"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

31 août 2009

Emploi du temps de G.W.Bush le 11.09.01 (coup d'Etat ?)

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"Le Président a senti qu'il devait donner une image de force et de calme jusqu'à ce qu'il puisse mieux comprendre ce qui se passait."Rapport de la Commission du 911, p. 38.
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Je joins cette légende géographique qui indique mieux qu'un long discours le plan de vol que suivit W. durant la terrible journée du 911.
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Que l'on se renseigne à partir de cette carte et l'on comprendra que W. a plus fui de mystérieuses forces qu'il n'a réellement affronté les événements du 911 en se rendant par exemple directement à la Maison Blanche. Qui sont ces mystérieuses forces pour mettre en déroute ainsi le Président des États-Unis et sa garde rapprochée à bord d'Air Force One, l'avion présidentiel ?

Pourquoi se rendre dans des bases militaires avant de regagner la Maison Blanche en fin de journée?

Toutes ces questions sont celles qui viennent à l'esprit quand on s'avise de produire une synthèse précise de la journée de W. le 911. Je me suis inspiré de la reconstitution proposée par Webster Tarpley (La terreur fabriquée, made in USA), voire Wikipédia, et m'en tiens aux faits. Ils sont terribles.
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- Mentionnons l'excellent travail d'Allan Wood et Paul Thompson autour de W. le 11/9 : An interesting day (2003).
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Le 7 septembre 2001

- L'apparition de W. à l'école élémentaire Emma E. Booker de Sarasota est prévue depuis le mois d'août, mais n'est annoncée que le matin du 7 (Maison Blanche, 7 septembre 2001).

- Les prétendus pirates de l'air Atta et Marwan al-Shehhi prennent un verre au Holiday Inn de Sarasota à seulement 3,5 km. de la plage, lieu de séjour de W. lors de sa visite à Sarasota (Longboat Observer, 21 novembre 2001; Washington Post, 27 janvier 2002, Wood et Thompson, 2003).
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Le 10 septembre 2001

- A Colony, des mesures de sécurité drastiques sont prises : missile sol/air sur le toit du bâtiment (Sarasota Herald-Tribune, 10 septembre 2002) et un avion AWACS patrouille à grande altitude (Sammon; Wood et Thompson, 2003).

- W. passe la soirée à la plage et au club de tennis Colony à Longboat Key (île paradisiaque au large de Sarasota, Floride).

- Le soir, W. dîne avec son frère Jeb, gouverneur de Floride, et un groupe de politiciens et de lobbyistes.

- Le soir, Zain al-abidin Omar, résident local au passeport soudanais, informe le Secret service d'une menace d'assassinat dirigée contre W. et menée par Ghandi, se situant à Sarasota (Hopsicker, 22 juillet 2002; Wood et Thompson, 2003).
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Le 11 septembre 2001

- Dans la nuit du 10 au 11, le Service de sécurité présidentiel est alerté d'une menace imminente 4 heures 38 avant l'attaque menée par Atta contre le WTC (ABC, Monica Yadov et Hopsicker, 2004).

- A 6 heures, W. effectue son jogging matinal habituel à Longboat Key. Une camionnette avec plusieurs Moyen-Orientaux s'arrête au poste de sécurité à l'entrée de Colony et se présente comme une équipe de télévision ayant rendez-vous avec le Président pour une interview. L'agent du Secret Service contacté n'est pas au courant et renvoie au bureau des relations publiques du Président à Washington. La camionnette fait demi tour (Longboat Observer, 26 septembre 2001; Hopsicker, 2004; Wood et Thompson, 2003).
A noter que la technique employée est la même que celle utilisée pour l'assassinat de Massoud le 9 Septembre.

- A 7 heures 58, le vol UA 175 aurait dû décoller de Boston.

- A 7 heures 59, le vol AA11, un Boeing 767-200, décolle de Boston pour Los Angeles.

- Vers 8 heures, Warren Buffet, un des hommes les plus riches du monde, résident d'Omaha, est prévu à Offutt pour animer sur la base militaire une manifestation de bienfaisance à huis clos. Y participent des chefs d'entreprise et plusieurs cadres du WTC, dont Anne Tatlock de Fiduciary Trust Co. International (San Francisco Business Times, 1er février 2002).

