"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

9 février 2009

Les joueurs et les enjeux financiers

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Abordons maintenant l’une des plus importantes facettes de tout crime, soit l’argent. À peine effleuré jusqu’ici dans cet ouvrage, l’aspect financier lié au 11 septembre révèle également sa part de surprises lorsqu’on s’y attarde. Par exemple, peu de gens se souviennent d’une certaine conférence de presse lors de laquelle le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, déclarait que le Pentagone avait tout simplement ‘égaré’ 2,3 trillions de dollars en transactions.Vous avez bien lu : 2,3 trillions de dollars! Et quelle pouvait bien être la raison pour laquelle une annonce de cette envergure passe inaperçue? Possiblement la date de cette annonce : le 10 septembre 2001. À ce sujet, voici un extrait de reportage de CBS publié le 29 janvier 2002.


« Le 10 septembre [2001], le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, déclarait la guerre. Non pas contre les terroristes étrangers, ˝l’adversaire est plus près de la maison. Il s’agit de la bureaucratie du Pentagone˝, avait-t-il annoncé.Il déclarait que l’argent gaspillé par les militaires représentait une menace sérieuse.


˝En fait, il pourrait être dit qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort˝, avait-il déclaré.Rumsfeld promettait un changement, mais le jour suivant le 11 septembre le monde changeait et, dans l’empressement de financer la guerre contre le terrorisme, la guerre contre le gaspillage sembla être oubliée. [...]


˝Selon certains estimés, nous ne pouvons retracer 2,3 trillions de dollars en transactions˝, admettait Rumsfeld.2,3 trillions de dollars – ce qui représente 8,000 $ pour chaque homme, femme et enfant aux États-Unis. [...]»


Puisque de tels montants faramineux peuvent parfois être difficiles à évaluer, il peut être plus aisé dans ce cas-ci de s’imaginer 2300 milliards de dollars, ou encore 2 300 000 millions de dollars. En bout de ligne, il s’agit d’un montant astronomique que même la fraude la plus importante de l’histoire n’est pas près d’égaler. Par conséquent, le simple fait que l’administration Bush ait annoncé ceci le jour précédant le 11 septembre mérite en soi une sérieuse réflexion.


Bien entendu, nous ne pouvons en conclure quoi que ce soit de manière définitive, mais il demeure néanmoins intéressant de comparer les probabilités des deux hypothèses suivantes : premièrement, que seul le hasard fut à l’origine de la sélection du 10 septembre 2001 comme date d’annonce de ce qui possédait certainement un potentiel très dévastateur pour le gouvernement américain; ou deuxièmement, que la journée du 10 septembre fut choisie en sachant pertinemment que quelque chose d’important surviendrait le lendemain pour reléguer aux oubliettes ce scandale financier en puissance.


Puisqu’une évaluation des probabilités sur un sujet semblable peut évidemment être influencée par un paquet de variables venant en affecter les conclusions, nous éviterons d’accorder trop de valeur à cet exercice. Attardons-nous plutôt sur un aspect plus concret, c’est-à-dire la provenance de l’argent ayant servi à financer les attaques elles-mêmes.


Selon le Times of India, un montant de 100 000 $ fut transféré par un certain lieutenant-général pakistanais, Mahmud Ahmad, vers Mohammed Atta, leader des 19 terroristes du 11 septembre, via un intermédiaire dénommé Ahmad Saeed Umar Sheikh. Voici un extrait d’article paru le 1er août 2003.


« L’Inde a joué un rôle clé en fournissant l’information aux autorités américaines que le financement des attaques du 11 septembre provenait du Pakistan. Un haut responsable anti-terroriste du FBI a déclaré jeudi au comité des affaires gouvernementales du Sénat américain que les enquêteurs avaient ˝suivi la piste de l’origine du financement du 11 septembre jusqu’à des comptes financiers au Pakistan˝.


John S. Pistole, assistant-directeur adjoint de la division antiterroriste du FBI, n’a toutefois pas spécifié comment ces comptes du Pakistan avaient été créés, ni le rôle des éléments pakistanais. Le Times of India avait d’abord rapporté le 10 octobre 2001 que l’Inde avait informé les États-Unis qu’un montant de 100 000 $ avait été transféré au meneur des terroristes, Mahmud (Mohammed) Atta, par le terroriste d’origine britannique Ahmad Saeed Umar Sheikh.Les autorités indiennes ont également révélé aux États-Unis que la piste remontait depuis Sheikh jusqu’au chef du ISI [agence Inter Services Intelligence du Pakistan] de l’époque, le lieutenant-général Mahmud Ahmad, qui fut ensuite forcé à la retraite par le président du Pakistan, Pervez Musharraf. Le FBI s’était vu remettre tous les détails, incluant les numéros mobiles de Sheikh.


Mais le témoignage de Pistole demeure muet à ce sujet. Le FBI a établi le coût des attaques du 11 septembre entre 175 000 $ et 250 000 $. Cet argent qui a servi pour l’entraînement en vol, les voyages et autres dépenses est parvenu aux terroristes par l’intermédiaire de complices en Allemagne et aux Émirats Arabes Unis.Ces complices travaillaient pour Khalid Shaikh Mohammed, qui coordonnait la majeure partie de la planification des attaques à partir du Pakistan, ont déclaré des responsables américains. L’administration Bush est réticente à rendre publiques 28 pages secrètes d’un récent rapport sur les événements du 11 septembre, lesquelles des responsables ont affirmé qu’elles décrivent des liens entre des organismes de charité saoudiens, des membres de la famille royale et le terrorisme. [...]» Voyons également cet extrait tiré de l’AFP (Agence France-Presse) en date du 10 octobre 2001.


« [...] Une source gouvernementale haut placée a déclaré à l’AFP que le ‘lien incriminant’ entre le Général [Ahmad] et le transfert de fonds à Atta faisait partie des preuves que l’Inde avait officiellement fait parvenir aux États-Unis. ˝Les preuves que nous avons fournies aux États-Unis sont d’une portée et d’une profondeur beaucoup plus grande qu’un simple bout de papier liant un Général corrompu à un acte de terrorisme mal choisi˝, a affirmé la source. [...]»


Ainsi, n’est-il pas logique de se demander pourquoi les États-Unis s’en prirent directement à l’Afghanistan alors qu’environ la moitié du financement des attaques provenait en fait du pays voisin, le Pakistan? Évidemment, à l’automne 2001, le prétexte que Ben Laden se terrait dans les régions montagneuses afghanes avait eu préséance sur tout le reste, même si celui-ci avait alors nié être responsable des attentats.


Néanmoins, après une telle découverte au sujet du Pakistan, impliquant le chef de leurs services secrets (ISI ces mêmes services de renseignements par lesquels la CIA approvisionna la MAK et Ben Laden pour combattre les soviétiques au cours des années 80), il apparaît raisonnable de supposer qu’un sérieux refroidissement des relations américano-pakistanaises aura vu le jour suite à ces révélations.


Ce ne fut pourtant pas le cas. À la grande surprise des observateurs, l’inverse s'est même produit.En effet, suite au 11 septembre 2001, les États-Unis et le Pakistan établirent contre toutes attentes un partenariat étonnant, voire même suspect aux yeux de plusieurs. À s’y intéresser de plus près, la nature de ce partenariat s’apparentait d’ailleurs plus à la convivialité qu’aux simples rapports diplomatiques traditionnels, ce qui a de quoi laisser perplexe compte tenu de la situation.Examinons à ce sujet ce que rapportait un article du Times d’Asie le 27 janvier 2005.


« [...] L’Inde n’a pas oublié que l’année dernière, le président Musharraf (Pakistan) est devenu le premier et le seul chef d’un parti sud-asiatique à avoir été accueilli à ce jour à Camp David, aux États-Unis. Même l’ancien premier ministre indien, Atal Bihari Vajpayee, acclamé comme un homme d’État, ne s’était pas vu offrir cet honneur. Le président Bush a annoncé une entente d’aide militaire et économique d’une valeur de trois milliards de dollars américains au Pakistan, le premier versement ayant déjà été approuvé par le Congrès américain. Peu de temps après, le Pakistan s’est vu accorder le statut d’allié de premier plan de l’Organisation du Traité hors-Atlantique du Nord, le rendant ainsi éligible à une plus grande assistance militaire.


Alors quelle est la véritable signification de la générosité américaine envers le Pakistan depuis le 11 septembre? L’analyste indien Kaushik Kapisthalam, résidant aux États-Unis, a récemment publié une étude qui fut largement citée dans les médias indiens. Selon cette étude, les États-Unis ont fourni 600 millions de dollars d’aide d’urgence au Pakistan pour sortir Islamabad de son incapacité à rembourser des prêts étrangers. Ceci fut suivi par l’annulation de la dette pakistanaise évaluée à 1,5 milliard de dollars, par des pressions sur le Fonds Monétaire International pour qu’il fournisse plus de 1,5 milliard de dollars pour la réduction de la pauvreté, par des pressions sur des donateurs occidentaux pour réévaluer la masse de la dette externe de 38 milliards de dollars du Pakistan, et par une assistance économique annuelle de 500 à 700 millions de dollars.


Le Pakistan a reçu au total plus de 1,1 milliard de dollars en assistance militaire et économique en 2002 seulement. Il a également reçu 1,32 milliard de dollars en assistance militaire entre janvier 2003 et septembre 2004. Entre-temps, les États-Unis paient au Pakistan 100 millions de dollars à chaque mois pour l’utilisation de bases militaires et installations sur le territoire pakistanais. [...]»


