"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

17 novembre 2008

l'US Secret Service (USSS)

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Le Secret Service est une agence gouvernementale
des États-Unis d'Amérique dont la mission principale
est de lutter contre la fausse monnaie et d'assurer la protection du président des États-Unis d'Amérique, du vice-président, de leur famille, et de certaines personnalités (comme des candidats à la présidence ou à la vice-présidence, certains représentants officiels, ainsi que de leurs résidences officielles, comme la Maison Blanche).
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Le Secret Service a été créé le 5 juillet 1865 à Washington, D.C.
pour combattre la contrefaçon de la monnaie.
Il a donc été rattaché au Département du Trésor des États-Unis jusqu'en 2003,
où il passa sous la responsabilité du Département de la Sécurité intérieure.
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Après l'assassinat du président William McKinley, le 14 septembre 1901, le Congrès des États-Unis d'Amérique a décidé de confier la protection du président au Secret Service.
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Après l'assassinat du candidat à la présidence des États-Unis Robert Francis Kennedy, le 5 juin 1968, le Congrès a étendu le rôle de protection du Secret Service.
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À partir de ce moment, il est chargé également de protéger les candidats à la présidence et à la vice-présidence 120 jours avant les élections, les anciens présidents jusqu'à maximum dix ans après la fin de leur mandat présidentiel, ainsi que leurs enfants jusqu'à l'âge de 16 ans.
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Il protège aussi les chefs d’État étrangers en visite, ainsi que tout visiteur distingué.
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Depuis le Patriot Act, voté le 26 octobre 2001,
le Secret Service combat aux côtés du FBI la criminalité informatique.
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La protection des personnalités
Dans le cadre de la protection des personnalités et de leur famille proche, le Secret Service peut collecter toutes les informations nécessaires auprès des différentes agences gouvernementales.
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La fraude financière
Étant historiquement chargé de la lutte contre la fausse monnaie, le Secret Service s'occupe également de la fraude financière en tous genres, comme celle à la carte de crédit ou encore la fraude 4-1-9.
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L’aide scientifique
Disposant de moyens scientifiques importants, le Secret Service peut également aider les polices locales pour résoudre certains crimes.







Dans la culture populaire
Air Force One est probablement, après la Maison Blanche et le Bureau ovale,
le symbole le plus connu du président américain.