- A 8 heures 01, le vol UA 93 aurait dû décoller de l'aéroport international Newark Liberty (New Jersey) pour San Francisco (Californie).

- A 8 heures 10, le vol AA77 aurait dû décoller de Washington.

- A 8 heures 14, le vol UA 175, un Boeing 767-200, décolle de Boston pour Los Angeles avec 16 minutes de retard.

- A 8 heures 14, le vol AA11 devient muet.

- A 8 heures 20, le vol AA77, un Boeing 757-223, décolle de l'aéroport de Dulles, Washington, vers Los Angeles, avec 10 minutes de retard.

- A 8 heures 21, le vol AA11 coupe son transpondeur.

- A 8 heures 37, dernier contact entre le vol UA 175 et la tour de contrôle. Les pilotes prétendent voir le vol AA11.

- A 8 heures 42, le vol UA 93, un Boeing 757-200, décolle de l'aéroport international Newark Liberty (New Jersey) pour San Francisco (Californie) avec 41 minutes de retard.

- A 8 heures 42, le vol UA 175 quitte sa route (Commission 2004).

- A 8 heures 46, le vol UA 175 coupe son transpondeur (selon le NTSB, le vol UA 175 est détourné à 8 heures 47 et quitte sa route à 8 heures 51).

- A 8 heures 46, le vol AA77 sort de sa route.

- A 8 heures 46 et 26 secondes, les sismographes de l'université de Colombia enregistrent une petite secousse de 0,9 sur l'échelle de Richter.

- A 8 heures 47, le vol AA11, détourné par le commando de 5 pirates emmené par Atta, s'écrase contre le WTC 1 ou Tour Nord.

- A 8 heures 47, le vol UA175 se serait écrasé contre le WTC 2 ou Tour Sud sans son retard de 16 minutes.

- Vers 8 heures 48, les premiers flashs d'informations annoncent le crash du vol AA11, deux minutes après l'événement (New York Times, 15 septembre 2001).

- A 8 heures 50, le vol AA77 devient radio-muet selon la Commission Kean.

- Vers 8 heures 50 (premières retransmissions du crash du WTC), près de la baie de Sarasota, un passant qui attend le cortège présidentiel voit 2 Moyens-Orientaux dans un camionnette délabrée criant par les fenêtres : "A bas Bush" (Longboat Observer, 26 septembre 2001; Wood et Thompson, 2003).

- A 8 heures 52, le vol UA175 effectue un demi-tour.

- A 8 heures 56, le vol AA77 a son transpondeur coupé (selon le NTSB, la dernière transmission radio a lieu à 8h51 et la première anomalie de vol est constatée à 8h55).

- A 9 heures, le Service secret reçoit la menace "Air Force One sera le suivant" (Internet Debka, journal Internet proche du Mossad).

- A 9 heures 03, selon Internet Debka, Cheney est emmené dans le bunker PEOC (Centre opérationnel d'urgence de la présidence).

- Selon Meyssan, le Secret service fait évacuer l'immeuble présidentiel et déploie aux alentours des agents spéciaux et des tireurs d'élite armés de fusils-mitrailleurs et de lance-roquettes. W. est informé de la situation par le Secret service. Selon Internet Debka, le code de Air Force One est changé tous les jours et le Secret service a réceptionné le code du jour. Les terroristes ont le code de la Maison Blanche et tout un ensemble de signaux top secrets, comme ceux de la NSA, de la DEA, du NRO, des services de renseignement de l'armée de l'Air, de la Marine et du corps des Marines, des bureaux de renseignement du Département d'État et du ministère de l'Energie. Les terroristes maîtrisent également la stéganographie. Dans le bunker, les officiels (Cheney, Rice ou Mineta) craignent des taupes à la Maison Blanche, au Secret service, au FBI, à la CIA ou dans l'administration fédérale de l'aviation. Internet Debka soupçonne Al Quaeda de maîtriser les aptitudes scientifiques et technologiques de manière supérieure au gouvernement américain, notamment grâce à World Space Communication et à l'embauche des meilleurs experts informatiques (dont Nabil Khan Kani, un Syrien vivant à Barcelone entre la fin des années 80 et le début des années 90). Internet Debka finit par soupçonner le gouvernement irakien d'espionnage, car seul un gouvernement peut parvenir à accéder simultanément à tous les codes top secrets. Quant à ben Laden, il ne serait pas capable de cette performance remarquable (WorldNetDaily.commission, 22 septembre 2001).

