"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

30 juin 2010

Des preuves de l’usage d’explosifs sur le site des WTC selon un ancien technicien de Controlled Demolitions Inc.

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Nous avons la chance d’avoir pu discuter avec Tom Sullivan, un technicien chargé de la mise en place des explosifs pour les démolitions contrôlées. Cela nous permet de mieux comprendre la manière dont les démolitions contrôlées sont préparées, comment elles débutent, et quelles ont été les répercutions du 11-Septembre dans l’industrie de la démolition. Sullivan a longtemps travaillé dans l’une des entreprises leaders dans le domaine de la démolition : Controlled Demolition, Inc. (CDI). Sullivan souligne cependant : “En aucun cas je ne me présente comme un porte-parole de CDI, et ce que je vais dire, je le dis d’après ma propre expérience dans le domaine.”

Sullivan est allé au lycée avec Doug Loizeau, de la famille Loizeau. Cette famille, en premier le père, Jack, a lancé l’industrie de la démolition contrôlée de manière indépendante ; industrie qui est par la suite devenue une activité très lucrative. Avant de travailler pour CDI, Sullivan était photographe indépendant durant ses premières années passées dans le Maryland. On l’envoyait sur les sites de DC et il y prenait des photographies, c’est ainsi qu’il s’est retrouvé dans l’industrie de la démolition. Un jour, il a voulu faire les deux, à la fois préparer les bâtiments en plaçant des « charges de découpe » sur les points de rupture, et prendre des photographies afin de faire la promotion de leur activité. Il bascula rapidement comme employé à plein temps de CDI – comme AE911Truth l’a vérifié.

“C’était vraiment intéressant, mais c’était également un travail difficile, de longues heures durant, surtout lorsqu’il faisait froid, » explique Sullivan. Il ajoute que les journées de travail commençaient de bonne heure, vers 6 heures, et qu’ils travaillaient jusqu’au coucher du soleil. Sullivan a travaillé dans la préparation des bâtiments en plaçant des charges de découpe sur les points de rupture, et bien sûr, il les regardait ensuite s’effondrer.





Sullivan souligne qu’une préparation nécessite plusieurs semaines, afin d’« affaiblir » les bâtiments avant qu’on ne les démolisse. Les bâtiments à structure d’acier ne tombent par sur leur base en chute libre sans un gros travail sur la structure – quelquefois même avant qu’on ne place les charges explosives. Sullivan souligne ce point, « Des incendies ne peuvent pas détruire des bâtiments à structure d’acier de grande hauteur. Point final. »



L’un des projets les plus importants sur lesquels Sullivan a travaillé
fut la démolition de l’énorme Kingdome, (NdT. à Seattle, état de
Washington) à l’intérieur duquel il a lui-même placé des centaines
de charges explosives sur la structure de béton renforcée.



Sullivan explique que travailler pour CDI a été « une expérience véritablement unique. » Il ajoute, « c’était comme une famille – en se référant aux valeurs familiales des Loizeau. » « J’ai appris sur le tas, explique Sullivan, vous n’apprendrez pas ça dans une école, il faut aller sur le terrain et travailler dur. » Sullivan a pris des centaines de photographies, c’est comme cela qu’il a développé sa passion pour la démolition.

Lorsque nous lui avons demandé ce qui faisait de CDI le leader du marché, il nous répondit que « La famille Loizeau a autant d’expérience dans le domaine car ils ont « inventé » l’art de la démolition contrôlée. Ils ont voyagé à travers le monde, en faisant des démonstrations et en formant des gens à cet art particulier. »

Malheureusement, les affaires ont moins bien marché après le 11-Septembre. « Les gens étaient effrayés – si de grosses explosions se produisaient, ils pensaient que c’était une attaque terroriste, explique Sullivan avec une note de frustration. » « Tout le monde avait peur, et les affaires ne marchaient plus. » Même Mark Loizeau (Le directeur de CDI) a déclaré que le 11-Septembre avait coulé les affaires. Sullivan a dû quitter CDI. Curieusement, CDI a aidé à nettoyer le site du WTC en vertu d’un contrat avec Tully Construction. Le 22 septembre 2001, CDI a préparé un document « préliminaire » de 25 pages pour le service d’aménagement et de construction de New-York concernant un plan de déblaiement et de recyclage de l’acier.

Sullivan a déclaré que dès le premier jour, il avait su que le World Trade Center 7 avait été détruit par une démolition contrôlée classique. Lorsque nous lui avons demandé de nous donner son opinion sur la manière dont le bâtiment avait pu être détruit, il a expliqué que« vu le bâtiment, ça n’a pas dû être un problème, une fois que vous avez accès aux conduits d’ascenseurs… il suffit qu’une équipe d’experts puisse accéder discrètement aux poutres et aux colonnes centrales. Ensuite, il suffit d’avoir les bons explosifs pour faire le boulot. On peut très bien utiliser aussi de la thermite. »

Brent Blanchard, photographe pour l’entreprise de démolition contrôlée Protec, a déclaré, pour critiquer l’hypothèse d’une DC, que l’on aurait retrouvé un peu partout dans les débris des tas de câbles ainsi que les coffrages des charges de découpe. Nous avons demandé à Sullivan ce qu’il en pensait :

"Des détonateurs sans fil, commandés à distance, existent depuis des années. Regardez n’importe quel film d’action. Et bien entendu, les militaires possèdent cette technologie. La raison pour laquelle on ne l’utilise pas souvent, c’est que cela revient très cher, mais pour un projet à gros budget, il n’y aurait aucun problème. C’est pareil pour les boîtiers, tout le monde dans le milieu, y compris Blanchard, sait très bien que les coffrages des charges RDX son entièrement détruits lorsque l’explosif détonne, il ne reste rien du tout. Et pour des charges de découpe comme la thermite, c’est la même chose. Des coffrages pour thermite à autocombustion existent depuis 1984."