Qui plus est, c’est ce même Pakistan qui était venu s’immiscer dans les procédures militaires américaines dès les premiers mois de l’invasion de l’Afghanistan, lors d’opérations qui visaient alors les talibans spécifiquement. Voici ce qui s’est produit, tel que l’a rapporté la MSNBC le 29 novembre 2001.« [...] La semaine dernière pourtant, au moins une demi-douzaine d’avions-cargos des forces de l’air pakistanaises ont atterri dans la ville de Kunduz [Afghanistan], sous le contrôle des talibans, et ont évacué au Pakistan des centaines de soldats non-afghans ayant combattu aux côtés des talibans et même d’Al Qaeda, contre les États-Unis. [...]


Le Pentagone, dont les satellites et les drones sont capables de détecter des guérillas camouflées dans des cavernes souterraines, prétend ne pas être au courant de ces vols. Lorsqu’interrogé sur ces mystérieux ponts aériens lors d’un point de presse du Pentagone récemment, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et le Général Richard Myers, président du Comité des chefs d’État-Major interarmes, ont nié connaître l’existence de tels vols. Myers parut un peu déstabilisé, affirmant que compte tenu de la géographie arpentée du pays, il pouvait être possible de se faufiler entre les montagnes et les vallées pour mener un tel pont aérien sans être détecté.


Mais Rumsfeld est intervenu. Avec son talent pour être direct et vague à la fois, il a déclaré: ˝Je n’ai reçu absolument aucune information qui confirmerait ou corroborerait des déclarations concernant des avions entrant ou sortant. Je doute de leur existence.˝Les reporters occidentaux se trouvant à Kunduz dans les jours après sa chute [aux mains des américains] cette semaine en apprirent long pour dissiper ce doute. [...]


Samedi dernier, le New York Times a suivi la piste, citant des soldats de l’Alliance du Nord dans un reportage en première page rapportant un pont aérien par des avions pakistanais durant deux jours, appuyé par des témoins qui décrivaient des groupes d’hommes armés attendant l’évacuation à l’aérodrome qui se trouvait encore à ce moment sous le contrôle des talibans.


Un autre reportage, provenant cette fois du London Times, cite un soldat de l’Alliance en colère dénonçant les vols, assumant raisonnablement que ceux-ci avaient été conduits avec la bénédiction des États-Unis.


˝Nous étions décidés à les tuer tous, et nous ne sommes pas heureux que les États-Unis aient laissé les avions venir˝, a dit le soldat, Mahmud Shah.La brèche de crédibilité entre ces reportages sur le terrain et les ˝pas de commentaires˝ de l’administration américaine est suffisamment grande pour y faire passer une unité de marines.


Les appels de la MSNBC.com et de NBC News aux responsables militaires et des renseignements américains n’ont fourni aucun éclaircissement sur ces reportages d’évacuation, même s’ils étaient clairement un chaud sujet de conversation. ˝Oh, vous voulez dire l’‘Opération Evil Airlift’˝, a blagué une source militaire. ˝Écoutez, je ne peux rien confirmer à propos de ces reportages. En ce qui me concerne, ils n’existent tout simplement pas.


˝ Trois autres sources militaires et de la Défense ont tout simplement nié savoir quoi que ce soit.Quelque chose cloche. Il apparaît évident aux yeux de n’importe quel observateur raisonnable qu’un avion d’un type ou d’un autre décollait et atterrissait dans les dernières heures de Kunduz aux mains des talibans. [...]


Si les passagers n’étaient simplement que des militaires et des membres du service de renseignements pakistanais, et non des civils extrémistes, quel motif peut-il possiblement y avoir à cacher la vérité sur ces évacuations? Le Pakistan croit peut-être que personne n’a remarqué la cordialité des liens de ses services de renseignements avec les talibans ou même avec Al Qaeda, mais le Pentagone, lui, n’opère certainement pas sous cette illusion, n’est-ce pas?


La présente chaîne de nouvelles a cité des sources des services de renseignements américains remontant à aussi loin que 1997 déclarant que des relations entre les services de renseignements pakistanais et Al Qaeda, ainsi que les liens avec les talibans – un mouvement financé par le Pakistan – sont indéniables. [...]»


Bien sûr, il devient important de bien comprendre les implications de cette affaire puisqu’elle met en lumière le double visage du Pakistan, qui aurait extirpé des combattants talibans et d’Al Qaeda d’Afghanistan au vu et au su des américains. Moins de deux mois plus tard, l’histoire se précisa. Voici un extrait du Guardian Unlimited paru le 21 janvier 2002.


« Après avoir reçu une autorisation américaine, l’évacuation de responsables militaires pakistanais de la ville afghane assiégée de Kunduz en novembre dernier ˝a glissé hors de contrôle˝, permettant à des combattants d’Al Qaeda de se joindre à l’exode, fut-il prétendu hier.˝De la poussière a brouillé l’écran˝, a dit un responsable du service de renseignements américains au magazine New Yorker.


Selon le magazine, les États-Unis permirent à des responsables militaires pakistanais de s’envoler en toute sécurité pour préserver la position politique du Général Pervez Musharraf, dont la survie est perçue comme étant cruciale dans l’effort de guerre américain.


L’exode lequel l’administration insistait initialement qu’il n’avait pas eu lieu devait seulement secourir les responsables pakistanais à Kunduz, qui se trouvait encerclée par les troupes de l’Alliance du Nord supportées par les forces américaines.Mais le correspondant attitré aux affaires militaires du New Yorker, Seymour Hersh, cite une source haut placée du service de renseignements déclarant que des combattants talibans et d’Al Qaeda se sont glissés à bord.


˝Tout le monde a amené ses amis avec eux˝, lui a dit un conseiller à la Défense.Les forces militaires américaines pourraient même avoir coopéré directement à ces ponts aériens, selon l’article, qui est basé sur des conversations avec des responsables des services de renseignements ainsi que des militaires haut gradés. Deux de ces sources ont révélé à Hersh que le commandement central américain avait reçu l’ordre d’établir un corridor aérien spécial pour garantir que les vols de secours pourraient se dérouler de façon sécuritaire. [...]


Le ministre de la sécurité nationale Indien, Brajesh Mishra, est cité en disant qu’autant que 5000 pakistanais furent secourus. Des sources américaines ont suggéré que le total était beaucoup plus bas. [...]»


Ainsi, dans un contexte où des responsables militaires pakistanais permirent à leurs ˝amis˝ talibans et d’Al Qaeda d’échapper aux forces américaines et de la coalition moins de deux mois après le 11 septembre, et dans lequel le FBI a reconnu publiquement le transfert de 100 000 $ vers Mohammed Atta, l’aide financière des États-Unis et leur relation cordiale avec le Pakistan peut en effet paraître inappropriée.


De plus, comment se fait-il que la commission d’enquête sur les attentats du 11 septembre n’ait en aucun temps mentionné le lien financier provenant des services secrets du Pakistan lors de son rapport final en 2004? Voici plutôt ce que la commission déclara au sujet de la piste financière.


« [...] À ce jour, le gouvernement américain n’a pas été en mesure de déterminer l’origine de l’argent utilisé pour les attaques du 11 septembre. En fin de compte, la question n’a que peu d’importance au sens pratique. [...]»



Vous pouvez, et devriez, relire ce dernier passage, car il recèle une importance capitale. Comment le comité d’investigation sur les pires attaques terroristes de l’histoire put-il parvenir à la conclusion aussi ridicule qu’incroyable que la provenance de l’argent utilisé dans ce complot magistral n’avait que peu d’importance? Ce raisonnement fait-il plus de sens lorsqu’on se souvient que l’administration Bush s’était initialement opposée pendant plus d’un an à la mise sur pied d’une telle commission d’enquête?En contraste, mentionnons cet extrait tiré de la page couverture du Washington Post, daté du 7 octobre 2001.


« Les investigateurs américains ont établi des liens financiers solides entre le réseau terroriste Al Qaeda et les 19 terroristes qui ont perpétré les attaques sur le World Trade Center et le Pentagone, ont déclaré des responsables haut placés du gouvernement qui considèrent à présent la piste financière comme étant la clé de l’investigation. [...]»


En rétrospective, l’affirmation que ‘l’origine de l’argent utilisé pour les attaques du 11 septembre... n’a que peu d’importance’ présentée dans le rapport officiel de 2004 n’aurait-elle pas due être exposée au grand jour par les médias? Ceux-ci demeurèrent pourtant muets comme des carpes sur le sujet.


Les informations incriminantes abondent pourtant dans le domaine public. Par exemple, ce même Général pakistanais Mahmoud Ahmad, qui fut forcé à la retraite peu de temps après le 11 septembre suite à son implication dans le transfert de 100 000 $ vers le leader des terroristes, Mohammed Atta, s’est retrouvé profondément enfoui dans cet article du Washington Post daté du 18 mai 2002. Voyons pour quelle raison.


« [...] Au matin du 11 septembre, [Porter] Goss et [Bob] Graham prenaient le petit déjeuner avec un Général pakistanais dénommé Mahmoud Ahmed [sic], le chef des services de renseignements pakistanais qui allait bientôt être mis à pied. Ahmed dirigeait une agence d’espionnage notoirement proche d’Oussama Ben Laden et des Talibans. [...]»


Identifions d’abord ces personnages américains.


