelons d’abord que le 90 West Street, cet édifice vieux de 1907, était situé plus près des tours jumelles que ne l’était le Building 7.
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Toutefois, selon l’article, des experts nous mettent en garde contre des comparaisons entre les deux bâtiments en citant deux raisons principales. La première, que ˝les conditions auxquelles les deux édifices ont initialement fait face le 11 septembre ne sont pas claires˝. Est-il possible d’être plus vague?Après tout, les deux édifices n’ont-ils pas été tous deux touchés par des débris provenant de la chute des tours, le 90 West Street semblant même avoir été beaucoup plus sévèrement affecté? Et puis, les deux édifices n’ont-ils pas été tous deux la proie des flammes, le Building 7 pendant environ sept heures par des poches de feu isolées et le second pendant près de 48 heures, d’une manière beaucoup moins bénigne?Toutefois, nous apprenons qu’une importante quantité de diesel se trouvait dans le Building 7. Soulignons d’abord que quiconque a déjà tenté de faire brûler ce type de gaz sait que le diesel est difficilement inflammable. Nous pouvons par ailleurs supposer de manière raisonnable qu’une telle quantité de diesel devait être gardée en un lieu sécuritaire. De plus, si ‘des dizaines de milliers de gallons de diesel’ avaient effectivement pris feu, un incendie d’une rare intensité se serait alors propagé dans l’édifice sur une étendue nettement supérieure à ce que démontrent les photos et les vidéos.
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C’est pourquoi il semble peu probable, principalement à la vue des images disponibles, que des dizaines de milliers de gallons de diesel aient pris feu le 11 septembre dans le Building 7. À ce sujet, voici d’ailleurs un extrait du rapport officiel de l’Agence de Gestion de Crises Fédérale (FEMA) intitulé ‘World Trade Center Building Performance Study’ publié en mai 2002.« [...] Les caractéristiques des incendies dans le WTC7 et la manière dont elles ont provoqué l’effondrement de l’édifice demeurent à ce jour inconnues. Bien que la totalité du gaz diesel sur les lieux contenait une énergie potentiellement massive, la meilleure hypothèse n’a seulement qu’une faible probabilité que ceci se soit produit. [...]»
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Ainsi, même l’agence gouvernementale FEMA considère peu probable que le diesel se soit enflammé. Mais revenons à l’article du New York Times cité précédemment. Celui-ci expliquait que des débris provenant de la chute de la tour Sud avaient possiblement endommagé le revêtement anti-feu des colonnes d’acier. Est-il nécessaire de souligner que ce revêtement enduit et protège indépendamment chacun des piliers de l’édifice? Dès lors, n’apparaît-il pas invraisemblable que les débris aient pu départir chacun d’entre eux de leur protection, ou encore suffisamment d’entre eux, pour provoquer la chute symétrique de l’édifice?Bien entendu, ceci ne constitue aucunement la preuve définitive d’une démolition par explosifs du Building 7, ou de l’impossibilité de son effondrement dû uniquement au feu, mais représente purement un raisonnement logique permettant de mettre en perspective la probabilité de ces hypothèses.
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Entre ensuite en scène Larry Silverstein, puissant magnat de l’immobilier new-yorkais.
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C’était lui qui remportait en 1980 les enchères pour faire construire le Building 7. C’est d’ailleurs également cet homme qui acquérit les droits de propriété sur la presque totalité du World Trade Center, incluant les tours Nord et Sud. Détail intéressant, M. Silverstein compléta l’importante transaction moins de deux semaines avant les attaques, en dépit du contexte problématique lié à la présence d’amiante. Coût : 3,2 milliards de dollars. De cette somme, seulement 14 millions de dollars provinrent de sa propre fortune personnelle.
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Il s’agissait alors de la première fois en 31 ans d’histoire, depuis sa construction, que le World Trade Center changeait de mains. Au moment de la transaction, Silverstein se munissait aussitôt d’une solide police d’assurance le protégeant notamment contre les attaques terroristes. Voici d’ailleurs ce que rapportait le Financial Times le 15 septembre 2001.
