"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

5 février 2009

Israël, alliée de l’Amérique

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Il semblerait plus sage, avant d’entreprendre ce volet, de d’abord dissiper toutes éventuelles interprétations erronées en mentionnant que l’auteur de ces lignes n’entretient aucun sentiment anti-sémite et condamne d’ailleurs le racisme et la discrimination sous toutes leurs formes. Le but de cet ouvrage, qui consiste à examiner un maximum d’informations relatives aux attaques du 11 septembre, représente l’unique raison pour laquelle les prochains articles seront cités.

Puisqu’il est relativement fréquent que des gens soient accusés à tort de véhiculer des valeurs antisémites, il appert dès lors essentiel de spécifier que tel n’est pas le cas ici.

Ceci dit, il serait difficile de passer sous silence certains éléments laissant planer un doute sur la possibilité d’une quelconque implication israélienne dans les attaques, ou à tout le moins, que certains d’entre eux possédaient des informations privilégiées sur la venue des attentats. En effet, alors que l’un des articles précédants avançait qu’un des groupes d’individus ayant placé les fameux ‘put options’ était d’origine israélienne, le prochain extrait nous transporte quant à lui directement en Israël.

Rapportée le 26 septembre 2001 par le Haaretz, l’un des trois plus importants quotidiens nationaux du pays (et reprise par le Washington Post), cette nouvelle nous apprend qu’au moins deux employés de la société de messagerie instantanée israélienne Odigo reçurent un avertissement plutôt particulier tout juste avant les attaques.


« Odigo, le service de messagerie instantané, affirme que deux de ses employés ont reçu des messages deux heures avant l’attaque sur les tours jumelles, le 11 septembre, prédisant que l’attaque allait se produire, et la compagnie a coopéré avec les forces de l’ordre israéliennes et américaines, incluant le FBI, pour tenter de découvrir l’expéditeur original du message qui prédisait l’attaque.

[...]˝Je n’ai aucune idée pourquoi le message a été envoyé à ces deux employés, qui ne connaissent pas l’expéditeur. C’était peut-être simplement quelqu’un qui blaguait et il s’est avéré qu’ils ont accidentellement eu raison. Et nous ne savons pas si nos informations ont été utiles dans quelques arrestations que le FBI a effectuées˝, a dit [le président de la société, Micha] Macover. [...]

Odigo protège habituellement ardemment la vie privée de ses utilisateurs enregistrés, a affirmé Macover, mais dans ce cas la compagnie a pris l’initiative de fournir aux services du maintien de l’ordre l’adresse Internet d’origine du message, pour que le FBI puisse retracer le fournisseur de services Internet, puis l’expéditeur du message lui-même. [...]»

Israël étant l’un des plus fidèles alliés des États-Unis, il peut sembler étonnant que ce soit à des citoyens de ce pays que des messages d’avertissements furent envoyés, plutôt qu’à des ressortissants de pays arabes par exemple. Et comme dans le cas des ‘put options’, surprise... aucun développement public n’est par la suite survenu pour révéler l’identité de l’auteur des messages d’avertissement dans ce dossier. Pourtant, il aura été fort simple pour le FBI de retracer la provenance de ces messages.

Enchaînons avec un article paru le 17 décembre 2001 dans le Globe and Mail de Toronto concernant une nouvelle qui fut également rapportée par plusieurs autres quotidiens autour du monde.

« Les autorités américaines ont arrêté, détenu et questionné des centaines de personnes suite à de vagues soupçons de liens terroristes depuis le 11 septembre, mais quelques douzaines de ces cas s’avèrent mystérieux : ils sont israéliens, jeunes et apparemment juifs, ils travaillent aux États-Unis sous des visas temporaires et possèdent des liens peu évidents avec l’extrémisme islamique.

Le gouvernement américain n’a offert aucune explication pour leurs détentions, dont les estimés s’élèvent à autant que 60, et certains d’entre eux ont commencé à protester en demandant à la Cour de mettre un terme à leur détention. Mais Washington semble les traiter comme des menaces substantielles : plusieurs sont toujours emprisonnés. La plupart ont été accusés d’infraction aux règles d’immigration, et ont soit été ou seront déportés.

