"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

10 février 2009

10 scénarii de ce qui a pu se passer le 11 Septembre 2001

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Parmi les tentatives pour classer les théories sur le 11 Septembre que j’ai vues, certaines éludent les problèmes ou dépeignent de manière inéquitable ce que les gens pensent. La plupart sont exposées en termes vagues. J’ai essayé de faire mieux en dressant une liste de 9 possibilités progressives qui, je crois, décrivent équitablement les opinions divergentes qu’ont réellement les gens(je me permets d’écarter ceux qui croient en une intervention divine ou extra-terrestre). Cela reste un exercice mental, mais j’espère qu’il aide à aiguiser notre logique.

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1 LA THEORIE OFFICIELLE
19 pirates ont planifié les attentats du 11 Septembre et ont exécuté leur plan en utilisant des couteaux et des sprays incapacitants pour prendre le contrôle d’avions, sans que cela nécessite d’aide extérieure en dehors du réseau de cellules terroristes de ben Laden/al Qaïda. En dépit d’avertissements indirects et de prédictions de la part d’enquêteurs et d’expert anti-terroristes avant le 11 Septembre, le gouvernement américain n’avait pas acquis ou synthétisé de renseignements assez utiles pour empêcher les attentats. En fait, il est plausible que les attentats n’aient pu être empêchés car les terroristes ont tiré parti de notre société libre et des faiblesses de notre système. En d’autres termes, les opposants devraient arrêter d’utiliser le 11 Septembre contre Bush ou quiconque. Les sceptiques du 11 Septembre se discréditent simplement tout seuls.

2 LA THEORIE DE L’INCOMPETENCE
Acceptant la théorie officielle, cette opinion ajoute qu’il est probable que les échecs pour se prémunir ou se défendre contre les attentats aient été dus à l’incompétence, voire à une négligence criminelle, de la part de la Maison-Blanche, du FBI, de la CIA, de la NSA et/ou d’autres agences de renseignement et d’application de la loi. Il est impensable que des agents du gouvernement américain aient intentionnellement laissé les attentats se produire, ou qu’ils aient consciemment échoué à réagir suite à des connaissances anticipées spécifiques. Ceux qui le pensent sont fous ou dépassent outrageusement les bornes. Néanmoins, cela vaut le coup de continuer à enquêter sur le 11 Septembre pour tirer au clair les raisons des échecs, en particulier pour permettre au gouvernement de fournir une meilleure protection dans le futur et de mener plus efficacement la guerre au terrorisme.
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C’est en fait ce qu’a sous-entendu la commission Kean, bien que le rapport de la Commission sur le 11 Septembre n’ait trouvé des ratés qu’à des niveaux peu élevés d’agences non militaires comme le FBI ou la FAA. Pendant leur mandat, les membres de la Commission ont fréquemment souligné qu’ils n’étaient pas là dans le but de trouver un coupable. Wesley Clark, Carolyn Maloney et quelques autres politiciens du parti démocrate ont exprimé une variante plus controversée de cette hypothèse, suggérant que les erreurs ont été faites à un haut niveau, ce qui les ramène à Bush et sa direction incompétente. Cette approche va généralement de pair avec un soutien énergique à la "Guerre contre le terrorisme", des appels à une plus grande "sécurité de la patrie", et à une critique de la tactique mise en place pour la guerre en Irak présentée davantage comme une diversion que comme une réelle tentative de destruction d’al Qaida.
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3 DOUBLE JEU SAOUDIEN, APATHIE DE BUSH
Comme dans le cas de figure n°1, les États-Unis ne s’attendaient pas à ce qui allait arriver. Mais un rôle beaucoup plus important et actif que celui admis jusqu’à présent est attribué au jeu d’influences des intégristes saoudiens, au moins dans le financement et le soutien apporté à al Qaida. La famille Bush ne souhaite pas que cette théorie prenne de l’ampleur parce qu’elle la mettrait en situation délicate étant donné les liens d’affaires privés de longue date qui l’unissait aux intérêts pétroliers saoudiens. C’est pourquoi Bush et ses partisans ont fait obstruction aux enquêtes sur le 11 Septembre, et il est possible que l’Administration ait aussi, avant cette date, écarté le FBI des pistes principales d’investigation comme service rendu à leurs clients saoudiens. Bien qu’il ait pu involontairement faciliter les attentats, le clan Bush aurait agi pour les en empêcher… s’il avait été assez intelligent pour deviner ce qui allait se passer.