Bob Graham était à ce moment président du Comité des renseignements du Sénat ainsi que Sénateur de la Floride.Porter Goss (gauche) était quant à lui président du comité de renseignements de la Chambre des représentants et fut ensuite promu à la tête de la CIA en 2004. Ce déjeuner fut également rapporté dans le New York Times du 4 juin 2002, et aurait donné suite à un voyage au Pakistan, le mois précédent, par ces deux mêmes hommes.


N’est-ce pas une coïncidence extraordinaire que de retrouver deux des plus hauts responsables américains des services de renseignements en compagnie du même homme qui fut à l’origine du transfert de 100 000$ vers les terroristes, et ce au moment précis où se déroulaient les attaques? Sans oublier que par la suite, la commission d’enquête omettait de signaler ce ‘léger détail’ dans son rapport, préférant plutôt déclarer que la provenance de l’argent n’avait ˝que peu d’importance au sens pratique˝? Puis, que les États-Unis aient ensuite entretenu des relations diplomatiques aussi amicales avec le Pakistan?


Nous apprenions par ailleurs dans un article de CBS News daté du 28 janvier 2002, qu’Oussama Ben Laden en personne se trouvait dans un hôpital pakistanais le jour précédant les attentats.« Dans une histoire aussi tordue que la chasse à Oussama Ben Laden, CBS Evening News a appris que la soirée avant les attaques terroristes du 11 septembre, Oussama Ben Laden était au Pakistan. Il recevait un traitement médical par les mêmes militaires qui s’engagèrent quelques jours plus tard à apporter leur support aux États-Unis dans la guerre contre la terreur en Afghanistan.Des sources aux renseignements pakistanais ont déclaré à CBS News que Ben Laden avait été admis d’urgence dans un hôpital militaire de Rawalpindi pour un traitement de dialyse rénale.


˝Ce soir-là˝, a affirmé une travailleuse médicale qui a désiré que son identité soit protégée, ˝ils ont expulsé tout le personnel régulier du département d’urologie et ont envoyé une équipe secrète pour les remplacer.˝ Elle a déclaré que ceci était un traitement pour une personne très spéciale, et que ˝de toute évidence, l’équipe spéciale n’inspirait pas confiance.˝


˝Les militaires l’encerclaient˝, a déclaré un employé de l’hôpital qui désirait également que son identité ne soit pas révélée, ˝et j’ai vu le patient mystérieux recevoir de l’aide pour sortir de la voiture. Depuis ce temps˝, a-t-il dit, ˝j’ai vu plusieurs photos de l’homme. C’est l’individu que nous connaissons comme Oussama Ben Laden. J’ai aussi entendu parler deux responsables de l’armée qui discutaient entre eux. Ils disaient qu’Oussama Ben Laden devait être surveillé de près et qu’ils devaient s’occuper de lui.˝ [...]» Voilà qui n’aide certainement pas à comprendre pourquoi les États-Unis développèrent une relation aussi cordiale avec le Pakistan suite au 11 septembre. À court de mots, rabattons-nous sur la conclusion de l’article du Times d’Asie cité précédemment.


« [...] L’Inde souffre depuis des années de ses interrogations sur la véritable nature des relations américano-pakistanaises. Après le 11 septembre, New Delhi [la capitale indienne] s’attendait à ce que Washington s’en prenne au Pakistan, reconnu comme étant un centre nerveux d’extrémistes islamiques et de terrorisme dans la région. Au lieu de cela, les États-Unis vinrent au secours de ce qui était alors clairement un État défaillant gouverné par une dictature militaire évidente. Même après que l’implication des services secrets pakistanais dans l’affaire du 11 septembre ait été exposée, les États-Unis furent non seulement indulgents mais leur offrirent aussi un support exceptionnel. Comme résultat, les stratèges indiens ont maintenant peine à réfuter les arguments de théoriciens de la conspiration qui prétendent que la ˝guerre contre le terrorisme˝ n’est qu’un faux prétexte et que le 11 septembre fut organisé par Islamabad [capitale pakistanaise] avec l’aide d’Al Qaeda, à la demande des américains, puisque les néo-conservateurs au pouvoir aux États-Unis avaient besoin d’un motif pour satisfaire leur agenda impérialiste. Il y avait autrefois peu de gens en Inde pour supporter ces idées aussi farfelues; mais apparemment, les temps changent. Il y a tellement de divergences et d’incompatibilités dans la version officielle américaine que même les théories de conspiration les plus incroyables commencent à gagner en crédibilité. » Lirons-nous bientôt de tels articles à travers nos médias occidentaux? Certes, de rares exceptions commencent à se glisser ici et là. À titre d’exemple, citons cet extrait d’un éditorial canadien dans le Winnipeg Sun, édition du 13 avril 2007.


« Contrairement aux ‘patriotes’ qui tentent d’utiliser la mort de nos soldats en Afghanistan pour étouffer le débat sur l’implication du Canada dans la guerre contre la terreur, je suggère que lorsque de nouvelles preuves se présentent, nous serions en fait des lâches de les ignorer simplement parce que nous avons perdu des troupes sur le terrain et qu’en conséquence, nous sommes engagés aveuglément envers la mission.


Et de nouvelles preuves s’accumulent autour de nous, sans doute assez solides pour déclarer que toute la guerre contre la terreur est une fraude indéniable.


Virtuellement ignorés par les médias populaires, les américains ont mis cartes sur table cette année par le biais d’une nouvelle loi irakienne sur le pétrole, qui fait en ce moment son chemin à travers le parlement irakien.


La loi contre laquelle des dizaines de milliers d’irakiens ont protesté lors d’une marche pacifique lundi, appelant à l’expulsion immédiate des forces des États-Unis transférerait le contrôle de l’une des plus importantes réserves de pétrole de la planète de Bagdad à Big Oil, concrétisant enfin ‘la récompense’ dont le vice-président Dick Cheney avait notoirement fait la mention en 1999 alors qu’il était CEO [président directeur-général] de Halliburton [géant américain de services pétroliers]. [...]


Pendant que les États-Unis débattent que l’accord sur le pétrole offrira aux irakiens une opportunité d’atteindre la ‘liberté et la stabilité’, le Comité International de la Croix-Rouge rapporte cette semaine que des millions d’irakiens se trouvent dans une situation désastreuse qui continue de se détériorer, avec ‘des mères suppliant que quelqu’un récupère les cadavres répandus dans la rue pour épargner à leurs enfants l’horreur de les apercevoir au retour de l’école’.


Quatre ans après l’invasion, il devient très clair que l’Irak a été ‘pacifié’ dans le seul but d’une agression économique. [...]


L’Afghanistan, pendant ce temps, a fourni aux États-Unis un point de débarquement militaire stratégique en Asie centrale (ce que les défendants de la ‘suprématie américaine’ avaient demandé dans les années 90), et il fut discrètement rapporté en novembre que les plans d’un pipeline de gaz naturel évalué à 3,3 milliards de dollars étaient accélérés pour ‘aider l’Afghanistan à devenir un pont énergétique dans la région’.Au moment où de nombreux américains (incluant des académiciens et d’anciens hauts responsables du gouvernement des États-Unis) questionnent même les faits physiques du 11 septembre et contestent sérieusement la thèse du ‘militantisme islamique’, alors que les médias sont cérébralement plus inactifs qu’ils ne l’ont jamais été de notre vivant, maintenant n’est pas le moment pour le nationalisme extrémiste et la confiance aveugle dans les agissements de Cheney, George W. Bush et Robert Gates.


Nos jeunes hommes valent mieux que cela – n’est-ce pas, M. Harper? »


Un autre aspect relatif au 11 septembre, qui en intrigue d’ailleurs plusieurs, est celui de la découverte d’une quantité importante d’or dans un tunnel de livraison sous le Building 5 du World Trade Center. Examinons à ce propos un extrait d’article du New York Daily News paru le 1er novembre 2001.


« Des travailleurs de ˝Ground Zero˝ ont déterré hier soir un trésor d’or enfoui et caché pendant des semaines sous les ruines du World Trade Center.


Pendant qu’une petite armée d’agents fédéraux équipés de fusils à haut calibre et d’armes automatiques montaient la garde, des policiers municipaux et des pompiers ont rempli deux camions blindés de la Brink avec la matière prisée, rapportent des sources.


Les sources affirment que l’or a été retrouvé dans un tunnel de livraison sous le Building 5.


˝Ils sortent l’or au moment où l’on se parle˝, a dit une source hier soir. ˝Ils ont fait venir des policiers supplémentaires.˝Il n’était pas immédiatement clair quelle quantité d’or avait été retrouvée hier soir ou exactement quelle quantité se trouvait enfouie sous le complexe après les attaques du 11 septembre.


La Banque de Nouvelle-Écosse, dont le siège social est situé à Toronto, a déclaré que sa voûte située sous le Building 4 contenait à elle seule plus de 200 millions de dollars en or et en argent. La porte-parole de la Banque, Pam Agnew, ne savait pas immédiatement si une partie de cet or avait été retrouvée hier soir. [...]


Au cours des derniers jours, des travailleurs de la construction dirigés par des agents fédéraux se sont frayés un chemin jusqu’au tunnel de livraison situé sous le complexe.Les responsables ont finalement rejoint l’or en accédant à ce tunnel, hier, après que les travailleurs eurent retiré un camion de dix roues, plusieurs voitures écrasées ainsi que des amas de débris.Aucun corps ne fut retrouvé au cours de cette opération.


Alors que les travailleurs approchaient de l’or, hier, les autorités commencèrent à interdire l’accès à la portion nord de ˝Ground Zero˝ et des agents du FBI et des services secrets vinrent se joindre aux policiers et aux pompiers sur le site.˝Si j’avais tenté de descendre là-bas, ils m’auraient tiré dessus˝, a dit un travailleur de la construction qui fut écarté du tunnel. [...]»