[...]Israël a protesté contre les arrestations. Mark Regec, porte-parole de l’ambassade israélienne à Washington, a affirmé que le FBI n’avait pas contacté Israël concernant des allégations d’espionnage, et que ˝pas un seul individu n’a été accusé d’infraction relative aux services de renseignements. Elles étaient toutes des infractions de visas.˝

[...]Également, cinq des israéliens ont attiré l’attention du FBI après avoir été aperçus par des résidants du New Jersey le 11 septembre alors qu’ils s’amusaient aux dépens des ruines du World Trade Center et qu’ils se photographiaient avec exubérance devant la scène. Le FBI a saisi et développé les photos, l’une d’entre elles montrant Sivan Kurzberg qui agite un briquet superposé devant les ruines fumantes dans un geste de célébration apparente. [...]

Les cinq ont été déportés depuis. [...]»

Considérant que les seules démonstrations de joie relevées par les médias à survenir suite aux attaques furent attribuées à ces israéliens plutôt qu’à des arabes, le cas de ces cinq individus devient particulièrement intéressant lorsqu’on apprend ce que rapportait ensuite le quotidien juif The Forward, basé à New York, le 15 mars 2002.

« Malgré les démentis colériques des supporteurs américains et israéliens, les informations selon lesquelles Israël conduisait des opérations d’espionnage à l’intérieur des États-Unis pourraient contenir une parcelle de vérité, a appris The Forward.

Toutefois, loin de pointer vers l’Israël qui espionne contre le gouvernement américain et ses installations militaires, tel que rapporté en Europe la semaine dernière, les incidents en question semblent représenter un cas dans lequel des israéliens aux États-Unis espionnaient un ennemi commun, les réseaux islamiques radicaux suspectés de liens avec le terrorisme au Moyen-Orient.

En particulier, un groupe de cinq israéliens arrêtés peu après les attaques du 11 septembre et détenus pendant plus de deux mois a été soumis à un nombre inhabituel de tests de détecteur de mensonges et a été interrogé par une série d’agences gouvernementales incluant la division de contre-espionnage du FBI, qui selon certains rapports demeure convaincue qu’Israël conduisait une opération de renseignements. Les cinq israéliens travaillaient pour une compagnie de déménagement possédant peu d’actifs qui ferma boutique immédiatement après [le 11 septembre], et dont le propriétaire s’est enfui en Israël. [...]

Des sources mettent l’accent sur le fait que la libération de tous les israéliens sous enquête indique qu’ils furent absous de tous soupçons qu’ils possédaient des informations à l’avance sur les attaques du 11 septembre, comme certains médias anti-israéliens l’ont suggéré. [...]

Selon un ancien responsable de haut niveau aux services de renseignements américains, qui a demandé à ne pas être identifié, le FBI en est venu à la conclusion à la fin de son enquête que les cinq israéliens mis sous arrestations au New Jersey en septembre dernier menaient une mission de surveillance du Mossad [services secrets israéliens] et que leur employeur, Urban Moving Systems de Weehawken, N.J., leur servait de couverture.Suite à leur arrestation, les hommes ont été gardés en détention pendant deux mois et demi et furent déportés à la fin novembre, officiellement pour des infractions de visas.

Toutefois, une investigation de contre-espionnage du FBI a conclu qu’au moins deux d’entre eux étaient en fait des agents du Mossad, selon l’ancien responsable américain, qui a affirmé être régulièrement informé de l’enquête par deux différents responsables des forces de l’ordre.˝L’estimation était que Urban Moving Systems était une couverture pour le Mossad ainsi que ses employés˝, a-t-il affirmé. ˝La conclusion du FBI était qu’ils espionnaient des arabes locaux mais qu’ils pouvaient partir car ils ne savaient rien du 11 septembre.˝ [...]

Les porte-parole du FBI, du Département de la Justice et du Service d’Immigration ont refusé de discuter du dossier. Les responsables israéliens ont simplement qualifié ces allégations de non fondées.

Toutefois, l’ancien responsable américain a affirmé qu’après que les autorités américaines aient confronté Jérusalem sur ce dossier à la fin de l’année dernière, le gouvernement israélien a reconnu l’opération et a présenté des excuses pour ne pas l’avoir coordonnée avec Washington. [...]»