- A 9 heures 03, le vol UA175 s'écrase dans le WTC 2, la tour Sud.

- A 9 heures 03, W. s'assoit avec des élèves de cours préparatoires pour une séance photo de 20 minutes.

- A 9 heures 04, environ 1 minute après que le vol UA175 a frappé la Tour sud (WTC 2), CNN diffuse l'image d'une fumée qui s'élève à partir du RDC du WTC 6, le bâtiment des douanes. Les explosions du WTC 6 ne peuvent être la conséquence de l'impact sur le WTC 2. Une puissante explosion au WTC 6 a projeté un nuage de gaz et de gravats à 170 mètres de haut. Un archiviste de CNN s'en émeut (Marrs, p. 36). Le cratère dans le toit du WTC 6, visible sur des photos aériennes, n'aurait pas pu être causé par un incendie (Von Bülow, p. 163-164).

- Après l'attaque du deuxième vol, Andrew Card, chef d'état-major de la Maison Blanche, informe W. dans la classe que l'Amérique est attaquée (San Francisco Chronicle, 11 septembre 2002).

- W. continue de lire la petite biquette (Fahrenhiet 911, Michael Moore).

- Un membre du service des communications (ou un Marines) propose à W. de quitter les lieux (Sarasota Herald-Tribune, 10 septembre 2002). Rien ne se fait.

- Jusqu'à 9 heures 13/16, soit entre 8 et 10 minutes, W. reste en classe avec les enfants, l'institutrice Mme Daniels, à lire l'épisode de la "petite biquette" (Tampa Tribune, 1er septembre 2002).

- Au fond de la salle, Ari Fleischer, secrétaire de Presse de la Maison Blanche, lève une feuille de papier qui porte en grosses lettres majuscules : "NE DITES RIEN ENCORE" (Washington Times, 7 octobre 2002).

- Un journaliste interpelle W. sur les attentats. W. répond : "J'en parlerai plus tard" (Sammon).- W. part s'entretenir avec ses conseillers dans une salle privée.

- A 9 heures 20, le vice-président fut rejoint par Norman Mineta, ministre des transports.

- Peu de temps après, un jeune assistant tenait régulièrement le vice-président Cheney informé de l'approche de l'avion inconnu. Alors que celui-ci est rapporté à seulement 15 km. de distance, Dick Cheney répond à ce collaborateur qui s'en inquiète que "les ordres restaient inchangés".

- A 9 heures 27, l'avion UA 93 cessa de répondre à la radio.

- A 9 heures 30, l'avion UA 93 a son transpondeur coupé et sort de sa route.

- De 9 heures 30 à 9 heures 31, W. lit une déclaration, dans laquelle notamment il déclare : "Il semble que ce soit dû à une attaque terroriste".

- Première menace : avant le départ de W. de l'école, le Secret service reçoit un avertissement contre W. et Air Force One (Sarasota Herald-Tribune, 16 septembre 2001).

- Peu après, départ de l'école de W. vers l'aéroport tout proche de Sarasota.- A 9 heures 37, le vol AA77 frappe l'aile occidentale du Pentagone.

- A 9 heures 42, ABC retransmet en direct l'incendie qui s'est déclaré dans le bâtiment Eisenhower (OEOB) de la Maison Blanche, où se trouvent les bureaux du Conseil national de sécurité, notamment de Rice, Stephen Hadley, Elliot Abrams (Meyssan, 2002).

- Seconde menace : juste après le départ de W., apparemment nouvelles menaces contre W. et Air Force One (Sarasota Herald-Tribune, 16 septembre 2001).

-Air Force One est équipé d'une protection contre les missiles à tête chercheuse (brouilleur d'ondes d'infrarouges : "Have Charcoal") et d'autres mesures antimissiles; d'un bouclier contre l'effet de pulsion électro-magnétique (EMP) consécutif à une explosion nucléaire.