Tout d’abord, n’est-il pas légitime de se demander pour quelle raison cet or ne se trouvait plus dans sa chambre forte mais bien dans un tunnel de livraison? Rappelons que malgré des incendies majeurs et la chute de débris directement sur les Buildings 4 et 5, ceux-ci survécurent néanmoins au 11 septembre. Il est dès lors peu probable que les lingots aient été expulsés hors de leur voûte souterraine pour aboutir dans un tunnel de livraison puisque les édifices au-dessus ne s'étaient pas effondrés.


De plus, du fait que les agents fédéraux dirigèrent les travaux de recherche jusqu’à ce tunnel, comme l'a rapporté le New York Daily News, et qu’ils se mirent à restreindre l’accès à cette section du site avant même d’avoir accédé à l’or, ceci n’implique-t-il pas que ces agents savaient pertinemment où chercher, et qu’ils savaient qu’ils retrouveraient l’or à cet endroit précis?


Forcément, cet or devait être en mouvement lorsque les tours jumelles s’écroulèrent le 11 septembre, et il semble que les agents fédéraux en furent informés. Le fait qu’aucun corps ne fut découvert à cet endroit indique d’ailleurs que quiconque tentait de transporter l’or fut averti de l’imminence du danger et put s’échapper sans cette portion de l’or qui fut ensuite récupérée. Évidemment, rien n’exclue qu’une quantité supplémentaire d’or puisse avoir été dérobée avec succès avant la catastrophe.Ceci dit, il demeure étrange qu’une telle quantité d’or ait été retrouvée dans ce tunnel de livraison. Alors que certaines estimations évaluent la valeur de l’or qui se trouvait sous le World Trade Center jusqu’à 200 milliards de dollars, le service de nouvelles CNS News rapportait quant à lui au lendemain des attaques que deux des plus importantes réserves d’or au monde se trouvaient sous les édifices en ruines, dont l’une d’elles aurait eu une superficie équivalant à la longueur de deux terrains de football et contenait plus d’or que toute autre voûte sur terre. Dans tout crime, l’argent n’a-t-il pas toujours été le motif numéro un? Ne doit-on pas tenir compte de ces éléments lorsqu’on considère les attaques du 11 septembre? N’est-il pas envisageable que quelqu’un ait voulu tirer un profit financier à travers tout ce chaos?
Jetons ensuite un oeil sur un volet légèrement plus connu du 11 septembre. En effet, plusieurs personnes auront possiblement entendu parler de la subite augmentation d’achats de ˝put options˝ dans les jours précédant les attaques. Expliquées simplement, les ˝put options˝ sont un type de transaction boursière utilisé lorsqu’un investisseur croit que la valeur d’un titre s’apprête à chuter. Lorsqu’effectivement, la valeur du titre sur lequel on place les ˝put options˝ s’écroule dans les jours suivants, l’investisseur touche alors des profits.À ce sujet, voyons ce que rapportait le Chicago Tribune le 19 septembre 2001.


« Des régulateurs boursiers de partout dans le monde enquêtent à savoir si les terroristes impliqués dans les attaques de la semaine dernière ont réalisé des gains sur les marchés financiers, possiblement en achetant des options sur les titres d’United Airlines, Boeing, American Airlines et d’autres compagnies en sachant que leurs prix chuteraient.


Des négociateurs boursiers affirment qu’un volume étrangement élevé de transactions d’options juste avant les attaques sur AMR Corp, parent d’American, et UAL Corp., parent de United, en particulier, ont généré d’énormes profits après que les terroristes aient écrasé des avions appartenant aux deux lignes aériennes contre le World Trade Center et le Pentagone.


Le Chicago Board Options Exchange a déclaré mercredi qu’il enquêtait sur les achats d’options avant les attaques. [...]


Un négociateur de Chicago a affirmé que l’augmentation importante d’achats d’options est la preuve que des gens étaient au courant du désastre imminent.


˝Quelqu’un le savait, que ce soit un courtier ou quelqu’un qui connaissait ces types, ou il s’agit de l’une de ces cellules terroristes˝, a dit Jon Najarian, fondateur de Mercury Trading, qui se spécialise en options boursières à Chicago.


Si les enquêteurs découvrent des preuves que les terroristes ont tenté de profiter de la chute des prix des actions, cela pourrait devenir utile pour identifier ceux qui se trouvent derrière l’attaque et pour geler leurs avoirs financiers, affirment les experts. [...]


De toute manière, quelqu’un s’est servi en quantité extraordinaire d’un outil financier appelé ˝put options˝ dans les jours précédant l’attaque. [...]


Le 6 septembre, le volume des ˝put options˝ sur United Airlines était de 3150, soit plus de quatre fois son volume quotidien moyen pour l’année en cours, selon les données de Options Clearing Corp. Le volume des ˝put options˝ sur Boeing le 7 septembre s’élevait à 27294, plus de cinq fois sa moyenne quotidienne pour l’année en cours.La journée précédant les attaques, le volume des ˝put options˝ sur le titre d’American Airlines fut de 4516, près de 11 fois sa moyenne quotidienne pour l’année en cours.


L’industrie de l’assurance, également considérée comme étant durement affectée par les effets des attaques terroristes, a été le théâtre d’activités similaires avec les ˝put options˝. Citigroup, qui possède une importante branche dans le domaine de l’assurance, ainsi que le courtier d’assurances Marsh & McLennan Cos. ont accumulé un volume de ˝put options˝ anormalement élevé seulement quelques jours avant les attaques. [...]


Les acheteurs de ˝put options˝ ont réalisé d’énormes profits. Najarian, le négociateur de Chicago, a remarqué que 1535 ˝put options˝ achetés la journée avant l’attaque ˝permettait à l’acheteur de vendre 153 500 actions à 30 $˝. Lorsque la valeur du titre d’American (Airlines) chuta, le propriétaire de ces ˝put options˝ toucha 1,7 million de dollars.Plusieurs millions de dollars auraient été faits avec des ˝put options˝ semblables sur les marchés d’ici et d’ailleurs. [...]»


Clarifions d’abord un élément important. Quiconque connaît minimalement le fonctionnement des marchés boursiers sait qu’il est tout simplement impossible de transiger quoi que ce soit, titres ou ˝put options˝, sans avoir préalablement ouvert un compte en bonne et due forme auprès d’un courtier, ce qui implique de lui fournir des pièces d’identité et autres détails personnels et exhaustifs, valides et vérifiables. Il devient dès lors très aisé pour les enquêteurs, surtout gouvernementaux, de retracer tout investisseur.


Observons ensuite ce que rapportait le San Francisco Gate dans ce dossier deux semaines plus tard.


« Des investisseurs n’ont toujours pas réclamé plus de 2,5 millions de dollars de profits réalisés avec des options sur le titre d’United Airlines avant les attentats terroristes du 11 septembre, selon une source familière avec le domaine du marché des échanges.


L’argent non réclamé soulève des soupçons que les investisseurs dont les identités et les nationalités n’ont pas été rendues publiques étaient au courant de la venue des attaques.˝Habituellement, si une personne a une opportunité de ce genre, elle prend l’argent et se sauve en courant˝, a dit la source, qui parlait sous condition d’anonymat. ˝Peu importe la personne qui a fait ça, elle ne croyait pas que les marchés seraient fermés pendant quatre jours.˝˝Ça sent très mauvais.˝


[...]Les autorités locales et étrangères n’ont rendu publiques aucune des conclusions auxquelles elles sont parvenues et refusent de discuter de ce dossier. [...]


La source familière avec les transactions sur United [Airlines] a identifié la banque allemande Alex Brown, la division d’investissements bancaires américaine du géant allemand Deutsche Bank, comme étant la banque d’investissements utilisée pour acheter au moins une partie des options. Rohini Pragasam, porte-parole de la banque, a refusé de commenter. [...]»


Nous apprenons donc que les autorités étaient parvenues à des conclusions quant à l’identité des investisseurs, mais qu’elles refusèrent de les rendre publiques. Le dernier paragraphe nous indique également une première piste, celle-ci pointant vers une division d’investissements bancaires non pas arabe ni pakistanaise, mais plutôt occidentale germano-américaine pour être plus précis.Transportons-nous à nouveau deux semaines plus tard. Un article publié le 14 octobre 2001 dans le réputé The Independent britannique nous en apprenait encore plus sur cette banque allemande Alex Brown.


« Des spéculateurs d’actions n’ont pas réclamé 2,5 millions de dollars de profits réalisés suite à la chute du prix des actions d’United Airlines après les attaques du 11 septembre.Le fait que l’argent n’est toujours pas réclamé plus d’un mois plus tard a renouvelé la curiosité des investisseurs dans une histoire rejetée comme étant une coïncidence.Il est possible que les investisseurs, qui furent en mesure de prédire si habilement l’effondrement du prix de l’action, soient réticents de paraître comme s’ils tiraient profit de la tragédie. Mais les enquêteurs se demandent maintenant s’il n’y a pas une explication plus sinistre. [...]