Ainsi, nous apprenons que certains de ces cinq individus, qui se réjouissaient sans retenue et se photographiaient devant les décombres du World Trade Center le 11 septembre, étaient en fait des agents du service de renseignements du Mossad, les services secrets israéliens. Toutefois, la prétention que ces hommes se trouvaient présumément sur place pour espionner les ‘ennemis de l’Amérique’ des extrémistes islamiques n’est-elle pas implicitement contredite par leurs démonstrations d’euphorie à la vue du résultat des attaques sur les tours jumelles?

Pour quelle raison de véritables alliés des États-Unis se délecteraient-ils d’un tel spectacle? Pourrait-ce être qu’ils contemplaient déjà les conséquences de l’événement, bénéfique à la cause de leur pays, c’est-à-dire une implication militaire américaine soutenue au Moyen-Orient?

Mentionnons aussi cet article du quotidien The Record, de Bergen, au New Jersey, qui rapportait le 12 septembre 2001 que ˝l’escouade policière spécialisée en explosifs du comté de Bergen a passé aux rayons X les colis retrouvés dans la camionnette [des cinq individus] mais n’y a trouvé aucun explosif, ont affirmé les responsables.

Toutefois, des sources près de l’enquête ont affirmé que d’autres preuves avaient été découvertes reliant les hommes au complot d’attentat à la bombe. ‘Il y avait des cartes de la ville avec certains endroits encerclés’, a déclaré la source. ‘Il semble qu’ils étaient impliqués dans l’affaire. Il semble qu’ils savaient ce qui allait se produire lorsqu’ils se trouvaient au Liberty State Park.’ Des sources ont également affirmé que les chiens renifleurs d’explosifs ont réagi comme s’ils avaient détecté des explosifs, même si les agents ont été incapables de trouver quoi que ce soit.˝

Tous ne s’entendent donc pas pour dire que ces cinq israéliens ne savaient rien du complot du 11 septembre. Par ailleurs, la réaction des chiens-renifleurs pourrait quant à elle indiquer que des explosifs furent transportés dans la camionnette des agents du Mossad avant que ceux-ci ne soient interpellés par les policiers.

Lors d’une rétrospective sur le sujet, le quotidien écossais Sunday Herald rapportait dans son édition du 2 novembre 2003 que Paul Kurzberg, l’un de ces cinq israéliens, ˝avait refusé pendant 10 semaines de se soumettre au test de détecteur de mensonges, puis l’avait ensuite échoué˝ lors de sa détention aux États-Unis. De plus, le quotidien soulignait ainsi la réaction du premier ministre israélien suite aux attentats.

« [...] Après les attaques sur New York et Washington, l’ancien premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, fut interrogé à savoir ce que signifiaient les attentats terroristes pour les relations américano-israéliennes. Il avait affirmé : ˝C’est très bon.˝ Puis, il se corrigea, ajoutant : ˝Bien, ce n’est pas bon, mais cela générera immédiatement de la sympathie˝. [...]»

Le Sunday Herald citait ensuite une information rapportée par le réseau Fox News, prenant bien soin de mentionner la réputation patriotique et pro-Israël de ladite chaîne.

« [...] Suite au 11 septembre 2001, plus de 60 israéliens furent gardés en détention sous le Patriot Act ainsi que sous les lois de l’immigration. Un investigateur haut placé a affirmé à Carl Cameron, de Fox News, qu’il existait des liens entre les israéliens et le 11 septembre; l’insinuation impliquait clairement qu’ils avaient rassemblé des renseignements sur les attaques prévues mais qu’ils les avaient gardés pour eux.

La source de Fox News avait refusé de fournir des détails, déclarant: ˝Les preuves liant ces israéliens au 11 septembre sont confidentielles. Je ne peux pas vous parler des preuves qui ont été amassées. Ce sont des informations confidentielles.˝ [...]»

L’article nous apprenait également de quelle manière le propriétaire d’Urban Moving Systems, la compagnie qui servait de couverture aux agents du Mossad, quitta subitement les États-Unis après les attaques.

« [...] Un mandat fut émis pour fouiller les locaux d’Urban Moving à Weehawken, au New Jersey. Des boîtes de papiers ainsi que des ordinateurs avaient été déplacés. Le FBI avait questionné le propriétaire israélien de la firme, Dominik Otto Suter, mais lorsque les agents étaient revenus pour le réinterroger quelques jours plus tard, il était parti. [...]