- Selon Karl Rove, qui voyage avec le Président, le Secret service précipite le départ d'Air Force One afin de gagner une haute altitude. L'avion a été pris pour cible d'une manière crédible (New Yorker, 1er octobre 2001).

- Air Force One décolle entre 9 heures 55 et 57, juste après l'effondrement du WTC 2. W. fait signe à Karl Rove de s'assoir à ses côtés et le pilote monte à 45 000 pieds en quelques temps (Bamford, 2004).

- Aucune escorte militaire n'est prévue, malgré la proximité de bases aériennes comme Homestead Air Station (300 kilomètres de Sarasota) ou Tyndall Air Station (380 kilomètres). Depuis une heure environ, impact contre la tour sud.

- Dans l'avion, W. reste en contact permanent avec Cheney et les autres.

- Vers 9 heures 58 (?), Cheney a une conversation avec Georges Bush, en vol vers la Louisiane, et la décision d'autoriser la chasse d'abattre les vols civils détournés est prise.

- Les fonctionnaires craignent que 11 avions n'aient été piratés (CBS, 11 septembre 2001).

- Deuxième menace (la même?) : peu après le décollage, Cheney informe W. d'une "menace crédible" contre Air Force One (AP, 13 septembre 2001). Selon Safire (New York Times, 13 septembre 2001), selon Ron Fournier (AP, 13 septembre 2001), selon le Financial Times (14 septembre 2001), on (l'appelant?) a utilisé les noms de code de la procédure officielle depuis la Maison Blanche, le Secret service, le FBI, la FAA ou la CIA pour lancer la menace. L'informateur de Safire serait Rove.

- Deuxième menace (encore et toujours la même?) : vers 10 heures environ, la menace signale que "Air Force One sera le suivant" en fournissant les codes de procédure d'Air Force One (AP, 13 septembre 2001; Wood et Thompson, 2003). Il est impossible de savoir si tous les messages de menaces reçus depuis le départ de l'école sont différents ou les mêmes. Néanmoins, il semble qu'ils soient différents.

-Le député Adam Putnam apprend au même moment la menace (dans l'avion?) : les terroristes visent apparemment l'avion (Orlando Sentinel, 14 septembre 2001).

- Le pilote d'Air Force One, le colonel Mark Tillman, est informé de la menace. Un garde est posté devant la porte du cockpit.

- Card conseille à W. de "laisser les choses se tasser" avant de revenir à Washington (St. Petersburg Times, 8 septembre 2002).

- Vers 10 heures 05, le Secret service aurait reçu un appel téléphonique crypté des assaillants, disposant des codes de la Maison Blanche et d'Air Force One. Les assaillants sont capables d'usurper l'identité de W., y compris pour le feu nucléaire. Tous les officiels sont menacés. Selon Brian L. Stafford, directeur du Secret service, la procédure ultra-secrète COG est lancée pour contrer une situation de guerre, avec l'accord de la FEMA (Federal Emergency Management Agency), qui supervise déjà les secours et travaille avec le FBI. La FEMA supplante ainsi le FBI et devient la plus haute autorité civile de l'Administration, sous la direction de Joe M. Allbaugh, l'ancien trésorier des campagnes électorales de la famille Bush (www.reseauvoltaire.net). Depuis la matinée, Richard Clarke a déclenché COG, les mesures prescrites par l'état d'urgence en cas de catastrophes, suite à une discussion avec le coordinateur de COG, un certain "Fred" (Clarke, p. 8).

- A 10 heures 06, l'avion UA 93 s'écrase dans la commune de Shanksville au sud de Pittsburgh en Pennsylvanie, à une distance d'environ 170 km de la capitale vers laquelle il se dirigeait (11 min de vol à 850 km/heure). Selon la Commission 2004, qui reprend la chronologie du NORAD, l'avion s'est écrasé à 10 heures 03. La chronologie des détournements était si serrée qu'il aurait dû être impossible pour des passagers d'être ainsi prévenus à temps. C'est à cause du retard du vol sur son horaire que cela a été possible (sans le retard, les passagers auraient été prévenus des attentats à 8 heures 49, ce qui est impossible, au lieu de 9 heures 30).