De nouveaux détails sur les transactions qui ont généré des profits aussi importants suite aux attentats ont été divulgués. À l’embarras des enquêteurs, il a été révélé que la firme qui fut utilisée pour acheter plusieurs des ˝put options˝ dans lesquels un acheteur, en fait, mise sur la chute du prix d’une action sur le titre d’United Airlines était dirigée jusqu’en 1998 par ˝Buzzy˝ Krongard, aujourd’hui directeur exécutif de la CIA.Jusqu’en 1997, M. Krongard était président d’Alex Brown Inc., la plus ancienne firme d’investissements bancaires en Amérique. Alex Brown fut acquis par Bankers Trust, qui fut à son tour acheté par la Deutsche Bank. Dans son dernier emploi avant de démissionner pour occuper son poste de cadre supérieur à la CIA, il dirigeait la Bankers Trust un client d’affaires personnel d’Alex Brown, en charge de comptes et d’investissements de riches clients de partout dans le monde.Il n’y a pas de suggestions que M. Krongard était au courant de la venue des attaques. [...]


Ce n’est pas seulement les compagnies aériennes qui furent ciblées par des investisseurs remarquablement futés. L’un des plus importants locataires du World Trade Center était la banque d’investissements Morgan Stanley. Dans la première semaine de septembre, une moyenne de 27 contrats de ˝put options˝ fut achetée chaque jour sur leur titre boursier. Le total pour les trois jours précédant l’attaque fut de 2157. Merrill Lynch, un autre locataire du WTC, a vu 12 215 ˝put options˝ être achetés dans les quatre jours précédant les attaques, alors que les jours d’avant présentaient une moyenne quotidienne de 252 contrats. » Soyons objectifs et évitons de sauter aux conclusions. Après tout, on ne nous apprend pas que Buzzy Krongard lui-même fit l’achat de ces ˝put options˝, mais bien que les gens qui les ont achetés l’ont fait par l’entremise d’une banque que dirigea Krongard jusqu’en 1998. Notons tout de même qu’après trois années de services en tant que conseiller au directeur de la CIA, Krongard fut ensuite nommé directeur exécutif de cette même agence en mars 2001.


Signalons aussi au passage la coïncidence du départ d’un joueur clé de la Deutsche Bank immédiatement après les événements du 11 septembre, tel que rapporté par le New York Times le 15 septembre 2001.


« La Deutsche Bank A.G., la plus importante banque d’Europe, a annoncé que Mayo Shattuck III vient de renoncer à son poste de directeur de la division d’investissements bancaires des États-Unis, Alex Brown. [...]»


Quel synchronisme! Cette coïncidence, superposée au refus des enquêteurs de discuter du dossier des ‘put options’ ou de divulguer l’identité des investisseurs plus de sept ans plus tard, additionné aux volumes anormalement élevés de ‘put options’ sur les titres de compagnies ayant leurs bureaux dans les tours du World Trade Center, tout cela ne devient-il pas très étrange?


Ouvrons d’ailleurs une paranthèse pour observer l’opinion particulière de ce même Buzzy Krongard au sujet d’une éventuelle capture d’Oussama Ben Laden. Ses propos furent publiés dans le London Times du 9 janvier 2005.


« Le monde a peut-être avantage à ce qu’Oussama Ben Laden ne soit pas capturé, selon le directeur exécutif de l’Agence Centrale de Renseignements (CIA) récemment hors fonction. Si le terroriste le plus recherché de la planète est capturé ou tué, une lutte pour le pouvoir parmi ses subordonnés d’Al Qaeda pourrait déclencher une vague d’attaques terroristes, a affirmé AB Buzzy Krongard, qui a démissionné il y a trois semaines du troisième plus haut poste de la CIA.


˝On peut argumenter que nous sommes en meilleure position avec lui (au large)˝, a déclaré Krongard. ˝Parce que si quelque chose arrivait à Ben Laden, vous pourriez trouver beaucoup de gens qui rivaliseraient pour sa position en démontrant à quel point ils sont puissants en déclenchant une vague de terreur.


˝Krongard, un ancien investisseur banquier qui s’est joint à la CIA en 1998, a affirmé que le rôle de Ben Laden parmi les militants islamistes changeait. [...]»


Alors, M. Krongard prétend que si Ben Laden est capturé ou tué, la menace terroriste s’en trouvera accentuée. Pourtant, les gouvernements ne nous disent-ils pas que tant qu’il sera libre, la menace terroriste sera omniprésente?


Revenons sur ces fameux ‘put options’. Puisque personne ne pouvait prévoir que les tours du World Trade Center s’effondreraient, les terroristes ne faisaient évidemment pas exception à la règle. À ce moment, était-il logique pour ceux-ci d’aller jusqu’à placer des ˝put options˝ sur les titres des locataires du complexe, comme la banque Morgan Stanley par exemple?


À bien y penser, il ne semble d’ailleurs pas logique pour quiconque de s’exposer au grand jour en achetant des options boursières susceptibles de les relier directement aux attaques. À moins, bien entendu, de connaître les gens nécessaires pour avoir l’assurance de ne pas être dérangé par la suite. À toutes fins pratiques, c’est d’ailleurs précisément ce qui s’est produit. Les enquêteurs refusèrent de discuter de l’affaire et ne firent aucune arrestation dans ce dossier.


Toutefois, une autre piste intéressante s’avère digne de mention, malgré qu’elle n’ait reçut que peu d’attention au printemps 2002. Voici un extrait tiré du quotidien électronique new-yorkais Newsday, daté du 29 mai 2002.


« Dans une poursuite criminelle sur laquelle plane le spectre des attaques terroristes du 11 septembre, les procureurs ont révélé hier que de l’information confidentielle avait été découverte lors de la fouille des biens d’un ancien agent du FBI faisant prétendument partie d’un complot de négociateurs boursiers initiés.


La révélation sensationnelle a été faite par le procureur américain Kenneth Breen dans le Tribunal Départemental américain à Brooklyn lors de la mise en accusation de Lynn Wingate, qui fut placée en congé administratif par le FBI, et de l’ancien agent Jeffrey Royer pour avoir été impliqués dans un complot d’extorsion lié à des transactions boursières. [...]


Royer, 39 ans, qui a quitté le FBI en décembre 2001, est accusé d’avoir obtenu des informations confidentielles de l’agence pendant et après qu’il était employé par celle-ci, et de les avoir fournies à Amr I. Elgindy. Prétendu délateur de Wall Street ainsi que réputé vendeur d’actions boursières (put options), Elgindy a été accusé vendredi d’être au coeur du complot.


Sans élaborer en cour hier, Breen a toutefois déclaré que les données confidentielles découvertes constituaient des informations que Royer n’avait aucune raison légitime de posséder et qu’elles pouvaient mener à ˝quelque chose de plus sérieux˝.


L’accusation reproche aux accusés d’avoir participé à un complot de négociations boursières d’initiés dans lequel Royer a prétendument divulgué des informations confidentielles du FBI à Elgindy qui a ensuite réalisé des transactions en se basant sur ces informations. L’accusation mentionne également que lorsque Royer a quitté le FBI, il a continué d’accéder aux fichiers confidentiels du FBI par le biais de Wingate, 34 ans.Elgindy, 34 ans, était détenu sans possibilité de libération sous caution. Lors d’une audience à San Diego la semaine dernière, Breen a affirmé que la tentative d’Elgindy de liquider les comptes bancaires de ses enfants le 10 septembre pouvait ˝possiblement˝ signifier qu’il possédait ˝des informations privilégiées sur les attaques du 11 septembre et que, plutôt que de les rapporter, il tenta de tirer profit de ces informations˝.


L’avocate de la Défense, Jeanne G. Knight, s’est moquée de cette suggestion et a affirmé qu’elle constituait une tentative de la part des procureurs de salir la réputation d’Elgindy, un citoyen américain natif d’Égypte, avec des ˝insinuations de terrorisme˝. » N’est-il pas révélateur qu’Amr I. Elgindy, un négociateur boursier ayant des liens directs avec deux agents du FBI, ait désiré vider le compte de ses enfants la journée précédant le 11 septembre?



Selon le New York Times, le solde de ce compte s’élevait à 300 000 $. De plus, M. Elgindy affirmait à son courtier dans l’après-midi du 10 septembre que les marchés boursiers étaient sur le point de s’effondrer.


« [...] Pendant la conversation du 10 septembre, M. Elgindy avait prédit que l’indice industriel du Dow Jones, qui affichait environ 9600 à ce moment, allait bientôt s’écraser sous les 3000, a affirmé M. Breen. [...]»


Le dénouement de ce procès eut finalement lieu le 24 janvier 2005. Voici un extrait du reportage de l’Associated Press à ce sujet.


« Un ancien agent du FBI ainsi qu’un conseiller boursier par Internet ont été trouvés coupables lundi d’avoir utilisé des ordinateurs du gouvernement pour obtenir de l’information confidentielle qu’ils ont utilisée pour manipuler le marché boursier.


L’ancien agent Jeffrey Royer a été trouvé coupable de s’être livré à du chantage, coupable de fraude boursière, d’entrave à la justice et de soudoiement de témoin, pour avoir divulgué des détails sur des enquêtes du FBI et sur le passé criminel de dirigeants à Anthony Elgindy, un négociateur boursier basé à San Diego.


M. Elgindy a été trouvé coupable de s’être livré à du chantage, de fraude boursière et d’extorsion pour son rôle dans le complot. [...]


M. Royer a même informé l’analyste financier d’origine égyptienne sur une enquête du FBI à savoir s’il avait profité d’informations privilégiées sur les attaques terroristes du 11 septembre en vendant des actions qui se sont écroulées après les attaques, ont affirmé les procureurs. M. Elgindy n’a pas été inculpé dans cette investigation. [...]»