Après la disparition du propriétaire, les bureaux d’Urban Moving paraissaient avoir été fermés avec empressement. Des téléphones portables avaient été jetés aux ordures, les téléphones du bureau étaient encore en service et les biens d’au moins une douzaine de clients étaient empilés dans l’entrepôt. Le propriétaire avait vidé sa maison familiale au New Jersey et était retourné en Israël. [...]»

À la lumière de toutes ces informations, n’est-il pas étrange que le gouvernement américain ait renvoyé les cinq israéliens dans leur pays sous de simples infractions relatives à leurs visas, alors qu’il apparaît clair que ces agents du Mossad détenaient des informations sur la venue des attaques et qu’ils préférèrent ne pas avertir leurs ˝alliés˝?

À bien y réfléchir, en supposant que les services secrets israéliens aient bel et bien été au courant de la venue des attaques, serait-il possible que ceci se reflète directement dans le nombre de victimes d’origine israélienne le 11 septembre?

Voyons ce qu’on peut découvrir à ce sujet.Signalons d’abord que, selon le rapport officiel de la commission d’enquête, environ 50 000 personnes travaillaient dans les tours jumelles du World Trade Center et plus ou moins 40 000 personnes supplémentaires transitaient quotidiennement à cet endroit.

Voici ensuite l’un des premiers estimés évaluant le nombre d’israéliens susceptibles d’avoir été victimes des attaques. L’extrait suivant parut le 12 septembre 2001 dans l’édition électronique du Jerusalem Post.

« [...] Le Ministre des Affaires étrangères à Jérusalem a reçu jusqu’ici les noms de 4000 israéliens qui sont suspectés de s’être trouvés dans les zones du World Trade Center et du Pentagone au moment des attaques.Des délégations israéliennes à New York et à Washington travaillent aussi ardemment pour localiser les israéliens manquants. [...]»

Voici pourtant ce que rapportait par la suite le New York Times le 22 septembre 2001.

« Les responsables municipaux ont déclaré hier que le nombre de personnes déclarées manquantes, dont on craint le décès dans le désastre du World Trade Center et qui s’élève à 6333, pourrait diminuer de façon significative dû à des problèmes de signalement de personnes manquantes provenant de pays étrangers ainsi que d’autres sources. [...]

Il est devenu clair, toutefois, que la question des citoyens étrangers a été la plus problématique dans les efforts pour maintenir précis le décompte de la ville. Au cours des derniers jours, la liste municipale des personnes manquantes avait été gonflée par ce que les responsables affirment être des rapports de personnes manquantes des consulats et ambassades incluant des pays tels l’Inde et Israël. [...]

Par exemple, la ville avait reçu d’une quelconque manière des rapports de plusieurs israéliens qu’on craignait manquants sur le site, et le président Bush, dans son discours à la nation jeudi soir, a mentionné qu’environ 130 israéliens avaient péri dans les attaques.

Mais aujourd’hui, Alon Pinkas, premier représentant du Consulat d’Israël ici, a affirmé que les listes des personnes manquantes incluaient des signalements de personnes qui s’étaient rapportées parce que, par exemple, de la parenté de New York n’avait pas retourné les appels d’Israël. Il n’y avait en fait seulement que trois israéliens qui avaient été confirmés morts : deux se trouvaient à bord des avions et un autre visitait les tours par affaires et a été identifié et enterré. [...]»

Ainsi, le décompte passait donc de 4000 israéliens susceptibles de s’être trouvés sur les lieux, à 130 décès selon un discours du président Bush, puis tombait finalement au maigre total officiel de trois victimes, dont finalement un seul avait péri sur le site du World Trade Center. Mais d’où pouvait bien provenir ce chiffre de 130 victimes israéliennes mentionné par le président Bush?Il est également approprié d’ajouter que moins d’une semaine avant les attentats, une certaine compagnie quittait ses locaux du 16e étage au World Trade Center, le 5 septembre 2001 plus précisément. En effet, selon l’hebdomadaire américain Real Estate Weekly, la Zim-American Israeli Shipping Co, appartenant partiellement au gouvernement israélien, relocalisait à ce moment ses 250 employés à Norfolk, en Virginie.