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« Les propriétaires du World Trade Center détruit dans le bas de Manhattan ont acquis les édifices il y a seulement deux mois sous un contrat de location de 99 ans leur permettant de se retirer de leur investissement advenant un ˝acte de terrorisme˝.Les propriétaires, Silverstein Properties et Westfield America – un spécialiste de centres commerciaux – ont acheté les édifices à l’Autorité Portuaire de New York et du New Jersey pour 3.2 milliards de dollars en juillet et ont complété les transactions de financement il y a seulement deux semaines de cela. [...]» Suite au 11 septembre, Larry Silverstein exploita évidemment la clause concernant le terrorisme, prétendant avoir été victime de deux attentats distincts puisque deux avions avaient percuté les tours, dans le but, on s’en doute, de doubler sa prime. La justice en décida autrement et statua qu’en matière d’assurances, les attaques devaient être interprétées comme étant un seul attentat. Divers rebondissements survinrent ensuite dans cette affaire, et M. Silverstein toucha en bout de ligne près de cinq milliards de dollars en paiements d’assurances (W77).
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Apparemment, ce montant n’était pas suffisant puisque Silverstein décida ensuite de poursuivre les compagnies aériennes et les aéroports impliqués. Voyons ce que rapportait le New York Times dans son édition du 27 mars 2008.« Larry A. Silverstein, qui a gagné près de 4.6 milliards de dollars en primes d’assurance pour couvrir ses pertes et l’aider à reconstruire sur le site du World Trade Center, demande 12.3 milliards de dollars en dommages aux compagnies aériennes et de sécurité aéroportuaires suite aux attentats du 11 septembre. [...]
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Mais en cherchant à obtenir 12.3 milliards de dollars, il est de loin le plus gros demandeur dans le litige. [...]Un avocat des compagnies aériennes, Desmond Barry, a affirmé que si M. Silverstein gagnait sa cause, cela pourrait pousser le total des revendications au-delà du montant d’assurance disponible pour les compagnies aériennes et de sécurité. ‘Il n’y a pas autant d’assurance’, a dit M. Barry. [...]M. Silverstein, par le biais de sa compagnie World Trade Center Properties possède les droits de location pour une durée de 99 ans, d’une valeur de 3.2 milliards de dollars, sur quatre édifices du site, incluant les tours jumelles détruites. Il a signé sa location en juillet 2001, seulement six semaines avant les attaques.M. Barry, qui parlait au nom des compagnies aériennes, a contesté que M. Silverstein avait été plus que compensé par le paiement d’assurance de près de 4.6 milliards de dollars, obtenu après presque six années de litige. [...]» Signalons qu’un an après les attaques, en septembre 2002, ce même Larry Silverstein déclenchait un véritable tollé en se remémorant la journée historique dans le cadre d’un documentaire-anniversaire de la chaîne télévisée PBS. En utilisant l’expression ‘pull it’, un terme communément employé dans le domaine de la démolition d’immeubles, il décrivait ainsi son souvenir des derniers moments précédant la chute du Building 7 (la version intégrale anglaise suit pour fins d’authenticité).
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« [...] Je me souviens d’avoir reçu un appel du, hum, chef du service des incendies, qui me disait qu’ils n’étaient pas certains d’être en mesure de maîtriser le feu, et j’ai dit ˝Nous avons déjà subi une terrible perte de vies, peut-être que la chose la plus intelligente à faire est de *pull it* et ils ont donc pris cette décision de *pull* et nous avons ensuite regardé l’édifice s’effondrer. [...][...] I remember getting a call from the, er, fire department commander, telling me that they were not sure they were gonna be able to contain the fire, and I said ˝We’ve had such terrible loss of life, maybe the smartest thing to do is pull it˝ and they made that decision to pull and then we watched the building collapse. [...]»
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Cette déclaration fut perçue par plusieurs comme étant une admission de sa part, volontaire ou non, d’un recours aux explosifs pour détruire le Building 7. On retrouvait d’ailleurs plus loin dans le même documentaire le terme ‘pull’ utilisé dans un contexte manifestement indiscutable, alors qu’au cours des procédures de nettoyage à Ground Zero, une équipe de démolition s’apprêtait à faire détonner des explosifs dans le Building 6 au cours des mois suivant les attaques.« We’re getting ready to pull Building 6 », ou encore « Nous nous apprêtons à jeter à terre le Building 6 », lançait le responsable.Suite à la diffusion du documentaire, Silverstein fut assailli de requêtes exigeant qu’il précise ses propos controversés.