Autrement dit, un verdict de culpabilité fut rendu sur tous les chefs d’accusations principaux sauf sur les allégations relatives au 11 septembre, qui furent rejetées. Ne serait-il pas intéressant de savoir comment M. Elgindy avait pu prédire la chute des marchés boursiers une journée avant les attentats, si ce n’était par le biais de l’agent Royer, qui fut pourtant reconnu coupable de lui avoir divulgué des détails d’enquêtes du FBI?


Il va sans dire qu’une condamnation relative à l’utilisation d’informations privilégiées sur la venue des attaques du 11 septembre aurait eu pour effet d’incriminer non seulement M. Elgindy mais également le FBI en entier... ce qui expliquerait bien la raison pour laquelle le juge aura préféré ne pas s’aventurer en terrain aussi glissant.


Toujours est-il que le public se retrouve plus de sept ans après le 11 septembre sans connaître l’identité des investisseurs des ‘put options’, faute de coopération et de transparence de la part des enquêteurs et du gouvernement américain. Les indications nous permettent toutefois de tracer un profil ressemblant beaucoup plus à celui d’initiés ayant des liens avec les services secrets des États-Unis, qu’à celui d’extrémistes arabes se cachant dans les régions montagneuses d’Afghanistan.


Après tout, n’y a-t-il pas fort à parier que si les investigateurs avaient découvert qu’un certain Mohammed Al quelque chose, associé de Ben Laden, était le mystérieux détenteur des ˝put options˝, la découverte aurait aussitôt été révélée publiquement et les journaux l’auraient ensuite clamée haut et fort?


Mentionnons ici l’un des rares mais néanmoins importants développements de l’enquête sur ces ‘put options’ par la SEC (Securities and Exchange Commission Commission des Fonds et Actions boursières). N’ayant reçu que très peu d’attention, cette histoire fut rapportée par le San Francisco Chronicle dans son édition du 19 octobre 2001.


« Dans le but de simplifier son enquête sur les activités financières suspectées d’avoir des liens avec le terrorisme, la Securities and Exchange Commission a demandé hier aux firmes de placements de participer à un système de partage d’informations novateur impliquant des membres-clés de la communauté financière.


La mesure sans précédents, qui s’aligne avec d’autres demandes faites à l’industrie des services financiers dans la foulée des attaques du 11 septembre, apparaît comme un raffinement important dans les efforts fédéraux pour poursuivre la piste financière.


La SEC a précédemment refusé de commenter sur la nature et la portée de son investigation, mais il est évident que des nombres potentiellement élevés de transactions boursières sur des compagnies ayant été affectées par les attaques sont considérés comme méritant d’être examinés de près. [...]


Le geste d’hier de la SEC survient après une période de silence des autorités à propos de ses activités d’investigations. [...]Le système proposé, qui entrerait en fonction immédiatement, délègue utilement des centaines, sinon des milliers de joueurs-clés du secteur public. [...]


Dans un communiqué de deux pages émis à ˝toutes les entités reliées aux actions boursières˝ du pays, la SEC demande aux compagnies de désigner du personnel haut placé qui reconnaît ˝la nature délicate˝ du dossier, sur qui elle peut se fier pour ˝appliquer la discrétion appropriée˝ pour agir en tant qu’individus servant de ˝liens˝ entre les investigateurs du gouvernement et l’industrie. [...]»


À première vue, la manoeuvre peut paraître anodine. Toutefois, lorsqu’on entend Michael Ruppert, ancien policier de Los Angeles familier avec cette procédure, commenter le résultat direct de cette ‘délégation’ de personnel haut placé, certains morceaux du casse-tête prennent alors place. Voici donc les propos de Michael Ruppert, tirés de son livre intitulé Crossing the rubicon.


« [...] Lorsqu’une personne se voit déléguée dans une investigation criminelle, ou touchant à la sécurité nationale, il devient alors illégal pour cette personne de révéler publiquement ce qu’elle sait. C’est une manoeuvre brillante. En bout de ligne, ils [les délégués] deviennent des agents du gouvernement et sont contrôlés par les règles du gouvernement plutôt que par leur propre conscience. En fait, ils peuvent être jetés en prison sans aucune audience s’ils parlent publiquement. J’ai vu cette menace sous-entendue à plusieurs reprises lors d’investigations fédérales, des agents des services de renseignements et même des membres du Congrès qui sont liés si fermement par le sceau du secret et certains accords qu’ils ne sont pas en mesure de révéler des activités criminelles au sein du gouvernement par peur d’être emprisonnés. [...]»


Voilà qui pourrait bien expliquer pour quelle raison une étanche discrétion entoure le sujet des ‘put options’ depuis l’automne 2001. Par conséquent, c’est vers TBRNews, un service de nouvelles alternatives (non corporatif), que nous devons nous tourner pour tenter de lever le voile sur cette affaire.


« Entre le 26 août et le 11 septembre 2001, un groupe de spéculateurs identifié par l'American Securities and Exchange Commission [SEC] comme étant des citoyens israéliens a vendu ˝à découvert˝ une liste de 38 titres dont la valeur était raisonnablement prévisible de chuter suite aux attaques qui allaient bientôt survenir. Les spéculateurs ont opéré sur les marchés boursiers de Toronto, Canada, et de Frankfurt, Allemagne, et leurs profits ont été chiffrés spécifiquement ˝dans les millions de dollars˝. [...]


Lynn Howard, une porte-parole du Chicago Board Options Exchange (CBOE), a précisé que l’information sur ceux qui avaient effectué les transactions avait été disponible immédiatement. [...]


Howard poursuivit, ˝Le système est si intelligent que même si une nouvelle survient et déclenche un événement sur le marché, on peut retourner dans le temps et les paramètres peuvent être modifiés pour s’ajuster à ce qui nous intéresse. C’est un système très astucieux et instantané. [...] La firme qui effectue les transactions et qui est membre doit avoir de l’information vérifiable sur le client sous la règlementation ‘Connaître votre client’ (et nous partageons toute l’information avec la SEC)˝.


Compte tenu de tout cela, au minimum le CBOE ainsi que les régulateurs du gouvernement qui dirigent les investigations secrètes connaissent depuis un certain temps l’identité de ceux qui ont placé les ‘put options’ sur un total de 38 titres dont on pouvait raisonnablement anticiper l’abrupte perte de valeur suite à une attaque similaire à celle du 11 septembre. Le silence du côté des investigateurs pourrait signifier plusieurs choses : soit les terroristes sont responsables pour les ‘put options’ placés sur les titres listés, ou alors d’autres personnes que les terroristes possédaient des informations sur la venue de l’attaque et ont utilisé celles-ci pour récolter un bon magot sur le dos de la tragédie. [...]


Il a été rapporté par le Centre Interdisciplinaire, une équipe de spécialistes en contre-terrorisme impliquant des anciens agents des services de renseignements israéliens, que des initiés ont réalisé des profits de près de 16 millions de dollars en vendant ˝à découvert˝ des titres d’American et d’United Airlines, les deux compagnies aériennes utilisées dans les attaques, et de la firme d’investissements Morgan Stanley, qui occupait 22 étages dans le WTC.


Apparemment, aucune des transactions douteuses n’a pu mener jusqu’à Ben Laden puisque ce sujet de nouvelles s’est discrètement éclipsé, laissant plusieurs personnes à se demander si elles ne menaient pas à des firmes ou à des agences de renseignements américaines.


La plupart des transactions passèrent d’abord par la Banque Allemande A-B. Brown, une firme présidée jusqu’en 1998 par A.B. ‘Buzzy’ Krongard, qui est par la suite devenu directeur exécutif de la CIA. [...]» N’est-il pas anormal que plus de sept ans après les événements, cet article provenant d’un service de nouvelles alternatives soit celui qui se rapproche le plus de l’identité de certains individus ayant effectué les transactions boursières suspectes? Alors qu’il est indiscutable que la crédibilité des services de nouvelles alternatives n’est généralement pas aussi reconnue que celle des médias corporatifs, que ce soit à tort ou à raison, il apparaissait néanmoins important de citer cet article puisqu’il semble être le seul à indiquer une origine probable aux fameux ‘put options’, soit un groupe de spéculateurs israéliens. Nous reviendrons d’ailleurs un peu plus loin sur le volet israélien.


Examinons ensuite cet article du Washington Post, daté du 8 novembre 2001, qui rapportait que le propriétaire de la maison de courtage First Equity Enterprises, dont les locaux étaient situés au quinzième étage de la tour Sud du World Trade Center, fut accusé de s’être enfui avec plus de 100 millions de dollars appartenant à des investisseurs.


« Plus de 100 millions de dollars provenant de comptes gérés par une maison de courtage du World Trade Center ont été déclarés manquants dans les jours suivant les attaques terroristes, selon une poursuite judiciaire.La poursuite déposée par Dirk Karreman, de Queensland en Australie, accuse le propriétaire Andre Koudachev de First Equity Enterprises et d’autres administrateurs ˝d’avoir dépensé ou de s’être sauvé (avec l’argent) dans un endroit inconnu présentement˝.


Les 108 millions de dollars appartiennent à 1400 investisseurs de 14 pays, ont rapporté plusieurs médias étrangers. [...]


Selon les documents remplis en cour mercredi, des administrateurs ont informé un investisseur 11 jours après les attentats terroristes que Koudachev avait disparu avec l’argent des investisseurs et qu’ils ˝ne le reverraient plus jamais˝. [...]


Koudachev est un citoyen russe qui a habité à Moscou pendant les deux dernières années, a dit son avocat, Nathaniel Marmur. Il a quitté New York peu de temps après les attaques du 11 septembre qui ont détruit les bureaux de la maison de courtage du 15e étage du Trade Center. [...]»


