Le NIST (National Institute of Standards and Technology) a enfin publié son rapport sur les causes de l’effondrement de la troisième tour du WTC le 11 septembre 2001, le fameux WTC7. Ce document était attendu depuis 2004, date de la remise du rapport de la Commission sur le 11/9 qui n’avait pas jugé utile de mentionner la chute de cette troisième tour.
La communauté scientifique, la presse et les nombreux citoyens américains qui s’intéressent à la controverse ont pu prendre connaissance, le jeudi 21 août, des conclusions du NIST. C’est le directeur de l’étude, Shyam Sunder, qui s’est chargé lui-même de les présenter lors d’une conférence de presse qui était diffusée en direct sur Internet en Webcast. Après sa présentation, il a donc pu répondre aussi bien à des questions des journalistes présents qu’à celles qu’envoyaient par email les journalistes qui la suivaient sur Internet.
La teneur et les conclusions de ce rapport sont sans surprise : elles semblent donner raison à tous ceux qui pensent que le gouvernement américain poursuit son entreprise de dissimulation, que des preuves et des témoignages cruciaux continuent à être ignorés et des histoires à dormir debout à être racontées. Pire, les explications données par le NIST semblent satisfaire les médias dominants. Aux Etats-Unis, la presse se félicite de voir les « théories du complot » enfin démystifiées. En France, Le Monde, reprenant l’AFP déclare que le « rapport met un point final aux controverses sur les raisons de l’effondrement du bâtiment » et Jean Guisnel n’a pas honte de titrer son article du Point « Le NIST tord le cou aux théories conspirationnistes sur le 11-Septembre ». On se souvient que les médias français (Nouvel Obs et Libération par exemple) s’étaient déjà félicités que deux bandes-vidéo où l’on ne voyait objectivement pas d’avion « prouvent » ( !) la percussion du Boeing AA77 contre le Pentagone. Une « preuve » que n’avaient pas su voir certains de leurs confrères étrangers…
Mais pouvait-on imaginer que le NIST, agence gouvernementale rattachée au ministère du Commerce, puisse accuser l’administration américaine d’avoir placé des explosifs dans le WTC7 ? Affirmer comme le font ces journalistes qu’un rapport aussi biaisé clôt la controverse relève de la malhonnêteté intellectuelle ! À l’opposé des experts gouvernementaux du NIST, les 430 architectes et ingénieurs indépendants de l’association AE911Truth concluent que l’effondrement ne peut être que le résultat d’une démolition contrôlée. Peut-on décemment ignorer leur expertise professionnelle et les écarter du débat, comme s’ils n’existaient pas ?
AE911Truth prépare actuellement sa réponse et des questions seront envoyées au NIST de manière officielle le 15 septembre 2008 au plus tard. ReOpen911 relaiera bientôt la réponse d’AE911Truth ainsi que celle des Scholars for Truth. Car contrairement aux journalistes précédemment cités, nous n’allons pas nous prétendre des spécialistes alors que nous ne le sommes pas, même si certains membres de notre association disposent de solides compétences en ingénierie appliquée aux bâtiments.
En attendant, une première lecture rapide du rapport permet de résumer la théorie exposée par l’institut :
1. L’effondrement des Tours Jumelles a provoqué de sévères dommages sur la façade sud du WTC7, réduisant l’équilibre structurel du bâtiment. Le NIST avoue néanmoins plus loin qu’en fin de compte, ces dégâts ne peuvent pas avoir causé l’effondrement.
2. Des incendies alimentés par les meubles, la moquette et les fournitures de bureau se sont développés, puis ont ravagés plusieurs étages en chauffant les planchers et l’acier des colonnes; les incendies ont pu se répandre car, indique le NIST, les extincteurs automatiques (sprincklers) ne fonctionnaient pas à cause de la rupture d’une canalisation d’eau.
3. Puis, et c’est un phénomène totalement nouveau, la dilatation thermique provoquée par l’augmentation des températures a forcé les boulons des jonctions aux extrémités des planchers, jusqu’à leur fissuration puis leur rupture, entraînant le report du poids des étages sur la colonne 79 qui a cédé.