- Selon des sources proches de W., le Secret service aurait reçu "au cours de la matinée un appel téléphonique des commanditaires des attentats, probablement pour poser des exigences". "Seules quelques personnes de confiance, situées au sommet de l'appareil d'État, pouvaient disposer de ces codes [de la présidence, NdA]. Il s'ensuit qu'au moins un des commanditaires des attentats du 911 est un des dirigeants, civil ou militaire, des États-Unis d'Amérique" (www.reseauvoltaire.net).

- Vers 10 heures 20, énorme explosion dans le parking du Pentagone à Washington, peut-être d'une voiture piégée (Clarke, p.7). Fausse alerte.

- Environ à la même heure (?), incendie sur le Mall près du Capitole.-Troisième menace : vers 10 heures 30, Cheney prévient W. d'une menace reçue à la Maison Blanche : "Le prochain, ce sera l'Ange" (nom de code d'Air Force One). Du coup, Cheney plaide contre le retour de W. à Washington (Woodward, p. 18). Est-ce une troisième menace après l'école et avant/pendant le décollage? Cheney annonce aussi, vers 10 heures 32, qu'il faudra encore entre 40 et 90 minutes pour que les chasseurs de l'escorte arrivent (Washington Post, 27 janvier 2002). Ce délai laisserait Air Force One sans escorte jusque vers midi. Anecdote rapportée par Carl Limbacher, sur NewsMax.com (23 septembre 2001), selon qui Rice a confirmé à Tony Snow, du Fox News Sunday, que la menace comportait un mot de code secret. Ari Fleischer confirma la menace lors des briefings des 12 et 13 septembre, puis se rétracta en invoquant des menaces courantes à la Maison Blanche (Washington Post, 27 septembre 2001). Cheney confirma l'information, puis l'imputa peut-être à un "cinglé" (Meet the press, 16 septembre). Selon plusieurs fuites anonymes de fonctionnaires, la menace n'avait pas existé ou à l'état informel (Jim Stewart, CBS Evening News, 25 septembre 2001; AP, 25 novembre 2001). Maureen Dowd discrédita la menace en l'imputant à l'imagination farfelue de Karl Rove (New York Times, 23 septembre 2001). Joe Conason, opposant résolu à W., réfute la menace (Slate, 5 octobre 2001). Bamford fait de même (2004). Paul Thompson et Allan Wood estiment l'histoire de la taupe à la Maison Blanche inventée ou imputent le piratage à d'improbables terroristes informatiques du réseau Al Quaeda (Citizine, 9 mai 2003).

- Jusque vers 10 heures 35, selon certains témoignages, notamment de journalistes à bord, l'avion serait resté au-dessus de Sarasota en décrivant "lentement de grands cercles" (London Daily Telegraph, 16 décembre 2001).

- Puis l'avion change de cap et se dirige vers la Louisiane (Washington Post, 27 janvier 2002).

- Vers 10 heures 55, selon son propre témoignage, le pilote Mark Tillman reçoit une quatrième (?) menace, indéterminée : un avion suspect arriverait en sens inverse. Il fait une manœuvre d'évitement (CBS, 11 septembre 2002). Les journalistes à bord remarquent le changement d'altitude (Dallas Morning News, 28 août 2002; Salon, 12 septembre 2001; Wood et Thompson, 2003). Toujours aucune escorte. Selon le Réseau Voltaire, l'US Strategic Command indique au Président un signal se dirigeant vers Air Force One, probablement un missile. Les militaires exigent que le vol s'effectue en rase-mottes, en zig-zag, tandis que des F-15 et 16 escortent l'avion présidentiel. W. décide de se rendre à Offutt, Nebraska, base qui abrite l'USSC (Commandement stratégique) pour éviter qu'on usurpe son identité. Air Force One consomme trop de carburant et fait escale programmée sur la base militaire de Barksdale.

- Vers 11 heures 30, six chasseurs se trouveraient aux côtés d'Air Force One (Sarasota Magazine, 19 septembre 2001). Autre version : l'AWACS et les deux F-16 de l'escorte sont ignorés par l'entourage de W. Selon le général de division Larry Arnold, du NORAD, les consignes sont de suivre le Président (Bamford, 2004).

