Invité sur le plateau de Michel Denisot pour parler de Clérembard, la pièce qu’il joue avec succès depuis le 16 septembre 2008 au Théâtre Hébertot, Jean-Marie Bigard est revenu sur la question du 11 Septembre.
Evoquant ses propos du 8 septembre 2008 sur Europe 1 et le lynchage médiatique dont il a été l’objet dans les semaines qui ont suivi, Bigard parle de la violence des accusations de révisionnisme dont il a été l’objet, et des menaces de mort qu’elles ont entraînées.
Il précise qu’il n’a jamais "nié le 11 septembre", comme un grand quotidien national l’a titré au lendemain de ses déclarations, mais qu’il est, comme des millions d’autres personnes à travers le monde, et principalement aux Etats-Unis, sceptique quant à la version gouvernementale américaine des attentats du 11 Septembre.
Rappelant enfin que seuls 15 millions de dollars ont été alloués à la Commission d’Enquête Officielle sur les attentats les plus meurtriers jamais commis sur le sol américain, alors plus de 45 millions de dollars ont été dépensés pour enquêter sur les frasques sexuelles de Bill Clinton, Jean-Marie Bigard déclare que seule une nouvelle enquête sur les événements tragiques du 11 septembre 2001 pourrait répondre aux doutes qu’il partage avec des millions de personnes à travers le monde.
"Je suis très sceptique, et croyez-moi il y a énormément de gens qui sont très sceptiques, des dizaines de millions de personnes. Et si jamais un jour on devait rediscuter de ça, ce serait sûrement pas avec un comique grande gueule comme moi, mais avec des spécialistes, des architectes, des scientifiques, des ministres du transport et que des gens qualifiés dans leur genre."
Jean-Marie Bigard, le 17 otobre 2008, à propos de la version gouvernementale américaine des attentats du 11 septembre 2001
Onegus