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Ce point de vue est plus ou moins celui de Greg Palast dans son livre, "The Best Government Money Can Buy" ("Le meilleur gouvernement que l’argent peut acheter", NdT), et du film de Michael Moore "Fahrenheit 9/11". C’est également la philosophie sous-jacente des procès intentés par des avocats représentant les familles des victimes du 11 Septembre à l’encontre des intérêts saoudiens. Le sénateur Bob Graham, qui a co-dirigé en 2002 l’enquête du Congrès sur le 11 Septembre, a depuis identifié l’Arabie saoudite comme étant à l’origine du soutien financier apporté à al Qaida; bien qu’il ait obstinément omis de mentionner la connexion pakistanaise, bien plus explosive.
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VARIANTE 3a: TRAHISON TALIBANE, CONNEXION PAKISTANAISE
Au début de l’année 2001, Bush et ses collaborateurs écartaient la possibilité d’une attaque terroriste, ralentissant ainsi l’activité des enquêteurs sur ben Laden tout en envoyant de l’aide humanitaire en Afghanistan. Tout cela était fait pour faciliter l’instauration d’un dialogue officieux avec les Talibans. Mais lorsque les Talibans refusèrent un gouvernement unifié et un marché pour un pipeline, les États-unis leur déclarèrent qu’ils avaient le choix entre « un tapis doré ou un tapis de bombes ». Al Qaida a fini par frapper les Etats-Unis juste avant que Bush n’attaque les Talibans. C’est la position du best-seller de Dasquié et Brisard, « The Forbidden Truth ».("La vérité interdite", NdT)
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Beaucoup de chercheurs comme Paul Thompson, l’auteur de la Chronologie Complète du 11 Septembre, se sont concentrés plus particulièrement sur le rôle de l’armée pakistanaise et notamment sur l’agence de renseignement ISI, qui a engendré les Talibans dans les années 90 et a maintenu des liens étroits avec Al Qaida de même qu’avec la CIA jusqu’en 2001. Même d’après la version officielle, le Pakistan était le centre géographique pour l’organisation et la logistique du complot du 11 Septembre. En outre, l’ISI semble avoir financé directement les pirates de l’air présumés. Les chercheurs qui se sont penchés attentivement sur la connexion pakistanaise supposent que l’ISI a mené un double jeu, ou bien a agi comme sous-traitant d’un autre service de renseignement (peut-être la CIA) dans la préparation des pirates de l’air avant les attentats.
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4 SOUHAIT D’UN (19) PEARL HARBOR (« Laissons-le se produire»)
Bush et ses collaborateurs ont feint de ne rien voir au début de l’année 2001, espérant et attendant qu’une attaque se produise afin de mener à bien le plan de domination mondiale qu’ils ont eux-mêmes conçu dans leur « Projet pour un nouveau siècle américain » et qui aurait été impossible à mettre en place autrement. L’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak étaient prêtes bien avant le 11 Septembre. Les membres de l’Administration savaient vaguement(21) qu’une attaque d’Al Qaida se préparait; ils auraient même pu la provoquer (comme dans le cas de figure 3a) et ils se sont assurés qu’elle ne serait pas empêchée. En revanche, ils n’ont pas pris directement part aux attaques ou fait quoi que ce soit pour se compromettre. (Ceux qui adhèrent à ce point de vue émettent souvent l’hypothèse que les membres de l’Administration ont été surpris de voir à quel point les attentats avaient été horribles, et ont été choqués par l’effondrement des Tours du World Trade Center.) Cette position est populaire parmi les membres de « Democratic Underground » (une communauté en ligne de démocrates ou progressistes états-uniens comprenant 122 000 comptes, NdT), par défaut pour ceux qui soupçonnent le LIHOP (voir ci-dessous, NdT) mais pensent que les preuves sont insuffisantes.