-En route vers Barksdale, Louisiane, les passagers et les nombreux journalistes déconnectent leurs téléphones cellulaires et le Secret service circule pour retirer les piles, afin d'éviter l'émission de signaux susceptibles de révéler la position de l'avion. Selon le photographe de W., Eric Draper, ces mesures sont inutiles car Air Force One est attendu par de nombreuses équipes de journalistes sur la piste (Bamford, 2004).

- Vers 11 heures 45, Air Force One atterrit sur la base militaire de Barksdale près de Shreveport, Louisiane (CBS, 11 septembre 2002; Daily Telegraph, 16 décembre 2001).

- Selon des sources venant des services de renseignement, Barksdale contient le poste souterrain de secours du Commandement stratégique de l'armée de l'Air et peut accueillir "Night Watch", un Boeing 707 devenu en 2001 un 747-200 (comme Air Force One), modifié pour accueillir le Poste national de commandement aéroporté ou Centre national d'opérations aéroportées (NAOC) en vue d'une guerre consécutive à des attaques nucléaires (Bamford, 2004, p. 84).

-A Barksdale, deuxième discours de W. diffusé après son départ. W. semble anxieux selon les journalistes présents.

- W. passe l'heure et demie suivante (12 heures-13 heures 30?) au téléphone avec Cheney et les autres, officiellement pour déterminer sa prochaine destination (Sarasota Magazine, novembre 2001). W. demande à rentrer à Washington, mais Rove l'en dissuade (AP, 13 septembre 2001). Selon Safire, c'est Cheney qui propose la base d'Offutt, à cause des moyens de communication permettant de convoquer le Conseil national de sécurité (New York Times, 13 septembre 2001). W. accepte de se rendre au centre de commandement stratégique d'Offutt, Nebraska.

- Juste après 13 heures, cinquième (?) menace contre W. : selon un rapport des services de renseignement du commandant de la base de Barksdale, un objet à grande vitesse se dirigerait vers le ranch de Crawford de W. au Texas. Fausse alerte (Samon, p. 117). Pourtant, depuis 12 heures 16, l'espace aérien des États-Unis doit être vide (USA Today, 12 août 2002).

- Vers 13 heures 30, Air Force One quitte Barksdale pour Offutt avec seulement 5 journalistes désormais (AP, 12 septembre 2001) et un groupe de membres clés autour de W. : Ari Fleischer, Andrew Card, Karl Rove, Dan Bartlett et Gordon Johndroe (Maison Blanche, 11 septembre 2001). En route, W. reste en contact permanent avec la salle de surveillance de la Maison Blanche et Cheney.

- Peu de temps après, des journalistes demandent des nouvelles du Président à Karen Hughes, conseillère du Président, au QG du FBI. Hughes refuse de répondre et tourne les talons.