Air Force One est l'indicatif d'appel de tout aéronef de l'armée de l'air des États-Unis dans lequel se trouve le président des États-Unis.
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Depuis 1990, la flotte présidentielle comprend deux Boeing 747-200B réaménagés et spécialement équipés de manière à ce que le président et son équipe puissent se déplacer de façon souple et sure tout en gardant le contact avec les responsables civils ou militaires afin de ne pas provoquer de retard de réaction en cas de crise. La désignation de l'US Air Force pour ces 747 réaménagés est Boeing VC-25A. les deux appareils sont différenciés par leur codes d'empennage : "28 000" et "29 000". Même si Air Force One se réfère au seul avion de l'US Air Force à bord duquel se trouve le président des États-Unis, ce terme est désormais communément employé pour désigner l'un ou l'autre de ces 747 présidentiels.
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La flotte présidentielle comprend aussi un Boeing C-32 , (désignation des Boeing 757 spécifiques pour l'US Air Force) spécialement aménagé. Il est utilisé en avion de secours ou lorsque le président a besoin de se déplacer dans des endroits où les pistes sont trop courtes pour accueillir les Boeing VC-25A. Il sert aussi pour le Vice-Président, des membres du Cabinet présidentiel ou certains responsables du Congrès.
Un Lockheed C-140 Jetstar fut également utilisé.
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Cette flotte présidentielle est opérée et entretenue par le Presidential Airlift Group, qui fait partie de la 89e escadre de transport aérien de l'Air Mobility Command. Ce groupe est basé sur la base aérienne d'Andrews à Camp Springs, dans le Maryland, à une quinzaine de kilomètres de Washington, DC et de la Maison Blanche.
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Air Force One connaitra sa plus importante situation de crise pendant les attentats du 11 septembre 2001. Le président Bush est en déplacement dans une école à Sarasota en Floride lorsqu'il apprend l'écrasement du premier avion sur la tour sud du World Trade Center. Il va alors tenir sa première réunion de crise dans une classe de l'école rapidement aménagée et équipée en système de communications par le Secret Service. Moins d'une heure plus tard, le président s'envole sur Air Force One de l'aéroport international de Sarasota-Bradenton. L'avion va atteindre une altitude de croisière et faire des cercles pendant quarante minutes en attente du choix d'une destination sure. C'est depuis son bord que le président Bush donne l'autorisation d'abattre tout avion de ligne menaçant. L'avion ira se poser d'abord sur la base aérienne de Barksdale en Louisiane, puis repartira vers la base aérienne d'Offurt dans le Nebraska où se trouve le bunker de l'United States Strategic Command, avant de retourner à Washington, D.C. Les officiels de la Maison Blanche expliqueront le lendemain qu'ils disposaient d'informations que la Maison blanche et Air Force One étaient des cibles prévues par les terroristes. L'enquête ultérieure démontrera qu'Air Force One n'était pas dans les cibles programmées par les auteurs des attentats.
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Généralement, le président utilise le même 747 pour tous ses déplacements. Le second est donc traditionnellement réservé à l'usage du vice-président et est baptisé Air Force Two afin de différencier les deux appareils et de rappeler la supériorité hiérarchique du président. Cependant, celui-ci étant susceptible d'utiliser l'un ou l'autre des appareils, leur aménagement intérieur est identique.
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Le Boeing C-32, un 757 modifié, est le transport habituel du Vice-Président des États-Unis.
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Air Force Two est le nom de code aérien utilisé par n'importe quel appareil de l'US Air Force prenant comme passager le Vice-Président des Etats-Unis. Ce terme est souvent mis en association avec un Boeing C-32, un 757 modifié, ainsi qu'avec le C-40 Clipper. Bien que l'US Marine Corps ait comme mission principale la prise en charge du Président avec Marine One, et du Vice-Président avec Marine Two, les hélicoptères de l'Air Force (plus précisément les UH-1N Huey) sont également utilisés pour le transport du Vice-Président, prenant ainsi le nom de code Air Force Two.
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Durant la préparation de l'invasion de 2003 en Irak, le Vice-Président Dick Cheney effectua son premier voyage outre-mer. À l'occasion de son voyage tumultueux de 10 jours à travers 12 pays du Moyen-Orient en Mars 2002, Cheney utilisa le Boeing VC-25A généralement réservé pour le Président des États-Unis. Celui-ci utilisa le nom de code Air Force Two.