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Celui-ci se borna plutôt à refuser de se justifier. Mais la pression devint éventuellement trop grande, quelques trois années plus tard. Effectivement, ce n’est qu’en septembre 2005 qu’un premier communiqué provenant de Silverstein Properties tenta d’éclaircir le sujet en expliquant que le commentaire faisait référence à un groupe de pompiers plutôt qu’à l’édifice à proprement parler. Autrement dit, Silverstein sortait de l’ombre trois ans plus tard pour affirmer qu’il faisait simplement référence aux pompiers présents dans le Building 7.Seulement, deux détails laissent perplexes suite à cette explication. D’abord, un article paru le 29 novembre 2001 dans le New York Times nous apprenait que dès 11h30, au matin du 11 septembre, l’assistant-chef des pompiers, Frank Fellini, donnait l’ordre aux sapeurs d’abandonner les efforts liés au Building 7, pour des raisons de sécurité (W79). Puis, le chapitre cinq du rapport de FEMA (Federal Emergency Management Agency) traitant du Building 7 confirme que, tôt dans la journée, les pompiers cessèrent de combattre cet incendie. On y apprend d’ailleurs également que le système de gicleurs automatiques, pour des raisons non expliquées, était défectueux .
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Ainsi, puisque les sapeurs avaient été évacués du Building 7 tôt en journée, comment expliquer cette transition particulière dans les propos de Larry Silverstein : « they made that decision to pull and then we watched the building collapse »? Car, compte tenu du fait qu’aucun gratte-ciel ne s’était jamais effondré auparavant à cause du feu, et alors que les tours jumelles, frappées par un Boeing, avaient provoqué la stupéfaction générale en s’écroulant, qui donc aurait pu prédire que cet édifice s’apprêtait à s’effondrer?C’est pourtant sans trahir le moindre étonnement que Silverstein relata ses souvenirs, sa formulation de phrase reflétant même, au contraire, un rapport de causalité. Mais pourquoi donc attendre trois longues années avant de finalement expliquer ses propos? Et enfin, même en supposant que M. Silverstein ait signifié qu'il avait demandé au Chef du service des incendies de retirer les sapeurs du Building 7... est-il habituel que les pompiers reçoivent un ordre d'un simple propriétaire d'immeubles?
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Évitons toutefois de trop s’attarder sur cet aspect, puisqu’il existe toujours une certaine marge d’erreur attribuable à l’expression humaine et aux interprétations personnelles. Mais puisqu’il est question du Building 7, il est important de noter que le rapport officiel de la commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre, publié à l’été 2004, ne jugea pas nécessaire d’aborder le sujet de cet effondrement. L’édifice de 47 étages était pourtant devenu ce jour-là le premier gratte-ciel de l’histoire à s’effondrer suite à un incendie, d’ailleurs bénin en comparaison de bien d’autres, comme nous l’avons vu précédemment. Malgré cela, cet aspect fut totalement ignoré dans le rapport final de la commission.Et que contenait le Building 7? Entre autres locataires notoires, tiens donc, la CIA et autres services secrets américains y avaient établi leurs locaux new-yorkais. L’IRS (Internal Revenue Service), l’agence fédérale chargée de la collecte des impôts, y tenait office. Les bureaux de gestion de crise du maire Rudy Giuliani s’y trouvaient également. Ceux-ci, situés au 23e étage, avaient d’ailleurs fait l’objet de rénovations toutes particulières, en 1998, pour la modique somme de 13 millions de dollars.
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Ces locaux, qui devaient servir de quartiers généraux pour les situations d’urgences dues au terrorisme ou d’origine naturelle, avaient été modifiés précisément dans le but de survivre aux pires catastrophes et intempéries. Les fenêtres avaient été blindées afin de résister aux balles, aux bombes et à des vents soufflant jusqu’à 200 milles à l’heure; les murs et les portes, quant à eux, avaient été munis de coupe-feu, précautions qui se révélèrent indubitablement utiles en ce jour fatidique de 2001 pour quiconque se trouvait à l’intérieur.Mais malgré l’existence de ce centre de gestion de crises fraîchement rénové, c’est depuis un entrepôt du port de New York, le Pier 92, que furent dirigées les opérations d’urgence du 11 septembre. En effet, un centre de contrôle avait été établi à cet endroit par la FEMA dans le cadre d’un exercice bio-chimique devant, comme par hasard, se tenir à New York le 12 septembre 2001, simulant une attaque terroriste .La coïncidence de la présence d’une importante délégation de FEMA à New York fut par la suite jumelée à une déclaration controversée de leur porte-parole, Tom Kenney, qui affirma dans une entrevue avec Dan Rather sur les ondes de CBS que son « équipe était l’une des premières à avoir été déployées pour supporter la ville de New York dans ce désastre. Nous sommes arrivés tard lundi soir, et nous sommes passés à l’action mardi matin. »Puisque le 11 septembre 2001 était un mardi, les propos de Tom Kenney eurent tôt fait de soulever la controverse. Comment la FEMA pouvait-elle être arrivée sur place le lundi soir, si ce n’était que quelqu’un savait ce qui allait se produire le lendemain? L’existence de l’exercice bio-chimique n’ayant pas encore été révélée publiquement, l’agence gouvernementale corrigea les propos de Kenney dans les jours suivants, attribuant sa confusion à la fatigue et au stress.Mais c’est toutefois à Rudolph Giuliani que revient la palme de la déclaration la plus inattendue.