Le quotidien allemand Der Spiegel abordait quant à lui le sujet de manière plus directe.


« Les voleurs furent aussi téméraires que rusés. Peu avant leur fuite du World Trade Center le 11 septembre, les administrateurs de monnaie étrangère de la First Equity Enterprises se sont enrichis de 100 millions de dollars.


La peur et le chaos régnaient dans le sud de Manhattan ce matin-là : de la fumée, des incendies, des gens qui hurlaient, des véhicules de secours, des policiers. Mais les individus entourant le patron de la First Equity, au 15e étage du World Trade Center, travaillaient vite et de manière précise, vidant fébrilement les comptes de leurs clients avant de quitter l’édifice. Leur prime : environ 225 millions de Deutsche Marks.Voilà les événements, pensent les investigateurs de New York, qui doivent s’être déroulés dans les minutes qui précédèrent l’effondrement de la tour Sud. Selon les rapports des médias américains, tout le personnel de la First Equity a réussi à quitter l’endroit en sécurité.


Toutefois, depuis le jour des attaques, le directeur et certains membres haut placés du personnel de la compagnie fondée il y a seulement quatre ans demeurent introuvables. Et les 105 millions de dollars également. [...]»


À ce jour, Andre Koudachev est considéré comme fugitif et se trouverait en Russie. Au total, huit administrateurs de la First Equity Enterprises et d’Evergreen International Spot Trading, une firme affiliée, ont finalement été trouvés coupables d’accusations reliées à une fraude fiscale s’élevant à plus de 100 millions de dollars. Étrangement toutefois, aucune mention ne fut faite à savoir si des informations privilégiées sur les attaques du 11 septembre furent utilisées dans le complot.


La fuite de Koudachev en Russie, immédiatement après les attaques, ainsi que le moment judicieusement choisi pour vider les comptes de leurs clients soulèvent pourtant certaines interrogations. Koudachev était-il au courant de la venue des attaques, ou avait-il été informé de l'effondrement des deux tours? Il semble que la justice américaine ne jugea pas utile de s’attarder sur le sujet, ou dans le cas contraire, que les médias ne le rapportèrent pas.Poursuivons avec une histoire parallèle similaire, impliquant également une somme de plus de 100 millions de dollars. Curieusement, d’énormes sommes d’argent furent brusquement acheminées à travers les ordinateurs du World Trade Center quelques instants seulement avant que les avions ne percutent les tours.


Voici ce que rapportait un article de l’agence de presse Reuters, le 17 décembre 2001.


« Des experts informaticiens allemands travaillent actuellement sans relâche pour faire la lumière sur une hausse significative inexpliquée dans les transactions financières complétées juste avant que deux avions détournés ne s’écrasent sur le World Trade Center à New York le 11 septembre.


Des criminels sont-ils responsables de la brusque augmentation des transactions par cartes de crédit qui furent acheminées à travers les systèmes informatiques du World Trade Center peu avant que les avions ne percutent les tours jumelles?Ou était-ce une coïncidence que des sommes d’argent anormalement élevées, possiblement plus de 100 millions de dollars, furent précipitées dans les ordinateurs pendant que le désastre se déroulait?


Chef de file mondial dans le recouvrement de données, la firme allemande Convar tente de répondre à ces questions en aidant les compagnies de cartes de crédit, les firmes de télécommunications et des comptables de New York à récupérer leurs archives sur des disques durs d’ordinateurs qui furent partiellement endommagés par le feu, l’eau ou une fine poussière.


Utilisant une technologie de déchiffrage au laser innovatrice pour accéder aux données sur les disques durs des ordinateurs endommagés, sur les systèmes centraux retrouvés dans les décombres du World Trade Center et dans d’autres édifices écroulés aux alentours, Convar a récupéré des informations sur 32 ordinateurs supportant l’hypothèse des transactions malhonnêtes lors de la catastrophe.


˝Les soupçons sont que de l’information privilégiée sur les attaques fut utilisée pour exécuter des commandes sur des transactions financières et des autorisations en croyant pouvoir profiter du chaos pour, à tout le moins, bénéficier d’une bonne longueur d’avance˝, a dit Peter Henschel, directeur de Convar. [...]


˝Il pourrait s’avérer que les américains se soient laissé aller à une frénésie de magasinage la plus totale lors de ce mardi matin. Mais à ce stade-ci, il y a plusieurs transactions qui ne peuvent pas être expliquées˝, a dit Henschel.


˝Ce n’est pas seulement le volume mais également la taille des transactions qui fut de loin plus élevée qu’à l’habitude pour une journée comme celle-là. Il y a un doute qu’elles puissent avoir été planifiées pour tirer profit du chaos.˝ [...]


Richard Wagner, expert dans le recouvrement de données pour la compagnie, a affirmé que des transferts illégaux de plus de 100 millions de dollars avaient possiblement été complétés immédiatement avant, ainsi que pendant le désastre.˝Il y a un doute que certaines personnes aient profité d’informations privilégiées sur le moment approximatif où les avions s’écraseraient, dans le but de retirer des montants dépassant les 100 millions de dollars˝, a dit Wagner. ˝Ils croyaient que les enregistrements de leurs transactions ne pourraient pas être retracés après que les systèmes centraux aient été détruits.˝ [...]


˝Le taux de contamination est élevé. La fine poussière qui se trouvait partout dans le secteur a été compactée sous une forte pression dans les disques durs. Mais nous avons tout de même été en mesure de récupérer 100 pour cent des données sur la plupart des disques durs que nous avons reçus˝, (a dit Henschel).


˝Nous les aidons à découvrir le plus tôt possible ce qui s’est produit avec les ordinateurs le 11 septembre. Je suis certain qu’un jour, nous apprendrons ce qui est arrivé avec l’argent.˝ »


Plusieurs nouveaux éléments intéressants se retrouvent dans cet article. Notons d’abord qu’à ce jour, aucun résultat d’enquête n’a encore émergé publiquement dans ce dossier, en dépit du fait que le directeur de Convar affirmait en décembre 2001 avoir récupéré la presque totalité des données.Mais, le plus improbable dans cette histoire est l’hypothèse selon laquelle les terroristes auraient prévu de tirer avantage de la destruction de la centrale de traitement de cartes de crédit du World Trade Center. Pourquoi est-ce improbable? Parce que pour ce faire, les terroristes devaient d’abord avoir l’assurance que ces systèmes seraient détruits. Auraient-ils poussé l’audace jusqu’à désigner précisément au kamikaze sur quel étage de la tour celui-ci devait s’écraser? Faut-il mentionner une fois de plus que personne ne s’attendait à ce que les édifices s’effondrent, et que par conséquent, sans la destruction totale des tours, il devenait nécessaire que le Boeing percute précisément l’étage où était situé le système central pour l’anéantir.


En supposant que des terroristes arabes soient réellement derrière les attentats, à la base déjà magistralement complexes de par leur seul synchronisme, ne serait-il pas plus vraisemblable que ceux-ci aient été largement satisfaits de réussir à détourner les quatre avions et ensuite atteindre leurs cibles, plutôt que de s’encombrer en plus d’un volet de fraude financière téméraire digne des pires malfrats de la série 007?


Même pour un observateur objectif, une telle machination ne ressemble-t-elle pas davantage à l’oeuvre d’individus familiers avec les rouages des systèmes financiers américains, et surtout, d’individus au courant que les tours s’effondreraient?


Poursuivons en établissant un parallèle entre cette histoire et la suivante. Alors que l’article précédant traitait entre autres de la récupération des données sur les disques durs d’ordinateurs des tours jumelles, paradoxalement, le suivant vient semer un doute sur la version officielle du gouvernement, qui prétend qu’aucune des quatre ˝boîtes noires˝ des vols 11 et 175 s’étant encastrés dans le World Trade Center ne furent retrouvées. Vous comprendrez le parallèle bien assez tôt.


Au nombre de deux par avion, ces boîtes noires, spécialement fabriquées pour résister aux pires chocs et scénarios envisageables, servent à enregistrer les données de vols ainsi que les discussions dans la cabine de pilotage. Avant d’enchaîner avec l’extrait suivant, assurons-nous d’abord de la version officielle à ce propos en citant ce qui se trouve en page 456 du rapport de la commission d’enquête sur le 11 septembre.


« [...] En conformité avec les réglementations de la FAA, l’enregistreur de conversations dans le cockpit du vol United 93 a enregistré les 31 dernières minutes d’audio dans la cabine de pilotage par l’entremise de micros dans les écouteurs des pilotes ainsi que dans le panneau supérieur des instruments de bord. Celui-ci [enregistreur de conversations du cockpit] est le seul des quatre avions détournés à avoir survécu à l’impact et aux feux qui suivirent. Les CVRs (Cockpit Voice Recorder) et FDRs (Flight Data Recorder) des vols American 11 et United 175 ne furent pas retrouvés, et le CVR du vol American 77 fut gravement brûlé et non récupérable. [...]»


Cette annotation, inscrite en caractères minuscules en fin de rapport, est d’ailleurs la seule référence à ces boîtes noires non retrouvées. N’est-il pas curieux que sur un total de huit boîtes noires pratiquement indestructibles, seulement trois aient pu être récupérées (les deux enregistreurs du vol 93 et l’enregistreur de données de vol au Pentagone)?


Examinons maintenant cet extrait d’un article publié par l’AFP (American Free Press) le 12 décembre 2004.