- W. arrive à la base d'Offutt à 14 heures 50, près d'Omaha, Nebraska. Offutt est le siège du STRATCOM, le Commandement aérien stratégique des États-Unis. Offutt abrite le plus important bunker des États-Unis en cas de guerre nucléaire, biologique et chimique.
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Arrivée à la base d'Offutt à 14h50
(Secret Service)
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- L'alerte militaire est à son niveau le plus élevé depuis les 30 dernières années. Defcon Delta 3, niveau d'alerte juste inférieur à la guerre (premier depuis la guerre du Kippour en 1973, lancé alors par Henry Kissinger) est lancé par le DOD du Ministère de la Défense. A en croire Clarke (p. 15-16), Franck Miller signala qu'Armitage avait contacté le Centre de réduction des risques nucléaires (NRRC), directement relié au ministère de la Défense de Russie en face du Kremlin. Les Russes étaient sur le point de lancer un exercice de toutes leurs forces nucléaires pour contrer Defcon 3. Cheney est réfugié dans le bunker de la Maison Blanche, les plus hauts fonctionnaires au site R, les membres du Congrès au Mount Weather, le secrétaire à la Défense Rumsfeld et le vice-président de l'état-major Myers dans la salle de guerre du Pentagone (Bamford, 2004, p.9). L'armée des États-Unis est en état d'alerte maximale, prête à une guerre tous azimuts. Sur la base aérienne de Malmstrom, Montana, 200 silos de MBIC Minuteman III sont prêts à tirer 3 ogives. D'autres bases disposent de MBIC MX.
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-Dans les heures qui suivent les attentats, Poutine est le premier dirigeant mondial à appeler W. pour lui présenter ses condoléances. Poutine confirme à W. l'annulation des manœuvres russes prévues dans la région arctique. Poutine envoie aussi un télégramme de condamnation des actes terroristes du 911 (site du ministère des Affaires étrangères de Russie, www.In.mid.ru, John O'Loughlin, Gearoid O Tuathail et Vladimir Kolossov). Poutine réitère sa condamnation des attentats dans une allocution télévisée.
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- W. convoque le Conseil national de sécurité en téléconférence avec Cheney, Rice (conseillère à la Sécurité nationale), Rumsfeld, Armitage (secrétaire d'État adjoint à la Défense), Tenet (directeur de la CIA), Mineta (secrétaire aux Transports). Selon Rice, Tenet annonce à W. que le coup vient d'al-Quaeda (CBS, 11 septembre 2002; Wood et Thompson, 2003).
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- Dans la journée, perquisition du Secret service dans un appartement à Sarasota, suite à l'affaire Ghandi. 3 Soudanais sont interrogés pendant une dizaine d'heures. Descente dans une boutique de cosmétiques dont le propriétaire "Hakim" informe que "Ghandi" est membre de la SPLA, groupe de lutte contre le gouvernement du Soudan. La SPLA est dirigée par l'agent John Garang et est une émanation du Mossad et de la CIA (Hopsicker; Wood et Thompson, 2003).
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- Vers 16 heures 30, W. est invisible. A Washington, vives préoccupations des Républicains, d'un financier de W. et de William J. Bennett, ancien secrétaire à l'Education et tsar de la drogue sous l'ancien Président G.H. Bush (Bamford, 2004, p. 91). W. quitte Offutt à bord d'Air Force One.
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- A 17 heures 20, le WTC 7 s'effondre.
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- W. atterrit à 18 heures 34 sur la base militaire d'Andrews, escorté de 2 F-15 et d'un F-16. Il monte dans l'hélicoptère Marine One pour la Maison Blanche, où il arrive vers 19 heures (Wood et Thompson, 2003).
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-De 10 heures jusque vers 20 heures, les officiels américains pensent qu'il s'agit d'un coup d'État militaire par des extrémistes américains capables de provoquer la guerre nucléaire (www.reseauvoltaire.net, 27 septembre 2001). Pendant la même période, W. a été contraint de fuir Washington et de se rendre à l'US Strategic Command d'Offutt, pour que personne ne puisse usurper son identité et déclencher le feu nucléaire. Le calme ne sera rétabli chez les officiels qu'à 20 heures 30 (note d'information du réseau Voltaire 235-236, 27 septembre 2001).
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- A 20 heures 30, W. prononce une allocution d'environ 5 minutes télévisée dans tout le pays. W. y déclare la guerre au terrorisme (Wood et Thompson, 2003; Clarke, p. 23; Maison Blanche).
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- Après la déclaration télévisée de 20 heures 30, W. rencontre Clarke et les fonctionnaires les plus importants au Centre présidentiel des opérations d'urgence (Clarke, p.23). Vers 21 heures, la réunion se déroule au complet avec le Conseil de sécurité. Environ vers 23 heures, réunion avec un groupe de conseillers plus restreint. Tenet amalgame al-Quaeda et les talibans d'Afghanistan. Ben Laden est pour tous l'auteur des attentats.
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- Après 23 heures, W. est contraint de dormir au bunker de la Maison Blanche.
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-Vers 23 heures 30, sixième (?) menace : selon le témoignage de W., un avion non identifié se dirige vers la Maison Blanche. Fausse alerte (Daily Telegraph, 16 décembre 2001; Wood et Thompson, 2003). Dans son journal, W. note que le Pearl Harbour du XXIe siècle a eu lieu et émane d'Oussama ben Laden (Washington Post, 27 janvier 2002).