Observons finalement l’un des seuls articles à attaquer de front l’hypothèse d’une implication israélienne dans les attentats du 11 septembre. Daté du 7 avril 2005, il parut sur l’AFP (American Free Press).

« Les investigateurs américains et les médias contrôlés ont ignoré une importante quantité de preuves d’une implication de l’agence des services de renseignements israéliens, le Mossad, dans les attentats terroristes du 11 septembre. [...]

Peu après la destruction des tours jumelles, des reportages à la radio décrivaient l’arrestation de cinq ˝individus du Moyen-Orient˝ au New Jersey après qu’ils aient été aperçus en train de filmer et célébrer les foudroyants ˝effondrements˝ du World Trade Center.Ces hommes, qui appartenaient à une fausse compagnie de déménagement de Weehawken, du New Jersey, se sont avérés être des agents du service de renseignements militaire israélien, le Mossad. De plus, leur ˝camionnette de déménagement˝ avait révélé des traces d’une présence d’explosifs.

Dominic Suter, le propriétaire israélien d’Urban Moving Systems, cette fausse ˝compagnie de déménagement˝, avait fui avec empressement, ou fut permis de s’enfuir, en Israël avant que les agents du FBI ne puissent l’interroger. Les agents israéliens furent plus tard renvoyés en Israël pour des infractions mineures de visas. [...]

L’un des agents israéliens a plus tard déclaré à la radio israélienne qu’ils avaient été envoyés pour ˝documenter l’événement˝ événement qui coûta la vie à près de 3000 américains.

Malgré le fait que les israéliens arrêtés au New Jersey possédaient de toute évidence des informations préalables ou étaient impliqués dans la planification des attentats du 11 septembre, les médias de grande écoute américains n’abordèrent jamais la question de complicité israélienne dans les attaques.

Le 12 septembre 2001, l’édition électronique du Jerusalem Post rapportait que ˝Le ministre israélien des Affaires étrangères a rassemblé les noms de 4000 israéliens suspectés de s’être trouvés dans la zone du World Trade Center et du Pentagone au moment des attaques˝.

Pourtant, seulement un israélien fut tué au WTC et deux furent rapportés tués à bord des avions détournés.Même si, selon les comptes rendus, trois israéliens au total avaient perdu la vie le 11 septembre, les auteurs des discours du président George W. Bush gonflèrent de manière exagérée le nombre de morts israéliens à 130 dans le discours du président devant une session du Congrès le 20 septembre 2001.

Le fait qu’un seul israélien ait perdu la vie au World Trade Center, alors que 4000 israéliens étaient considérés comme étant sur la scène des attaques le 11 septembre, a naturellement mené à des rumeurs répandues associées à des sources arabes, que les israéliens avaient été avertis de se tenir loin cette journée-là.˝Si cet article était à l’origine de la rumeur ou pas˝, a écrit Bret Stephens, éditeur en chef du [Jerusalem] Post en 2003, ˝je ne peux l’affirmer. Ce que je peux affirmer, c’est qu’il n’y avait pas d’erreurs dans notre reportage.

˝La preuve que des israéliens ont été avertis plusieurs heures avant les attaques a fait surface dans un service de messagerie électronique israélien, connu sous le nom d’Odigo. Cette histoire, une preuve évidente d’informations israéliennes préalables, ne fut rapportée que brièvement dans les médias américains puis rapidement oubliée. [...]

Le siège social d’Odigo aux États-Unis se trouvait à deux quadrilatères du World Trade Center. [...]

L’adresse Internet de l’expéditeur fut fournie au FBI, et deux mois plus tard il fut rapporté que le FBI enquêtait toujours sur le sujet. Aucun reportage ne fut publié dans les médias depuis.Odigo, comme plusieurs compagnies de logiciels israéliennes, est basée et a son centre de recherche et de développement (R & D) à Herzliya, Israël, petit village au nord de Tel Aviv, où sont justement situés les quartiers généraux du Mossad. [...]»

Notons que le journaliste Christopher Bollyn, auteur de cet article, fut subséquemment victime d’une campagne de salissage. Il fut ensuite renvoyé de l’AFP et fut même attaqué par un policier clandestin qui utilisa contre lui un pistolet à impulsion électrique (Taser) à son propre domicile

Christopher Bollyn