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5 LIHOP TOTAL/LIHOP PLUS = "Letting It Happen On Purpose" ("laisser faire délibérément")
Comme dans la version officielle, les pirates étaient envoyés par al Qaida (réseau de cellules terroristes inspirées par ben Laden) pour mettre à exécution le plan du 11 Septembre. Toutefois, Bush et ses collaborateurs et/ou d’autres éléments appartenant au gouvernement américain, aux services secrets ou à d’autres organisations étaient au courant de la menace d’attentats et se sont assurés qu’ils auraient lieu, ceci dans l’intention d’exploiter un nouveau Pearl Harbor. Cette aide de la part d’initiés a pu inclure la protection des pirates présumés, l’obstruction des enquêtes du FBI, la démission de la défense aérienne, une désertion volontaire des dirigeants pendant les attaques, et probablement l’invention d’autres excuses pour ne rien faire, comme « nous faisions seulement un exercice militaire et il a été corrompu par des scélérats ». C’est, au minimum, la position de Michael Ruppert, de David Ray Griffin et de la branche principale du Mouvement pour la Vérité sur le 11 Septembre.
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VARIANTE 5a, LIHOP PLUS:
Les initiés ont pris en charge d’autres étapes de réalisation du complot du 11 Septembre pour garantir son succès (pourquoi laisser quelque chose de si important aux mains d’amateurs?), par exemple en infiltrant et en aidant les pirates de l’air, probablement même en les remplaçant par des doublures loyales ou en assurant la conduite des avions (ou des drones) par contrôle à distance, ou encore en faisant toute chose considérée comme nécessaire.
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POUR TOUT VOUS DIRE :
Je pense que l’hypothèse la plus vraisemblable est celle d’un coup monté de l’intérieur qui s’est servi d’un « authentique » complot terroriste. Au cours de la période entre le projet Bojinka de 1996 et le 11 Septembre lui-même, le rêve islamiste originel de faire s’écraser des avions sur des cibles américaines a été perverti et mené à terme par des cerveaux au sein de l’élite du pouvoir états-unien. C’est la voie logique pour laisser une puissante traînée de preuves indiquant la direction des pigeons. Le complot idéal aurait consisté à fabriquer un pigeon qui pensait sincèrement avoir commis le crime – comme Marinus van der Lubbe, l’homme qui se rendit fièrement à son exécution pour avoir incendié le Reichstag (parlement Allemand) en 1933, bien qu’il n’y ait réellement aucun doute sur le fait que c’étaient les nazis eux-mêmes qui y avaient mis le feu.
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6 OPERATION NORTHWOODS 2001 MIHOP = « Déclenchement délibéré »
Il n’y avait pas de pirates de l’air. L’affaire entière était planifiée bien avant 2001 et finalement exécutée de l’intérieur par des membres des services de renseignement américains et/ou le clan Bush. Ces derniers ont mené leur opération sous fausse-bannière en se servant de pigeons ou d’une fausse liste de coupables. Les avions étaient probablement pilotés par un système de contrôle à distance, ou ont été remplacés à mi-parcours par des avions pilotés à distance. Les exercices de guerre simulant les attaques réelles ont eu lieu le 11 Septembre de manière à embrouiller une grande partie des militaires et fournir une version de secours dissimulant la vérité. Toute l’histoire aurait aussi bien pu être élaborée à Hollywood, et en fait avait déjà été présentée au public dans des productions hollywoodiennes comme l’épisode pilote de « Au coeur du complot » en mars 2001, « Couvre-feu » (1998), « Au revoir, à jamais » (1996) et autres films. En fait, de tels films pourraient avoir été utilisés volontairement comme une préparation à la propagande. C’est la conclusion des auteurs Mamadou Chinyelu, Webster Tarpley, John Leonard et d’autres.