"Sullivan note que des kilomètres de câble de détonateur
ne sont pas nécessaires avec les systèmes de détonation
modernes sans fils comme celui-ci fabriqué par HiEX,
et qui sont mis à feu à partir d’ordinateurs distants."





Cette charge coupante particulière est conçue pour être utilisée avec
de la thermite. Sullivan observe que son boitier s’autoconsume
-ne laissant derrière lui que du fer fondu sous les débris-



Nous avons demandé à Sullivan s’il fallait placer des explosifs à tous les étages du WTC7 pour détruire le bâtiment.

Il explique que "non, car dans le cas des bâtiments à structure d’acier, ce qui est avant tout nécessaire c’est de placer des charges sur le premier tiers du bâtiment pour le démolir. CDI a démoli le bâtiment CNG à Hartford Conn, c’est ce que nous avons fait, et ça a parfaitement fonctionné."

Nous lui rappelons que Ron Craig, un expert en explosions d’Hollywood, a affirmé lors d’un débat que l’on a eu avec lui que toutes les vitres des quartiers alentour auraient éclaté si l’on avait eu affaire à une démolition contrôlée.

Sullivan explique que "par le terme de démolition contrôlée, on entend bel et bien une démolition qui est, justement, contrôlée. C’est-à-dire que l’on dispose les charges avec précision, ça ne consiste pas à simplement faire exploser une bombe. La quantité et le type d’explosifs à disposer constituent un art, et on réussit la plupart du temps à éviter tout dommage collatéral."

Nous avons ensuite évoqué l’explication de Shyam Sunder, le responsable de l’enquête du NIST (National Institute of Standards and Technology), qui déclarait, lors de la fâcheuse conférence de presse « dévoilant » le Rapport Final du NIST sur l’effondrement du World Trade Center 7", que l’on aurait entendu un énorme "boum" d’une puissante explosion si le bâtiment avait été détruit par une démolition contrôlée. Selon Sullivan, « Lors d’une implosion, il n’y a jamais une seule grosse explosion mais plutôt une vague de petites explosions, un peu comme un groupe de percussion dans un orchestre, au moment où l’on fait exploser chaque étage.”

Et comme beaucoup de monde, quand Sullivan a vu les tours s’effondrer le 11-Septembre, il a été étonné non seulement par la vitesse des effondrements, mais aussi par leur symétrie et par le fait qu’ils se produisaient de manière soudaine. « J’ai su qu’on avait utilisé des explosifs dès que j’ai vu ça, je n’avais aucun doute là-dessus" déclare-t-il. « La plupart d’entre nous sommes d’accord là-dessus, ce n’est pas un hasard si la première tour s’est tout d’un coup effondrée, et que la deuxième a suivi de la même manière". Ce qui l’a convaincu définitivement, c’est lorsqu’il a vu la tour 7 s’effondrer le même jour, « Je veux dire, un peu de bon sens pardi, c’est une démolition contrôlée.

Ça fait des années que j’assiste à des démolitions contrôlées où les bâtiments tombent de la même façon, il n’y a aucun doute là-dessus. » Sullivan a travaillé dans cette industrie pendant de nombreuses années, c’est une seconde nature chez lui que de reconnaitre ce type de démolition. S’il y a bien quelqu’un qui peut donner son avis, c’est assurément lui. Cependant, nous lui avons quand même pose la question : « Pourrait-il y avoir la moindre chance pour que des incendies de bureau normaux (c’est la cause officielle de l’« effondrement ») puissent être responsables de l’effondrement parfaitement symétrique, régulier, et à la vitesse de la chute libre du bâtiment 7 ? « Aucune chance » a-t-il répondu. Nous voulions simplement nous en assurer.

Lorsque nous lui avons demandé s’il avait suivi les auditions de la Commission d’enquête ou du NIST, il nous a répondu la même chose, "Je ne tolère pas les gens qui mentent sur ce que je sais pertinemment être vrai. Je me suis dit que c’était n’importe quoi et je n’ai jamais regardé d’autres auditions après la première. Pareil pour le NIST, je n’ai regardé aucune présentation du NIST, car je savais à quoi m’attendre.” Il a cependant lu le rapport final sur le bâtiment 7 et il explique que ça l’a rendu furieux qu’ils puissent convaincre autant de gens par des explications aussi frauduleuses.

Sullivan est entré en contact avec AE911Truth par l’intermédiaire d’un ami qui lui a envoyé le DVD "9/11 : Blueprint for Truth." Il l’a regardé et a été très heureux de découvrir qu’une association essayait d’informer le public sur ce qu’il essaie d’expliquer depuis ce jour tragique. « AE911Truth est l’association centrale du mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre. Il n’y a pas de spéculation, » déclare-t-il. « Blueprint for Truth ne s’appuie que sur les faits et d’importantes informations scientifiques, claires et précises. » Lorsque nous lui avons demandé s’il était d’accord avec les éléments mis en avant par le DVD, Sullivan a répondu par l’affirmative : « Oui, ce sont des preuves extrêmement convaincantes. »

Finalement, nous lui avons demandé « De combien d’architectes et d’ingénieurs avons-nous besoin pour que les gens sachent qu’il y a un problème ? » D’après lui : « Au fur et à mesure que la liste s’allonge, cela va devenir de plus en plus difficile de nier ce problème, mais il vont continuer à nier quand même. »

ReOpen911