4. S’en sont suivis un décrochage des planchers entre les 7e et 14e étages puis un effondrement progressif (de l’intérieur puis de l’extérieur du bâtiment) tel que présenté dans l’animation 3D publiée sur le site du NIST qui n’est qu’une illustration spéculative et non le résultat d’une modélisation expérimentale transparente.
Le point clef de la théorie du NIST est le phénomène de dilatation thermique des systèmes de travées des planchers qui intervient, de façon inexpliquée par le NIST, à des « températures à des centaines de degrés (Fahrenheit) en dessous de celles prises en compte habituellement par la profession en matière d’indices de résistance au feu. » Ce subterfuge avoué sans honte signifie que le NIST n’a sans doute pas réussi, lors des essais de reconstitution, à obtenir le résultat qu’il souhaitait aux températures des incendies. Il aura donc abaissé les paramètres de sa modélisation jusqu’à obtenir l’effondrement voulu, quitte à ce que les valeurs choisies pour modéliser le comportement de l’acier de la structure se retrouvent complètement en dehors des normes qu’ils ont probablement eux-mêmes définies et certifiées en tant qu’organisme de normalisation !! A noter que le NIST déclare n’avoir jamais eu accès à un seul élément de structure du WTC7 puisqu’ils ont été rapidement évacués sous haute surveillance policière. Il est donc désormais urgent de publier les caractéristiques exactes et les certificats de conformité des métaux utilisés dans la structure du WTC7 ! D’autant que M. Shyam Sunder a reconnu que les techniques employées dans la construction du WTC7 étaient encore en très grande partie employées aujourd’hui…
Mais surtout, la théorie du NIST omet ou justifie difficilement les nombreux éléments accréditant la thèse de la démolition contrôlée :
-Résidus d’explosifs
Dans son rapport de 1 000 pages, le NIST ne mentionne ni n’explique la présence avérée de résidus d’explosifs (thermite) dans la poussière de Ground Zero. En fait, avant d’entamer ses recherches, le NIST a considéré d’emblée que l’hypothèse de la démolition contrôlée était irréaliste et a ainsi décidé de ne pas l’inclure dans son investigation. Les investigateurs du NIST ont aussi avoué qu’ils n’auraient pas pu, de toute façon, vérifier par eux-mêmes la présence de thermite puisque les débris avaient été déblayés.
-Métal fondu et fer partiellement vaporisé
Dans son rapport de 1 000 pages, le NIST ne mentionne ni n’explique la présence d’ acier fondu dans les décombres du WTC7 et de particules de métal partiellement vaporisées dans la poussière (information pourtant confirmée par le New York Times dès le 29 Novembre 2001 et le 2 Février 2002, ainsi que par le US Geological Survey). Selon les professeurs et les spécialistes en physique des matériaux de Scholars for Truth et AE911Truth, seule l’utilisation de charges explosives de type thermite peut expliquer :
les températures atteintes lors de cet effondrement, capables de fondre l’acier.
les particules de métal de type sphérules retrouvées dans les poussières de Ground Zero, et qui par leur composition (fer et manganèse) prouvent l’usage de thermite.
Un incendie de bureaux est totalement incapable de générer un tel résultat. Ce type de feu peut, tout au plus, solliciter l’élasticité de l’acier dans des proportions minimes, et encore, seulement après de nombreuses heures de combustion dans des conditions optimales d’élévation et de maintien de la température.
Pour illustrer la malhonnêteté du NIST, voici une vidéo montrant John Gross (un des ingénieurs en chef de cet institut) niant la présence de métal fondu dans les soubassements du WTC7, contrairement à ce qu’expliquent de nombreux témoins sur place, corroborés par les photos satellitaires thermiques de la NASA.
