Lors d’un débat public devant le Conseil de sécurité de l’ONU à New York, la Suisse a relevé des progrès concernant les "listes noires" des personnes soupçonnées de soutien au terrorisme. Mais de nombreuses sources d’inquiétudes demeurent.
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La Suisse a souvent demandé au Conseil de sécurité de l’ONU un mécanisme indépendant de révision des listes de sanctions, mises au point après les attentats du 11 septembre 2001. Il n’existe pour l’heure aucun moyen de se faire biffer de ces listes si les soupçons s’avèrent infondés.
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La décision d’inscrire un nom sur la "liste noire" ne dépend que du comité des sanctions des Nations unies. Il n’y a pas de véritable instance de recours.
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La vice-ambassadeur auprès de l’ONU Heidi Grau a salué les efforts réalisés pour améliorer ces procédures. Mais des études récentes ont montré qu’il y a toujours matière à s’inquiéter, a-t-elle relevé. Il manque ainsi des indications justes et claires sur l’actuel régime de sanctions, ce qui sape l’application efficace de mesures ciblées.
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Egger Ph.