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De lourds soupçons basés sur des faits et preuves irréfutables pèsent sur des groupes d’Israéliens espionnant sur le sol américain dans les mois précédant les attentats. Si la version officielle US des faits concernant le 11 Septembre est, à juste titre, de plus en plus contestée, l’implication israélienne mentir par omission, donc leur complicité n’a pas reçu toute l’attention qu’elle requiert. Un Mémorandum extrêmement détaillé pose les bonnes questions en exigeant une enquête publique indépendante.
Note d’introduction de la rédactrice, traductrice
Les attentats du 11 Septembre ont permis d’établir des systèmes de surveillance et de violation des droits élémentaires des citoyens aux US et dans les pays occidentaux, une évolution politique dangereuse, au nom de la « guerre contre le terrorisme », vers des méthodes de gouvernance totalitaires au détriment de la démocratie, et qui nous concerne TOUS. Pour lutter efficacement contre ces dérives, il importe de comprendre tout ce qui s’est passé le 11 septembre. Ces évènements dramatiques ont permis à l’impérialisme américano sioniste d’imposer son dictat en violation du Droit International, des chartes et règles régissant les institutions internationales, notamment sur la torture, les poursuites des crimes de guerre et crimes contre l’humanité dont les américains et les sionistes se sont rendus coupables.
Après le démantèlement de l’Union Soviétique, et avant le 11 septembre, les Etats-Unis et leur puissant complexe militaire industriel et financier, se cherchaient un « ennemi » afin de poursuivre leur course hégémonique impérialiste mondiale. Le mouvement sioniste, à bout de souffle, et son puissant lobby AIPAC aux US, cherchaient un moyen de continuer à justifier sa colonisation de la Palestine, en faisant notamment, auprès des décideurs politiques de Washington, la promotion de « la guerre contre le terrorisme », marque déposée du régime sioniste qui se définissait à l’avant-garde de cette guerre, par son combat contre la résistance palestinienne à l’occupation colonisation, et contre la résistance libanaise du Hezbollah. Ce Mémorandum a été rédigé en 2004 par un juriste international, Mr Gerald Shea, et adressé à la Commission Nationale pour les Attaques Terroristes contre les Etats-Unis et au Comité du Sénat sur le Renseignement.
Publié sous l’intitulé :
« Surveillance Israélienne des Futurs Pirates de l’Air et Suspects du FBI des Attaques du 11 Septembre et leur Echec (des israéliens ndlt) à Nous Fournir une Mise en Garde Adéquate : le Besoin d’une Enquête Publique », ce Mémorandum qui se trouve en pièce jointe dans son intégralité avec annotations bibliographiques et documents annexes dont carte et tableaux en anglais, livre de précieuses informations et preuves de l’implication dans ces attentats du Mossad israélien, dont la devise est « par la tromperie » et, dans le cas précis des attentats du 11 Septembre, on peut préciser par « le mensonge par omission », qui a coûté la vie à 3000 américains, et depuis à des centaines de milliers voir millions de personnes en Afghanistan, en Irak, au Liban, en Palestine.
Bien sûr, ceux qui sont contre la recherche, la découverte et la publication de la vérité n’auront de cesse de cataloguer toute tentative rationnelle d’expliquer ces tragiques évènements de « théorie de la conspiration » et lorsque cette recherche implique des juifs ou ceux qui se revendiquent comme tels, « d’antisémitisme ». A ceux là nous répondons par un enseignement majeur du Talmud : « le monde repose sur trois pieds, la Vérité, la Justice, la Paix ». Point final.
Le document
L’auteur dans son introduction regrette que son Mémorandum n’ait pu être délivré à la commission d’enquête avant que cette dernière ait publiée son rapport final – qui, comme chacun le sait désormais, comporte des zones d’ombres qui ne satisfont pas au besoin de vérité notamment des familles des victimes du 11 Septembre, dont certaines l’ont remis en question- notant également que ce rapport de la commission ne saurait être considéré comme une fin de non recevoir pour certaines questions restées en suspend, et demandant qu’elles soient examinées par un autre comité d’enquête indépendant qui aura pour tâche de déterminer les responsabilités de chacun, aux vues de toutes les preuves accumulées dont certaines sont classées top secret. Il précise que ce n’est pas le but de son Mémorandum, lui se contentant de fournir des informations relatant des faits précis et documentés et en tirant des conclusions préliminaires qui demandent à être étudiées scrupuleusement par ce comité, réfutées ou confirmées, preuves à l’appui.