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Effectivement, le maire de New York en surprit plus d’un en affirmant lors d’une entrevue en direct avec Peter Jennings sur les ondes d’ABC qu’il fut averti que le World Trade Center allait s’écrouler quelques minutes avant que ça ne se produise. Voici l’extrait en question.
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« [...] Je me suis rendu sur les lieux et nous avons établi les quartiers généraux au 75, rue Barclay, directement où se trouvaient le commissaire de police, du service des incendies et le chef de gestion de crise, et nous manoeuvrions à partir de cet endroit, lorsqu’on nous a dit que le World Trade Center allait s’écrouler. Et il s’est effectivement effondré avant que nous n’ayons pu sortir de l’édifice, alors nous avons été pris dans cet édifice pendant 10 à 15 minutes, et finalement nous avons trouvé une issue et nous sommes sortis, nous avons marché vers le nord et nous avons amené beaucoup de gens avec nous. [...]» Pourtant, personne ne pouvait prédire un tel scénario à moins, bien sûr, de disposer d’informations privilégiées, puisqu’en principe même les terroristes furent étonnés que les tours jumelles s’effondrent. Il peut donc paraître étrange, voire suspect, que le maire de la ville soit averti d’une telle catastrophe. De plus, il est légitime de se demander pourquoi les pompiers et civils n’eurent pas droit au même avertissement.Étrangement, presque simultanément se déroulait sur la côte Ouest une scène similaire. Un article du San Francisco Chronicle, paru le 12 septembre 2001, rapportait que le maire de cette ville de la Californie du Nord avait reçu l’avertissement de ne pas prendre son vol pour New York la journée précédente.
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« Pour le maire Willie Brown, les premiers signes que quelque chose ne tournait pas rond arrivèrent tard lundi lorsqu’il reçut un appel de ce qu’il a décrit comme étant ‘sa sécurité à l’aéroport’ – huit heures complètes avant le début de la série d’attaques d’hier – l’avertissant que les américains devraient être prudents dans leurs déplacements aériens.Le maire, qui avait réservé un vol pour New York hier matin depuis l’aéroport international de San Francisco, a dit que l’appel ˝n’était pas alarmant, ce qui explique pourquoi je suis hésitant à faire une déclaration alarmante˝. [...]˝Ce n’était pas un appel étrange. Je suis toujours intéressé de savoir si mon avion sera à l’heure, et ils m’ont toujours alerté quand je dois être prudent.˝
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[...] D’où exactement provenait l’appel est un peu mystérieux. Le maire s’est contenté de dire qu’il venait de son ˝personnel de sécurité à l’aéroport.˝ [...]» Est-il plus vraisemblable qu’Al Qaeda ait été soucieuse de protéger le maire de San Francisco, ou encore que l’avertissement ne lui soit parvenu de l’administration américaine elle-même? D’où provenait donc cette information suffisamment crédible pour annuler le voyage du maire de San Francisco à New York? Et pour quelle raison le rapport de la commission d’enquête ne fit-il aucune mention de l’origine de cet avertissement?Ainsi, le pays se retrouvait avec le même type d’histoire dérangeante sur chaque côte. La nation assistait alors sans le savoir au début d’une longue série de déclarations et d’articles de journaux aussi étonnants qu'inquiétants.L’une de ces histoires, notamment, fut rapportée dans un long article de Newsweek, repris notamment par la FPI (Free Press International) le 24 septembre 2001. Bizarrement, le court extrait suivant se retrouvait profondément enfoui vers la fin de cet article d’environ dix pages.« [...] Le 10 septembre, a appris Newsweek, un groupe de hauts responsables du Pentagone a soudainement annulé ses plans de voyage pour le matin suivant, apparemment pour des inquiétudes liées à la sécurité. Mais personne n’avait seulement même imaginé que quatre avions seraient détournés et percuteraient des cibles à New York et à Washington. [...]» En voilà une information percutante! Comment un journaliste peut-il donc rapporter un tel fait sans se soucier de préciser quelle était la source véritable de ces inquiétudes? Et comment peut-il tout bonnement passer à un autre sujet après avoir mentionné ceci ?
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Egger Ph.