-Effondrement vertical et symétrique, à la vitesse de la chute libre
Selon le NIST, dans un premier temps, la solidité de la structure externe du WTC7 a permis de contenir en son sein l’effondrement de la structure interne du bâtiment. Ce n’est que lorsque l’intérieur du bâtiment s’est entièrement écroulé que la structure externe a cédé à son tour. Cette “théorie” aberrante et ad hoc permet au NIST d’affirmer ensuite que le bâtiment ne s’est effondré qu’à « seulement » 40% de la vitesse de la chute libre (ce que démentent les images filmées, voir plus bas) alors qu’un tel effondrement, parfaitement vertical et symétrique, n’aurait jamais dû se produire.. La manoeuvre de tromperie est véritablement grossière mais le NIST n’avait pas d’autre choix possible pour éluder la thèse de la démolition contrôlée.
Nous rappelons que l’effondrement visible a duré précisément 6,5 secondes ; la vitesse de la chute libre aurait été de 6,0 secondes. De plus, en excluant l’utilisation d’explosifs, cet effondrement a suivi le chemin de plus forte résistance, ce qui, d’après les architectes et ingénieurs de AE9011Truth, est tout à fait contraire aux lois les plus élémentaires de la physique.
Malgré la réticence du NIST à vouloir l’admettre, ce type d’effondrement aussi propre, compact et rapide s’explique beaucoup plus facilement par l’utilisation d’explosifs bien disposés et soigneusement détonés de façon séquentielle. Nous attendons avec impatience les nouvelles questions embarrassantes et sans concessions que AE911Truth et la communauté scientifique en général ne manqueront pas de poser au NIST sur ce sujet.
-Absence d’exemples antérieurs d’effondrements dus à des incendies
Il y a eu des cas antérieurs de gratte-ciel et d’immeubles similaires qui ont brûlé parfois bien plus longtemps et avec des températures bien plus élevées et qui ne se sont pas effondrés. Malgré cela, selon le NIST, la destruction d’un immeuble à structure d’acier par des incendies est dorénavant possible grâce à la découverte de ce nouveau phénomène de dilatation thermique jusqu’alors ignoré.
Les immeubles à structure d’acier étant très répandus aux Etats-Unis, les conclusions du NIST révéleraient une vérité inquiétante : de classiques incendies de bureau (moquettes, mobiliers…) peuvent suffire à produire des effondrements complets d’immeubles de grande hauteur. Il sera intéressant de savoir si les professionnels de la construction et les organismes chargés de la réglementation tiendront compte des nouvelles recommandations du NIST en matière de conception de structures de grande hauteur et de protection contre les effets thermiques qui résultent de cette découverte inattendue.
-Bruits d’explosions
Le NIST affirme qu’aucune des personnes qu’il a interrogées n’a entendu de bruits d’explosions. Il n’a visiblement pas interrogé les bonnes personnes. Que fait-il de cette déclaration, de celle-ci, de celle-là, ou encore de cette autre, ici et encore là ? Au total, ce sont plusieurs centaines de témoignages oraux qui ont été recueillis de la part de pompiers et des premiers secours notamment (pas seulement sur la tour 7, mais sur les 3 tours du WTC) : un grand nombre d’entre eux (au moins 118 selon David Ray Griffin, pour être précis) mentionnent ces explosions.