Synthèse détaillée (traduction)
Présentée ci-dessous, on trouve une synthèse détaillée de conclusions provisoires tirées dans ce Mémorandum, qui illustre amplement le besoin urgent d’une enquête publique sur les activités des groupes israéliens DEA et du groupe israélien du New Jersey. L’enquête doit inclure, sans limitation, l’examen des membres de groupes israéliens et des personnes en liens avec ; des responsables du gouvernement israélien et certaines de ses agences, dont le Mossad ; des suspects du FBI, des agents de la DEA, de l’INS et du FBI ; certains responsables de la police locale ; des agents de la CIA (sous vidéo si nécessaire) ; d’autres source de renseignements citées par la presse autant que possible : les boîtes de documents et disques durs d’ordinateurs (dont il est question en page 29) saisis par le FBI du groupe israélien du New Jersey ; et de tous les autres documents, rapports, communiqués et informations pertinents.
1. Les groupes israélien DEA espionnaient la Drug Enforcement Agency et par conséquent les Etats-Unis. La DEA elle –même a conclu qu’ils s’étaient probablement livrés à la collecte organisée de renseignements sur notre territoire.
2. Un journal américain de renom expert en matière d’affaires israéliennes, a conclu
(a) sur la base de ses propres sources, que les groupes israéliens DEA espionnaient des réseaux islamiques radicaux suspectés d’être en lien avec le terrorisme du Moyen Orient, et
(b) sur la base d’interprétations d’un ancien officier des services de renseignements américains régulièrement tenu au courant de ces questions par des fonctionnaires de la DEA que(i) au moins deux membres du groupe israélien du New Jersey étaient des agents du Mossad, (ii) Urban Moving, la société utilisée par le groupe du New Jersey, était une société écran pour le Mossad et ses agents, le groupe israélien du New Jersey espionnait les arabes locaux
3. Les sources au sein du renseignement US d’une Cie de TV américaine rapporte que les groupes israéliens DEA auraient collecté des renseignements sur les attaques du 11 septembre à l’avance, sans les partager avec les US. L’un des enquêteurs a dit que la preuve liant les groupes israéliens DEA à une telle collecte de renseignements était classée secret et ne pouvait être révélée.
4. Les groupes israéliens DEA comprenaient 125 israéliens ou plus opérant sur notre territoire. Leurs dirigeants et ceux visiblement associés comprenaient des commandants militaires et des experts avec des antécédents militaires dans les renseignements, les interceptions électroniques et télécommunications.
5. La mise sur écoute et l’expertise en matière de renseignement des membres des deux groupes israéliens (du New Jersey et de la Floride ndlt), et l’utilisation de camionnettes dans le voisinage d’où les futurs pirates de l’air planifiaient leurs attaques, et l’utilisation massive par les pirates de l’air de téléphones portables et de lignes fixes, a fait que les groupes israéliens étaient idéalement aptes à collecter des informations concernant les plans des pirates de l’air.
6. La principale opération des groupes israéliens DEA était localisée dans et aux alentours d’Hollywood en Floride, la zone d’entraînement et de mise en scène du détournement des avions des tours nord et sud et de l’avion de Pennsylvanie. Les adresses et lieux de résidence des membres des groupes israéliens DEA dans Hollywood même se trouvaient à quelques dizaines de mètres de ceux des futurs pirates de l’air.
7. Les opérations à la fois du groupe israélien du New Jersey et des pirates de l’air de l’avion du Pentagone se trouvaient concentrées dans les districts d’Hudson et Bergen dans le New Jersey, dans un périmètre commun d’environ 10km.
8. Les 5 membres du groupe israélien du New Jersey qui ont célébré l’attaque et ont été arrêté le 11 septembre savaient, quand l’avion a percuté la tour nord du World Trade Center, sur la base de leur réaction immédiate et des informations qu’on dit avoir été trouvées dans leur camionnette, que l’attaque avait été planifiée et menée par des terroristes arabes.
9. Après avoir été questionnés par le FBI le 11 septembre, le dirigeant du groupe israélien du New Jersey a immédiatement quitté les Etats-Unis pour se réfugier en Israël. Son nom et ses faux noms apparaissaient, en même temps que ceux des pirates de l’air et d’autres suspects du FBI, sur la liste de suspects du FBI de mai 2002.