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- De nombreux journalistes critiqueront l'attitude de W. durant la journée.
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Le 12 septembre 2001
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- "Pour une raison inconnue, les agents du Secret service ne l'ont pas fait sortir" [de l'école, NdA] (Globe and Mail, 12 septembre 2001).
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Le 24 septembre 2001
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- Lors d'un important discours télévisé, après une conversation de 40 minutes avec W. et des conciliabules stratégiques avec ses principaux conseillers, Poutine accepte les bases américaines dans les anciennes républiques d'Asie centrale pour l'invasion de l'Afghanistan.
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Le 27 septembre 2001
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- Selon Meyssan, le réseau suspect serait "les forces spéciale souterraines", un réseau terroriste associé aux réseaux du type Gladio, caché au sien des institutions, qui aurait pris le pouvoir et dicté sa conduite à W. (Meyssan, 2002; Réseau Voltaire, note d'information 235-236, 27 septembre 2001).
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Le 26 octobre 2001
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- Selon Michael Ruppert, ben Laden posséderait le logiciel étasunien secret PROMIS qui lui aurait permis d'envoyer les prétendus messages menaçants à W. à bord d'Air Force One. Ben Laden aurait obtenu le logiciel par des manipulateurs russes (FTW, Le tapis volant de ben Laden, 26 octobre 2001).- D'autres commentateurs comparent PROMIS au cheval de Troie qui rapporte à son maître les faits et gestes du récipiendaire, un lampiste de l'acabit de ben Laden.
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Le 15 novembre 2001
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- W. rencontre Poutine dans une école à Crawford, Texas.
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Le 4 décembre 2001
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- W. explique qu'il n'avait pas eu le temps d'appréhender la situation suite au crash du vol AA 11, mais qu'il a aperçu l'incident à la télévision (Maison Blanche, 4 décembre 2001). Il s'agit d'une erreur manifeste, car les premières images n'ont été diffusées qu'au bout de quelques heures (films des frères Naudet).
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Juillet 2002
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- Selon l'hebdomadaire russe d'opposition Zavtra, la thèse de l'agence de presse germanophone EIR appuyait la thèse de complicités au sein des structures de commandement militaire et d'espionnage américain le 911. Un groupe d'anciens officiers de haut rang des services secrets de l'URSS, Namakon, souscrivait à cette complicité d'un réseau putschiste étasunien et soulignait la capitulation de W. et l'emploi de la diversion ben Laden, sur le modèle du choc des civilisations de Huntington.
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- Namakon rappelait la tentative d'escalade nucléaire entre les États-Unis et la Russie le 911 et reliait cette tension au naufrage du Koursk en août 2000.
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Le 23 août 2002
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- Le journaliste d'investigation d'EIR Mark Burdman cite une personnalité britannique néo-conservatrice qui rappelle l'existence du réseau putschiste de Washington après le 911 et avant la guerre d'Irak.
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Le 13 août 2002
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- Kristen Breitweiser, veuve et militante du 911, se demande, lors de l'émission de Phil Donahue, pourquoi le Secret service n'a pas fait sortir W. de cette école, sachant que le commandant en chef des USA est demeuré 25 minutes sur sa chaise suite aux attaques terroristes contre son sol et sa patrie (Donahue, 13 août 2002).
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Commission du 911 en 2004
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- W. justifie son attitude (lire la "petite biquette" pendant les attaques) en expliquant qu'il voulait projeter une image de force.
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- Lors de son audition, le même jour que Mineta, devant la Commission, le général Arnold confirma que le NORAD n'avait pas reçu l'ordre d'abattre le vol AA77 avant 10 heures.
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- Donald Rumsfeld, le Secrétaire à la Défense, en poste au Pentagone (mais dans l'aile NE, face au Potomac), déclara n'avoir été mis au courant des attentats contre les tours jumelles qu'à 9 heures 22 - soit 36 minutes après le premier impact - et pas du tout pour ce qui est du détournement du vol AA77.
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Après les élections de 2004
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- Le piratage par Ptech, société de logiciels financée par l'Arabie saoudite, des logiciels de la FAA, du NORAD et autres, est la clé des jeux de guerre et des attentats du 911. Ptech est détenu notamment par Yasin Kadi, présenté comme trafiquant de drogue et agent de la CIA. Ptech serait-il une fausse piste ou un canular?
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- Nico Haupt a suggéré que le centre de commandement du 911 (et de l'anthrax) puisse être une entreprise en Floride, couverture de la CIA.
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Egger Ph.