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7 LE REGNE DU NWO (« New World Order »)
Le point de vue est similaire à celui de Operation Northwoods 2001, mais les cerveaux du complot ne sont pas de simples «éléments au sein du gouvernement des États-Unis » mais l’élite des dirigeants mondiaux – un noyau radical parmi eux a décidé, en tant que groupe, de mettre en place un incident leur permettant d’accroître leur contrôle sur le Zeitgeist du monde. Le 11 Septembre permet à leurs émissaires de s’emparer de ressources capitales, de remodeler le monde, d’abandonner les façades démocratiques et de transiter vers un féodalisme de trusts financiers. Le dépeuplement mondial est probablement l’un de leurs objectifs ultimes. Les membres du clan Bush ne sont que des hommes de main de second ordre, qui pourraient ne pas avoir été mis au courant des détails du 11 Septembre à l’avance. Les acteurs importants, eux, dirigeaient la propagande avant et après le 11 Septembre pour que cela fonctionne. C’est l’approche de Chaim Kupferberg, Michel Chossudovsky et Don Paul.
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8 LIGUE REBELLE / NEO-CONSERVATEURS
Bush et ses associés se sont eux-mêmes fait avoir par un groupe de néo-conservateurs radicaux au sein du complexe des services de renseignement et de l’armée, qui ont tenté ou même réussi à réaliser un coup d’Etat. C’est ainsi que j’interprète les opinions de Larouche et de ses partisans, de Thierry Meyssan, et d’autres. Tarpley s’oriente aussi dans cette direction.
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NOTE SUR LES DEMOLITIONS :
Les scénarios 5a à 8, qui sont tous inclus dans « la théorie du coup monté de l’intérieur », peuvent ou non inclure l’idée que les bâtiments du World Trade Center ont été détruits par des charges explosives placées à l’avance. Alors que la théorie de la démolition (pour ceux qui y croient) est considérée comme une preuve que le 11 Septembre était un coup monté de l’intérieur, on peut facilement croire à un coup monté de l’intérieur ne nécessitant pas les démolitions. Ceux qui adhèrent à la version du coup monté de l’intérieur avec démolition se concentrent généralement sur 2 sortes de motifs. L’une se fonde sur la théorie des opérations psychologiques (« psyops »): la vision carrément biblique des tours s’effondrant provoque un choc encore plus fort que l’impact des avions. Elle traumatise les centaines de millions de personnes qui y assistent en direct à la télévision, les rendant bien plus sensibles au conditionnement mental de la représentation d’un nouvel ennemi et d’une éternelle « guerre contre le terrorisme ». L’autre groupe de motifs émane d’un monde ordinaire bassement matérialiste: les immeubles étaient démodés et remplis d’amiante, et leur destruction en règle aurait coûté des milliards ; les propriétaires ont ramassé un beau paquet d’argent grâce à leurs assurances; la destruction du WTC a stimulé par la suite de nouveaux projets de développement pour Manhattan; les dossiers gênants stockés dans le bâtiment 7 ont été détruits ; etc.
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9 THEORIES DU TROISIEME ETAT
Différentes théories, habituellement avancées par des chercheurs isolés, ont mélangé et assorti les arguments pour faire reposer la responsabilité principale sur la Chine, la Russie, l’Allemagne nazie, ou d’autres. Ce qui donne parfois d’étranges combinaisons, allant jusqu’à suggérer, pour l’une d’elles, que le gouvernement Canadien était directement impliqué dans l’enrayement de la défense aérienne nord-américaine. Jusqu’ici, la plus importante des théories du troisième état était celle avancée par Cheney et beaucoup de ses alliés néo-conservateurs, qui ont postulé une connexion directe avec l’Irak. Bien qu’ils aient pour la plupart cessé de soutenir cette idée, cette dernière a eu un impact fatidique en tant que justification de l’invasion de l’Irak en 2003. Les sondages montrent encore chaque fois que beaucoup d’Américains pensent que le régime de Saddam Hussein est impliqué dans les événements du 11 Septembre.