10. Des officiers des renseignements israéliens ont rapporté que deux hauts responsables du Mossad avaient mis en garde les Etats Unis en août 2001 que jusqu’à 200 terroristes sur le territoire américain planifiaient une attaque de grande envergure imminente sur le territoire américain contre des cibles de haute visibilité sur le continent américain. Un article de presse déclare qu’en août le Mossad a fourni à la CIA les noms des futurs pirates de l’air, Khaled al Mihdhar et Nawaf al Hazmi.
11. L’explication fournie par la CIA sur comment les noms de Midhdhar et Hazmi ont été placés sur la liste de surveillance par des initiatives spontanées d’agents de la CIA et du FBI n’est pas seulement difficile à comprendre, mais, difficilement crédible, étant donné l’importance de cette liste de surveillance.
12. Les propres informations du Mossad semblent avoir été fournies par ses propres sources à l’intérieur des Etats-Unis. Tous les faits et circonstances relatés dans ce Mémorandum semblent montrer que les deux sources probables d’information du Mossad étaient :
(a) les groupes israéliens DEA, comparables en nombre à ceux des suspects arabes et qui semblent avoir suivi à la trace les futurs pirates de l’air dans leurs lieux centraux d’opération et dans d’autres états, et
(b) le groupe israélien du New Jersey, opérant par le biais de la société écran du Mossad dans un autre lieu central des opérations des futurs pirates de l’air, comprenait deux agents du Mossad, et il apparaît que parmi les membres de ce groupe, 5 d’entre eux ont manifesté une connaissance immédiate de l’origine des attaques le 11 septembre.
13. Tandis qu’il existe peu de preuves directes appuyant l’hypothèse que la CIA savait ou tolérait la surveillance par les groupes israéliens des groupes terroristes arabes aux Etats-Unis avant le 11 septembre, la pression exercée par la CIA pour l’expulsion des membres des groupes israéliens DEA détenus avant le 11 septembre, son échec à coopérer avec le FBI, son explication alambiquée de la façon dont les noms des deux pirates de l’air cités ci-dessus avaient été placés sur la liste de surveillance, et d’autres considérations pertinentes nécessitent que ce problème soit examiné dans le cadre de l’enquête publique sur ces événements douloureux.
Information complémentaire tirée du Mémorandum sur le groupe israélien du New Jersey, et sur Urban Moving la société écran du Mossad et sur ceux qui y "travaillaient".
Le groupe israélien du New Jersey semble ne pas avoir été connus de la police fédérale et de celle de l’état jusqu’au 11 septembre 2001. Ce jour là, immédiatement après que le premier avion, l’avion dit de la tour nord, se soit écrasé sur le World Trade Center, une habitante du district de Bergen, New Jersey, juste de l’autre côté de la rivière Hudson dans le bas de Manhattan, s’est inquiétée quand elle a vu un groupe d’hommes se réjouir « sur le toit d’une camionnette blanche sur le parking de son immeuble. » Elle a noté le numéro d’immatriculation de la camionnette, et appelé la police. Elle a dit à la police que les hommes « prenaient des poses, dansaient et riaient avec, en toile de fond», la catastrophe, qu’on pouvait complètement voir de ce côté de la rivière. Les hommes « souriaient et se faisaient des signes de victoire ». Une alerte du FBI a été lancée :
« Véhicule possiblement lié à l’attaque terroriste de New York. Une camionnette Chevrolet blanche, portant une plaque d’immatriculation du New Jersey avec une signalisation « Urban Moving Systems » visible derrière… Lors du premier impact de l’avion de ligne sur le World Trade Center. Trois individus avec la camionnette ont été vus célébrant après l’attaque initiale et l’explosion qui a suivi. Le bureau Neward Field du FBI demande que, si la camionnette est localisée, de l’immobiliser pour empreintes et de détenir les individus. »
Les hommes étaient cinq citoyens israéliens, Sivan Kurzberg (le chauffeur de la camionnette) Paul Kurzberg, Yaron Shmuel, Oded Ellner, et Omer Marmazi. La camionnette a finalement été stoppée dans East Rutherford, New Jersey, à 3.56 pm. Le chauffeur et les passagers ont été arrêtés par le sergent Rivelli et les officiers DeCarlo et Yannacome du commissariat de police de East Rutherford. La police locale a vite été rejointe par d’autres membres des forces de l’ordre. On a demandé à plusieurs reprises à Sivan Kurzberg de sortir du véhicule mais, il a refusé, occupé à fouiller dans un sac en cuir noir. Les agents du FBI qui sont arrivés sur place ou ont été d’une autre manière impliqués inclus Kevin Donovan, Daniel O’Brien et robert F. Taylor, Jr.