Le NIST affirme par ailleurs que la quantité d’explosifs nécessaire pour provoquer l’écroulement de la colonne 79 aurait provoqué une détonation si forte qu’elle aurait été entendue à plus d’un kilomètre de là. D’abord, les explosifs utilisés dans les démolitions contrôlées ne font pas nécessairement autant de bruit que de la dynamite. Ensuite, la configuration des lieux influence beaucoup la propagation et l’étouffement du son, enfin ce que le NIST essaie de nous faire croire est que des centaines de kilos d’explosifs sont nécessaires pour faire s’écrouler le WTC7, alors même que leurs travaux concluent que seulement quelques incendies de moquettes et de mobilier ont suffi. Ce n’est pas très logique…
-Préconnaissance de l’effondrement du WTC7 par certains médias
Aaron Brown sur CNN, et Jane Standley sur BBC World, annoncèrent l’effondrement de l’immeuble bien avant qu’il ne se produise alors que le NIST affirme dans son rapport que le phénomène ayant provoqué l’effondrement était totalement inédit et inattendu. Les journalistes impliqués ont plaidé la confusion extrême du moment. Sans verser dans la « théorie du complot », on peut se demander comment ces annonces ont été faites, sur quelles bases, et dans quelles conditions, car à tout le moins, cela montre que les médias relayent des informations erronées…
-Témoignages d’experts
Lors de son discours le 21 août, le Dr. Shyam Sunder dit que le NIST a mené son enquête sans biais ou parti pris. Mais il avoue que le NIST a choisi de ne pas tenir compte des nombreux témoignages et preuves qui existent, notamment ceux d’experts internationaux en construction et en démolitions contrôlées qui affirment que le WTC7 a été détruit à l’aide d’explosifs. En voici quelques exemples compilés par le George Washington’s Blog:
L’ancien responsable du département des sciences des incendies au NIST, qui est l’un des chercheurs les plus reconnus au monde dans ce domaine, le Dr. James Quintiere avait déjà exigé une relecture indépendante de l’enquête réalisée par le NIST sur l’effondrement des Tours Jumelles car il estime que « les conclusions officielles auxquelles est arrivé le NIST sont discutables ».
Les professeurs d’ingénierie des constructions d’une prestigieuse université suisse Dr. Joerg Schneider et Dr. Hugo Bachmann ont déclaré que le WTC7 a subi une démolition contrôlée.
Kamal S. Obeid, ingénieur en structures de bâtiments, affirme : « Les preuves de la présence de thermite dans les débris, ainsi que bien d’autres éléments accablants, sont des indices troublants d’une démolition contrôlée soigneusement préparée. »
Ronald H. Brookman, ingénieur en structures de bâtiments, a écrit : « Une enquête indépendante est justifiée pour les trois effondrements. Elle devra prendre en compte les échantillons d’acier qui ont pu être préservés et la composition de la poussière. »
Graham John Inman, ingénieur en structures de bâtiments à Londres, souligne que : « Le WTC7 n’a pas pu s’effondrer à cause du feu à l’intérieur ou des débris [des Tours Jumelles]. Aucun avion ne l’a percuté. C’est la seule fois dans l’histoire qu’un bâtiment à structure d’acier s’écroule à cause du feu. L’incendie dans le bâtiment était petit et localisé, donc quelle est la véritable cause [de l’effondrement]? »
L’expert hollandais en démolition contrôlée Danny Jowenko est convaincu que « le WTC 7 a été implosé par une démolition contrôlée ».
Le physicien Dr. David L. Griscom, qui travaille depuis 33 ans dans le laboratoire de recherche navale à Washington DC, a affirmé que la théorie officielle de l’effondrement des Tours Jumelles et du WTC7 « ne colle pas avec les faits » et soutient la théorie selon laquelle les tours ont été détruites à l’aide de démolitions contrôlées.
Peu avant la publication du rapport, la BBC se demandait si l’étude du NIST parviendrait à répondre aux multiples questions soulevées par le Mouvement pour la Vérité sur le 11/9 ou si elle rencontrerait le même destin que la Commission Warren chargée d’enquêter sur l’assassinat du Président américain John F. Kennedy et qui, en définitive, n’a fait qu’alimenter les soupçons. Il est d’ores et déjà possible de répondre à cette question. Ce document du NIST est loin de clore les débats sur cet effondrement et constitue plutôt un appel à toute la communauté scientifique à remettre en cause les conclusions stupéfiantes qui défient les lois fondamentales de la physique, contenues dans ce document mensonger. ReOpen911 se fera un devoir de relayer les démentis les plus pertinents qui ne manqueront pas de surgir très bientôt dans la presse scientifique et, espérons-le, dans les grands médias.
En attendant, le meilleur livre sur le sujet n’est pas le rapport du NIST, mais le livre Le Procès du 11 Septembre (la vérité sur l’effondrement des 3 tours du World Trade Center) de Victor Thorn avec une postface de David Ray Griffin. On ne peut aussi que vous conseiller de voir le film documentaire 911 Mysteries, en ligne dans sa version sous-titrée en français, ici.