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Par ailleurs, l’autre théorie du troisième état la plus répandue fait reposer la responsabilité principale sur Israël ou, plus vaguement, sur « les sionistes » qui sont supposés diriger le gouvernement des États-Unis. Eric Hufschmid et Christopher Bollyn ont avancé l’opinion selon laquelle Israël n’était pas simplement complice d’un complot plus vaste dirigé par les États-Unis, mais a été véritablement celui qui fit en sorte que le gouvernement états-unien n’ait rien vu venir, afin d’engendrer une guerre mondiale entre le monde musulman et l’Occident, et d’organiser la destruction des pays arabes ennemis. L’idée selon laquelle Israël a fait en sorte que les attentats se produisent semble très répandue dans le monde arabe.
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Si vous pensez toujours que l’axe du complot était à l’intérieur de l’armée et des services secrets américains, allez aux cas de figure 5 à 7. Pour l’Arabie saoudite ou les Talibans, allez au cas 3. Pour al Qaida en tant que réseau agissant seul, sans le support d’aucun état, allez aux cas 1 ou 2.
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10 « NE SAIT PAS »
Plus de 4 ans après les attaques, la communauté de chercheurs sur le 11 Septembre doit encore établir un véritable rapport collectif et une base de données commune, et elle semble incapable de faire face à un nombre persistant d’erreurs discréditées depuis longtemps et d’exagérations. (Pour citer seulement quelques exemples représentatifs des textes d’origines douteuses qui encombrent les écrits de nombreux sceptiques du 11 Septembre : - le passeport magique d’un pirate présumé, prétendument trouvé par un policier au World Trade Center pendant les attaques, était attribué à Satam Al-Suqami, et non à Mohammed Atta. - L’équipe de la FEMA (l’Agence Fédérale des Situations d’Urgence, NdT) dirigée par Tom Kenney, des pompiers du Massachusetts, ont été envoyés à New York le mardi et non le lundi (10 septembre) comme il l’a faussement annoncé sur CBS. - Le seul élément « prouvant » que Condoleezza Rice a délivré le 10 septembre l’avertissement « ne prennez pas l’avion » au maire de San Francisco Willie Brown, était un appel anonyme lors d’une émission de radio. - Marvin Bush n’a pas dirigé ou supervisé le système de sécurité du World Trade Center; il était actionnaire dans une entreprise sous-traitante relativement mineure).
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Certains se sont précipités pour décrire des scénarios complets d’évènements donnés, qui semblent prendre en compte tous les faits, mais qui restent peu probables et ne peuvent pas être prouvés. Les chercheurs, les citoyens et même les législateurs manquent de pouvoir pour faire présenter des archives ou faire comparaître des témoins qui pourraient répondre aux questions pertinentes. Le gouvernement a détruit ou supprimé des preuves, intimidé les informateurs, et se satisfait pleinement de voir le 11 Septembre enveloppé de brume et de poussière. Beaucoup de protagonistes ont leurs propres raisons pour nous arroser de désinformation, parmi lesquels : les agences des États-unis et d’autres pays; les hauts fonctionnaires cherchant à se protéger ou à se faire mousser; les corporations et beaucoup de gens à l’intérieur des médias de masse; des auteurs opportunistes; et peut être des faux informateurs et des faux témoins. La pire tentation est de déclarer l’affaire close à la faveur de son scénario favori, avant d’avoir la preuve réelle en main.
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En tant que sceptiques authentiques, nous devons continuer à prouver et rectifier, et nous devons, bien sûr, continuer à nous battre pour une enquête indépendante et une divulgation – au moment même où nous travaillons sur des approches politiques plus larges pour traiter le fait que le gouvernement américain ne révélera jamais toute la vérité sur le 11 Septembre, avant que le peuple ne l’impose.
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Nicholas Levis