Finalement les individus sont passés sous le contrôle du FBI, de même que les preuves contenues dans la camionnette, et l’enquête.
Des sources proches de l’enquête ont dit qu’ils avaient trouvé dans la camionnette « des cartes de la ville… avec certains endroits marqués » ajoutant que « cela semblait comme… s’ils savaient ce qui allait arriver ».
Yaron Shmuel a menti à la police concernant l’endroit où les hommes se trouvaient lors des attaques sur le World Trade Center, disant qu’ils étaient sur l’autoroute ouest de New York (et non pas célébrant de l’autre côté de la rivière Hudson). Il a donné son adresse au 1345 Drexel Avenue à Miami Beach, Floride (pas très loin de Hollywood). Mr Ellner avait dans une bourse en forme de soquette, 4 700 $. Au moment de l’arrestation, Sivan Kurzberg a dit à la police :
« Nous sommes israéliens. Nous ne sommes pas le problème. Nos problèmes sont (maintenant) vos problèmes. Les Palestiniens sont le problème. »
Tous les hommes ont été menottés, placés sur la pelouse et on leur a lu leurs droits. Un sixième membre du groupe, Dominik Suter de Fair Lawn New Jersey lui aussi un citoyen israélien et propriétaire de Urban Moving, a été questionné plus tard par le FBI aux bureaux de la société à Weehawken. Le FBI a perquisitionné pendant plusieurs heures les locaux d’Urban Moving, et emmené des boîtes de documents ainsi que des douzaines de disques durs. Quand le FBI a voulu interrogé Mr Suter, quelques jours plus tard, il s’était enfui accompagné de sa famille des Etats-Unis et s’était réfugié en Israël… Dominik Suter est inclus dans la liste de suspects de mai 2002 du FBI, aux côtés de Mohammed Atta et d’autres pirates de l’air et suspects, sous ce nom et deux autres noms qu’il avait semble-t-il utilisé, Omit Suter et Omit Levinson…
Les conclusions du FBI : le groupe israélien du New Jersey était des agents des renseignements du Mossad espionnant des arabes locaux des districts d’Hudson et de Bergen… Urban Moving a servi comme société écran du Mossad…
Note finale de la rédactrice
Ce Mémorandum, dont les passages traduits ci-dessus, ne donnent qu’un aperçu succinct, contient de nombreux détails accablants contre les israéliens, qui, s’ils n’ont pas, semble-t-il, à proprement parlé organisé les attentats, en connaissaient très certainement, du fait de leurs réseaux rapprochés de surveillance (écoutes des communications) des futurs pirates de l’air, d’importants détails qu’ils n’ont pas transmis aux services de sécurité américains. Leur responsabilité est écrasante et ils devront en répondre un jour ou l’autre, quand les américains finiront par comprendre l’immense tort que leur causent les israéliens et comment, poursuivant leurs propres intérêts au détriment de ceux des US, ils contribuent à l’effondrement programmé de la plus grande puissance mondiale actuelle, à l’image des tours du World Trade Center s’effondrant et à la vue desquelles des israéliens ont applaudi.
La fuite de nouveaux détails prouve une campagne de propagande destinée à intensifier l’activité militaire.
Steve Watson Infowars.net
Un rapport top secret de la CIA divulgué au magazine TIME, suggèrant qu’Oussama ben Laden n’en a plus que pour 6 ou 8 mois à vivre, révèle une propagande dirigée constitutive d’un effort pour intensifier la guerre contre la terreur durant les mois restants de l’administration Bush.
Les « fuites » suggèrent que des sources à l’intérieur de la CIA « se sont ostensiblement débrouillées pour obtenir le nom de certains des médicaments que prend ben Laden » et en ont conclu que l’ancien atout du renseignement est en train de mourir d’insuffisance rénale.
En gros, ils savent quelles pilules il prend, mais ils n’ont aucune idée où il se les procure.
La même semaine où arrivaient ces informations, il fut révélé que le Pakistan avait un accord permettant aux drones Predator manœuvrés par la CIA de survoler le pays et de bombarder des cibles dans leur soi-disant « chasse » à ben Laden.
En prime, des détails d’un plan secret du Pentagone pour envoyer des forces spéciales U.S. dans les sauvages régions tribales du Pakistan en vue de trouver ben Laden ont également fait surface. Ces plans n’auraient pas été exécutés en raison de querelles internes à la Maison-Blanche.