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Executive One est l'indicatif d'appel désignant un aéronef civil américain, quand le Président des États-Unis est à bord. Normalement le Président voyage dans un aéronef militaire géré par le Presidential Airlift Group, une partie du 89e Airlift Wing Air Mobility Command.
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On trouve seulement un cas de l'utilisation de cet indicatif, en 1973, quant le Président Richard Nixon utilisa un DC-10 d'United Airlines de Washington Dulles International Airport jusqu'à Los Angeles International Airport « montrer l'exemple à la nation pendant la période actuelle de crise de l'énergie » et « montrer sa confiance dans les lignes aériennes ». Il était néanmoins suivi par sécurité par Air Force One.
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Si des membres de la famille du Président sont à bord d'un aéronef civil, celui-ci prend l'indicatif Executive One Foxtrot, sur le même modèle Executive Two Foxtrot est utilisé pour les voyages de la famille du Vice-Président.
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Si un aéronef civil transport le Vice-Président, celui-ci est désigné Executive Two.
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Coast Guard One est l'indicatif d'appel aérien pour tout aéronef de United States Coast Guard (USCG) transportant le Président des Etats-Unis. En 2007 celui-ci n'a jamais été encore utilisé.
Si un aéronef des Coast Guard devait transporter le Vice-Président des Etats-Unis, il serait désigné alors Coast Guard Two.
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Marine One est le code pour tout aéronef du Corps des Marines qui transporte le Président des États-Unis. Il s'agit habituellement d'un hélicoptère opéré par le Marine Helicopter Squadron One (HMX-1), l'escadron des Marines en charge du transport du Président, du Vice-président, des membres du Cabinet ou des personnalités étrangères. L'hélicoptère est soit un grand Sikorsky S-61 ou un plus récent et plus petit Sikorsky S-70. Les deux seront remplacés par le VH-71 Kestrel, un dérivé de l'AgustaWestland EH101. L'aéronef transportant le Vice-président des États-Unis est désigné par le code Marine Two.
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Marine One est quelquefois préféré à une escorte automobile, qui peut être chère et logistiquement difficile. L'environnement contrôlé d'un hélicoptère aide aussi grandement à la sécurité.
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Plus de 800 Marines travaillent pour les opérations de la Marine One fleet, qui est basée à Quantico en Virginie, mais qui est plus souvent vue en action sur la pelouse Sud de la Maison Blanche ou à la Andrews Air Force Base dans le Maryland. À Andrews, elle assure quelquefois la liaison avec Air Force One, l'avion présidentiel qui prend en charge les longs trajets. Quel que soit le vol du Marine One, il y a toujours au moins un Marine en grand uniforme au sol pour accueillir le président (le plus souvent deux, l'un servant de garde armé). Dans ses derniers jours comme président, alors qu'il atterrissait dans une zone lointaine, près du Grand Canyon, Bill Clinton trouva un Marine attendant sur un rocher, prêt à la saluer.
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Par mesure de sécurité, Marine One vole toujours en groupe avec d'autres hélicoptères identiques, quelquefois jusqu'à cinq. Un hélicoptère transporte le président, tandis que les autres servent de leurre pour un éventuel tireur au sol. Lors du décollage, ces hélicoptères commencent à se décaler en formation (quelquefois surnommé le « bonneteau présidentiel ») pour garder la localisation du président inconnue donc plus sûre. Marine One est équipé de contremesures anti-missiles comme les leurres pour contrer les missiles à détection de chaleur et les paillettes pour contrer les missiles guidés par radar. Pour augmenter la sécurité de Marine One, chaque membre du HMX-1 doit passer un Yankee White, une enquête poussée sur sa personne, avant de pouvoir s'approcher de n'importe quel hélicoptère utilisé pour le transport présidentiel.
Marine One est toujours présent, comme la limousine présidentielle, n'importe où le président voyage, aux États-Unis ou à l'étranger.

Autres moyens aériens présidentiels
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Les hélicoptères présidentiels sont opérés par le Corps de Marines. Lorsque le président voyage sur l'un de ceux-ci, ce dernier a alors la désignation de Marine One. Auparavant, le transport présidentiel par hélicoptère était partagé avec l'US Army, l'hélicoptère de l'armée prenait alors le code Army One.
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Lors du transport d'un président américain en exercice sur un aéronef de l'US Navy, celui-ci prend le code de Navy One. Cela ne s'est produit qu'une seule fois, le 1er mai 2003 lorsque George W. Bush apponta sur le porte-avions USS Abraham Lincoln, pour y prononcer son discours Mission accomplie annonçant la fin des combats après l'invasion de l'Irak.
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Pour un voyage sur un avion civil, celui-ci a le code Executive One. Cela n'est arrivé qu'une fois en 1973 lorsque Richard Nixon prit un vol régulier d'United Airlines entre Washington et Los Angeles pour « montrer l'exemple à la nation pendant la période actuelle de crise de l'énergie » et « montrer sa confiance dans les lignes aériennes ».
Néanmoins, l'avion était suivi par Air Force One.
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Le 8 mars 2000, le Président Bill Clinton a voyage au Pakistan à bord d'un Gulfstream III, un jet d'affaire de l'US Air Force, sans marquage, tandis qu'un autre avion avec le code radio "Air Force One" volait sur la même route quelques minutes plus tard. Cette diversion fut rapportée par la suite par différents médias américains. Cette diversion a sans doute été menée afin d'éviter qu'une attaque terroriste n'abatte l'appareil dans lequel se trouvait le président.
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Durant la guerre froide, un Boeing E-4 spécialisé dans le rôle de poste de commandement en cas de guerre nucléaire suivait régulièrement Air Force One et devait être utilisé en cas de de guerre mondiale par le président.
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Au soir du 4 novembre 2008,
Barack Obama annonce sa victoire à Chicago,
protégé par un vitrage blindé.
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Un dispositif exceptionnel assure la sécurité du président nouvellement élu, dont la couleur de peau constitue un symbole fort qui attise la haine des milieux racistes, le premier cercle de sécurité présidentiel est de 18 personnel H24, il y a plusieurs cercles "soutien" et "leurre".