« Un ouvrier de secours du 11 septembre est récemment sorti de l’ombre en affirmant que des agents du FBI lui avaient dit de ˝se la fermer˝ à propos de l’une des boîtes noires qu’un collègue pompier avait contribué à localiser à ˝ground zero˝, ce qui vient contredire la version officielle qu’aucun des enregistreurs de données de vol et de la cabine de pilotage n’ont été récupérés dans les débris des tours du World Trade Center (WTC).


Le pompier honoraire Mike Bellone affirme avoir été approché par des agents non identifiés de l’agence peu après que lui et son partenaire, Nicholas DeMasi, un pompier de New York à la retraite, eûrent retrouvé trois des quatre boîtes noires à travers les débris du WTC avant janvier 2002.Le duo avait d’abord révélé avoir découvert les enregistreurs de données dans un livre intitulé ˝Behind the scene : Ground Zero˝ publié en août 2003.


DeMasi a expliqué que les boîtes noires furent découvertes alors qu’il parcourait ˝ground zero˝ sur son véhicule tout-terrain (VTT) accompagné de trois agents fédéraux.Les responsables du FBI et du département des incendies de la ville de New York ont nié avoir retrouvé les enregistreurs de données de vol et de conversations.Bellone prétend maintenant que les agents étaient catégoriques sur la nécessité de conserver cette découverte confidentielle.


˝Ils m’ont confronté et m’ont dit de ne rien dire˝, s’est souvenu Bellone en faisant référence à l’une des trois boîtes rouge-orangées marquées de deux bandes blanches qu’il avait vue à l’arrière du VTT de DeMasi. ˝Je leur ai répondu, ‘Donnez-moi une bonne raison’. En voyant qu’ils en étaient incapables, je leur ai dit que je ne garderais pas le silence.˝


˝Pourquoi devrais-je? Je n’ai rien à cacher et rien à gagner. C’est la vérité, et Nick et moi maintenons notre version depuis le départ.


˝Bellone affirme que lui et DeMasi ne sont pas les seuls employés de secours à avoir vu les boîtes noires. Il dit qu’il existe plusieurs autres témoins et qu’il sait qu’ils ont été réduits au silence par des agents fédéraux. [...]


Interrogé à savoir si DeMasi et Bellone avaient été questionnés ou cités à comparaître, le porte-parole de la commission [d’enquête sur le 11 septembre], Al Felzenberg, a répondu ˝Je ne peux vous dire en ce moment s’il a été l’une des 1200 personnes avec qui nous nous sommes entretenus ou si le livre fait partie des innombrables que nous avons examinés. Nous avons exploré toutes les pistes, mais j’essaierai de savoir si nous avons parlé avec lui et je vous reviendrai là-dessus.


˝Bellone dit que les membres de la commission ne l’ont jamais contacté, ni DeMasi, et qu’ils ne leur ont jamais demandé de comparaître devant le groupe malgré le fait que leur livre fut publié bien avant le début des audiences. [...]


Les deux enregistreurs [de conversations et des données de vol] sont conçus pour résister à un impact énorme ainsi qu’à la chaleur. Les responsables du Comité national de la Sécurité des Transports (NTSB) affirment qu’ils doivent avoir survécu aux conditions du WTC.Et retrouver les boîtes noires après un écrasement semble être la procédure normale, selon le NTSB.˝Il est extrêmement rare que nous ne récupérions pas les enregistreurs˝, a dit le porte-parole du NTSB, Ted Lopatkiewicz. ˝Je ne peux me souvenir d’un autre cas où nous n’avons pas récupéré les enregistreurs.˝ [...]»


De plus en plus intéressant. Suite à cette histoire, nous devons d’abord déduire que seules deux hypothèses sont envisageables : soit Bellone et DeMasi disent vrai en prétendant avoir vu les boîtes noires, soit ils mentaient. Ajoutons qu’après vérifications, le rapport officiel de la commission sur le 11 septembre ne fait effectivement aucune mention de ces deux employés de secours. Une commission d’enquête digne de ce nom n’aurait-elle pas dû s’intéresser aux déclarations incroyables de ces individus?


Voici maintenant la raison du parallèle mentionné un peu plus tôt. Pour les besoins de la cause, partons de l’hypothèse selon laquelle Bellone et DeMasi mentent, ce qui conserve intacte la version du gouvernement américain voulant que les boîtes noires ne furent jamais retrouvées. Superposons ensuite à ceci l’histoire des données informatiques récupérées sur les disques durs endommagés et voyons où ceci peut nous mener.


Tout d’abord, il importe de rappeler que l’article de Reuters était demeuré vague sur l’emplacement d’origine des ordinateurs rescapés, à savoir si ceux-ci provenaient des tours jumelles elles-mêmes ou encore d’édifices connexes. Toutefois, dans les deux cas, l’invraisemblance de la chose peut être mise en lumière par un simple raisonnement. Dans un premier temps, si les ordinateurs se trouvaient dans les édifices voisins des deux tours, n’aurait-il pas été illogique de la part des terroristes de précipiter des transactions dans ces systèmes informatiques alors que les cibles des avions étaient les tours jumelles?


Suite à ce raisonnement, nous devons présumer, dans le but de pouvoir blâmer les terroristes pour ces transactions, que les ordinateurs en question étaient situés quelque part à l’intérieur des deux tours, logiquement à un endroit vulnérable d’être atteint par les avions, puisque présumées, une partie du plan des terroristes consistait à détruire ces systèmes informatiques pour permettre de réaliser impunément leur fraude. Forcément donc, les ordinateurs financiers devaient être situés dans les tours jumelles pour que les terroristes soient responsables du flux subit de transactions. Autrement, à quoi bon précipiter des millions de dollars dans les systèmes si ceux-ci, intacts, mèneraient ensuite directement aux coupables?


Par conséquent, ceci nous laisse devant l’absurdité sans équivoque de la situation suivante : il fut à la fois possible de récupérer dans les décombres les données informatiques des disques durs sur de minuscules et vulnérables circuits électroniques mais néanmoins impossible de retrouver aucune des quatre boîtes noires, pourtant conçues pour résister aux conditions les plus infernales.


Reste bien entendu la possibilité que les prétentions de Bellone et de DeMasi soient exactes, dans lequel cas...


Mais poursuivons cette analyse avec ce court extrait d’article provenant de l’Associated Press, publié le 16 septembre 2001 et corroboré par la BBC ainsi que par plusieurs autres médias, qui nous informait d’une trouvaille ahurissante.


« Le passeport de l’un des terroristes soupçonnés a été découvert près des ruines du World Trade Center, ont affirmé samedi les autorités alors que les travailleurs de secours passaient les débris au peigne fin, dans une recherche infructueuse de signes de vie.


L’assistant directeur du FBI, Barry Mawn, n’a pas révélé le nom sur le passeport ni d’autres détails, mais la découverte a provoqué des recherches intensives d’indices s’étendant sur les quadrilatères voisins des tours, qui furent détruites lors des attaques terroristes de mardi impliquant deux avions détournés. [...]»


Ainsi, il semblerait que l’on nous demande de croire que le passeport de l’un des terroristes survécût à la catastrophe à l’instar des disques durs des ordinateurs financiers mais qu’aucune des quatre boîtes noires supposément indestructibles ne fut aussi résistante. Encore faudrait-il vérifier sur quel matériel sont imprimés les passeports saoudiens, toujours est-il que l’on peut aisément imaginer l’un de ceux-ci être expulsé de la valise ou de la poche du terroriste, survivre à l’immense boule de feu produite lors de l’impact et finalement virevolter jusqu’à ce qu’il soit hors de danger, ne demandant plus qu’à être cueilli par un fin limier du FBI.Mais les boîtes noires, quant à elles? Perdues à jamais. Disparues. Volatilisées. Toutes les quatre!Ajoutons que, aussi incroyable que cela puisse paraître, le même scénario se reproduisait au Pentagone. Voici un court extrait du chapitre 2 du document ‘Monograph on 9/11 and terrorist travel’ présenté par la commission d’enquête sur les attentats.


« [...] Une ‘carte d’identité d’étudiant du Royaume d’Arabie Saoudite’ portant le nom de [Majed] Moqed a été retrouvée dans les décombres au Pentagone. [...]»


Alors qu’il était difficile de repérer des débris de l’avion lui-même, et que l’une des deux boîtes noires du vol 77 fut suffisamment endommagée au point de la rendre inutilisable, il semblerait que cette carte d’identité soit quant à elle demeurée en assez bonne condition pour qu’on puisse y lire le nom du terroriste Majed Moqed. Et où croyez-vous que cette information se trouvait dans le document de la Commission? En notes de bas de page, à la toute dernière page du chapitre, en caractères minuscules.Serons-nous ensuite surpris d’apprendre que le visa du terroriste Ziad Jarrah, qui se trouvait supposément à bord du vol 93, fut également retrouvé sur le site d’écrasement de Shanksville, en Pennsylvanie? Rappelons-nous les images prises dans ce champ; on pouvait difficilement y discerner le moindre débris. Il semblerait pourtant que le visa de Jarrah ait survécu à la catastrophe, comme le rapportait CNN.


« [...] La commission [d’enquête] a rendu publiques des photos des visas des terroristes incluant les restes calcinés du visa de Ziad Jarrah, retrouvé à travers les débris du vol United 93 près de Shanksville, en Pennsylvanie. [...]»


J’ignore ce que vous en pensez, mais de mon côté, ma décision est prise : je construirai ma prochaine maison à base de visas et de passeports saoudiens!


Egger Ph.