L’article du TIME commente: «Si ben Laden est mourant, la nouvelle sera sans aucun doute accueillie avec quelque ambivalence. D’une part, son départ est ce que le gouvernement U.S. a ardemment essayé de hâter – bien avant le 11 Septembre. Mais la mort par maladie du rein n’est pas ce qu’ils avaient en tête. "Ne serait-ce pas une situation tragique si, malgré tout ces efforts, ben Laden mourait sans que cela se produise des mains des forces de la coalition?" » a dit un actuel haut fonctionnaire de l’anti-terrorisme.
En effet, quelle fin glorieuse ce serait pour le mandat de Bush que le Président puisse se percher sur le corps pourrissant de ben Laden, l’homme qu’il avait fait le vœu de capturer « mort ou vif », et de proclamer que tout ce sur quoi la machine de guerre des néoconservateurs avait travaillé pendant les 7 dernières années valait bien le coup.
Dans ce cas il vaut mieux se mettre au travail car, selon la CIA, exactement comme Bush, ben Laden n’en a plus que pour quelques mois.
Le seul petit problème avec tout cela, c’est bien sûr que ben Laden était à l’article de la mort pour cause d’insuffisance rénale chronique depuis déjà au moins 8 ans.
Selon le journal français Le Figaro, ben Laden était sous dialyse [NdT: lien en français] après s’être fait expédier une machine de dialyse à sa base de Kandahar en Afghanistan, en 2000, et quand la CIA lui a rendu personnellement visite à l’hôpital de Dubaï. D’autres récits suggèrent qu’il souffrait aussi d’une hépatite C à cette époque et qu’il ne lui restait plus que 2 ans à vivre.
Les journalistes qui ont rencontré ben Laden avant le 11 Septembre ont par la suite clamé leur incrédulité quant au fait qu’il ne soit pas apparu en vidéo après décembre 2001 pour se vanter de ne pas avoir été capturé. Depuis ce temps, chacune des bandes vidéo de ben Laden qui ont été rendues publiques n’a plus contenu que de vagues messages non spécifiques et, dans bien des cas, la bande était ancienne et trafiquée.
« Avec un ego de la taille du Mont-Everest, Oussama ben Laden ne serait pas, n’aurait pas pu rester silencieux si longtemps s’il était toujours en vie. Il a toujours aimé se faire attribuer le mérite même de choses avec lesquelles il n’avait rien à voir. Serait-il resté silencieux 9 mois durant sans claironner sa propre survie? » écrivait Amir Taheri du New York Times en juillet 2002.
Une très bonne raison pour Oussama d’être resté silencieux après 2001 pourrait être le fait qu’il est probablement mort le 26 décembre de cette même année, selon un reportage de l’Observer pakistanais qui citait un officiel taliban disant que ben Laden était mort d’une complication pulmonaire non traitée et qu’il avait assisté à ses funérailles.
En 2002, CNN rapporta que le président pakistanais Pervez Musharraf croyait que ben Laden était mort: [Un fonctionnaire de l’administration Bush] dit que selon les renseignements U.S. ben Laden a besoin d’une dialyse tous les trois jours et que « cela peut évidemment poser un problème quand tu cours d’un endroit à l’autre, et que tu dois envisager de devoir produire de l’électricité dans une cachette en montagne ».
D’autres ont défrayé la chronique en soulignant qu’ils tenaient ben Laden pour mort. Parmi eux: le président afghan Hamid Karzaï, le chef du contre-terrorisme du FBI Dale Watson, des sources du renseignement israélien, l’ancien Premier ministre du Pakistan Benazir Bhutto, le professeur Bruce Lawrence, expert de ben Laden et chef du programme d’études religieuses de l’université de Duke.
En outre, un mémo des services secrets français ayant fuité en septembre 2006 concluait que ben Laden était mort de typhoïde par empoisonnement le mois précédent. Le mémo citait des sources des services secrets d’Arabie saoudite qui étaient convaincues que ben Laden était mort au Pakistan.
« L’information récoltée par les Saoudiens indique que le chef d’Al-Qaïda fut victime, quand il était au Pakistan le 23 août 2006, d’un cas très grave de typhoïde qui entraîna une paralysie partielle de ses organes internes » déclare le mémo français.
En se basant sur les indices disponibles, la Maison-Blanche sait avec certitude que ben Laden est mort, ou du moins le suspecte fortement, et qu’il l’est depuis plusieurs années, mais ils ont choisi de conserver son mythe pour des raisons de propagande politicienne, comme un hameçon sur lequel accrocher l’avance de l’agenda des néoconservateurs impérialistes.
Myriam Abraham