En déplacement, le président peut compter sur un premier cercle de 200 personnel, dont une brigade de cuisine de 6 personnes et un goutteur. les véhicules, l'eau, le carburant vient des Etats-Unis, ils sont transporté par 2 B-52 qui e4scortent Air Force One.

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L'immense élan de sympathie que suscite le nouveau président américain au sein de la population ne le met pas à l'abri d'actes malveillants. Comme tous les présidents américains, il constitue une cible privilégiée.
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Quatre d'entre eux ont déjà été assassinés durant leur mandat: Abraham Lincoln, en 1865, James Garfield, en 1881, William McKinley, en 1901, et bien sûr, en 1963, John Fitzgerald Kennedy. Le fait que le 44e président des Etats-Unis soit Afro-Américain ne fait que multiplier les risques: dorénavant il faut ajouter les groupuscules racistes à la liste des personnes hostiles.
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«Panic button» pour toute la famille
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Bien sûr, les services secrets américains n'ont pas attendu l'élection pour veiller sur Barack Obama. Ce dernier bénéficie de leur protection rapprochée depuis une année et demie. Un record. Une précaution nécessaire puisque trois tentatives d'assassinat ont été désamorcées durant la campagne électorale. Sans oublier les quelque 500 menaces de mort que le candidat a reçues.
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La surveillance s'étend bien entendu à toute la famille. La crainte d'un enlèvement de l'une ou l'autre de ses filles est bien réelle. Comme lui, elles ont d'ailleurs reçu un «panic button», sorte de petite télécommande pas plus grosse qu'une carte de crédit. A la moindre pression sur l'objet, les gardes du corps, qui ne sont de toute manière jamais bien loin, rappliquent illico. Une mesure parmi des dizaines d'autres mises en place par les services secrets américains.
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Les images ont fait le tour du monde. Le soir de son élection, Barack Obama vient annoncer sa victoire dans son fief de Chicago devant une foule de partisans en liesse. Le moment est historique. Toutes les caméras sont braquées sur le président nouvellement élu et rien ne semble pouvoir leur échapper.
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Pourtant, il est un détail qu'aucune d'elles n'a capté: sur l'estrade, une vitre blindée entoure le candidat victorieux. Les millions de téléspectateurs n'y ont vu que du feu. Et pour cause: la scène avait été soigneusement répétée et les éclairages précisément réglés de sorte qu'aucun reflet ne laisse deviner cette cage de verre. Dès lors la vitre - ultrapropre évidemment - est devenue parfaitement invisible à l'écran.
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Seules quelques photos prises sous un angle légèrement différent dévoilent le dispositif de protection dans lequel Barack Obama était littéralement enfermé.
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Une mesure exceptionnelle censée garantir sa sécurité au moment où la tension était à son comble et les risques de tentatives d'assassinat particulièrement élevés.
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Et comme on n'est jamais trop prudent, les personnes présentes ont tout de même été fouillées systématiquement et des snipers ont été déployés sur les toits des bâtiments alentour.
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3200 agents spéciaux veillent à la sécurité du président et protègent jusqu'à son ADN
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250 militaires armés, des dizaines de «conseillers en sécurité» et un budget annuel de 600 millions de dollars. Les chiffres officieux qui circulent sur la garde rapprochée de Barack Obama donnent une idée de l'ampleur du dispositif.
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Le tout est coordonné par l'US Secret Service (USSS), une agence gouvernementale qui réceptionne les informations fournies notamment par le FBI et la CIA. Elle emploie au total plus de 6500 personnes dont 3200 agents spéciaux, 1 200 agents en uniformes et 1 700 employés administratif et technique.
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Tireurs d'élite, hélicoptères, brigade canine et autres agents en civil: tous les moyens sont mis en oeuvre pour assurer la sécurité de celui que l'USSS avait baptisé du nom de code «Renegade» («renégat») durant toute la campagne.
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Outre la surveillance rapprochée du nouveau président et la fouille des lieux avant son passage, ces agents accomplissent des missions plus étonnantes. Certains d'entre eux sont par exemple chargés de récupérer les verres dans lesquels il boit lorsqu'il n'est pas à la Maison-Blanche. Ceux-ci sont ensuite détruits pour éviter qu'une personne non autorisée ait accès à l'ADN du président et puisse en tirer des informations, notamment sur son état de santé.



CODE NAME G.W.BUSH :
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"TUMBLER"
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Egger Ph.