"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

21 novembre 2001

AZF une opération à caractère militaire

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Le problème d'AZF est que tous les cas connus d'explosion accidentelle d'ammonitrate ont été très bien expliqués (incendie, explosif pour décompacter un stock cirstallisé, etc...). La décomposition chimique proposée dans la dernière version des experts est plus que ridicule et ne repose sur aucune expérience reprenant un temps soit peu les conditions réelles d'AZF. De plus, cette théorie officielle suppose des cumuls d'erreurs et de coincidences exceptionnelles que les employés d'AZF n'ont jamais décrits.Cette version est aussi largement contredite par des dizaines de témoins qui ont vu des faisceaux lumineux plusieurs secondes avant l'explosion même en étant près du Hangar 221, par des centaines de témoins qui ont entendu une première explosion, certains ayant sauvé leur vie justement parce qu'ils ont eu le temps de se protéger après ce premier bruit etc...
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Depuis le début tout le MENSONGE repose sur la dissimulation du vrai séisme principal que les autorités et les experts ont à tout prix voulu associer au cratère d'AZF. Or non seulement, ce type d'explosion créant des cratères dans des terrains sédimentaires a justement très peu d'impact sismique, l'énergie étant consommée par le cratère, par les ondes de surfaces et surtout par l'onde de choc aérienne (aucun cas au monde n'existe), mais tous les organismes censés fournir les informations sismiques ont bel et bien menti et dissimulé !Le Réseau National de Sismologie a effacé sur 10 de ces 18 sismogrammes fournis publiquement une partie des courbes (coda après 10H19'00). Le CEA Militaire n'a pas fourni les sismogrammes de sa trentaine de stations hormis un tout petit bout de 9 sec (stations MTLF) lors des tests sismiques de 2004.
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Il a menti à plusieurs reprises dans ses rapports communiqués à la justice (cf site www.azf-10h18.com) et a contraint les responsables de l'Observatoire Midi-Pyrénées à n'exploiter qu'un seul sismographe au rebus sans aucune mesure expertale conforme. Les centrales nucléaires qui disposent de plusieurs enregistreurs sismiques complémentaires au réseau LDG du CEA-Militaire n'ont rien fourni à la justice notamment la centrale Golfech dont le Président de la Commission de Surveillance en 2001 n'était autre que Jean-Michel Baylet, patron de la Dépêche du Midi.Bref l'étude sismique n'existe pas, les données du RéNaSS n'ont jamais été exploitée... l'enquête doit redémarrer à ce niveau !En exploitant les données brutes du RéNaSS partiellement accessible sur le site public, on peut cependant découvrir plein de choses.Il y a eu 2 Séismes : le principal de magnitude 3.4 sous la colline de Pech David à l'Est de la SNPE et d'AZF, l'autre plus de 9 sec plus tard au niveau d'AZF avec une magnitude inférieure à 1.6.Même les courbes du sismographe au rebus de l'OMP confirme la présence de ces deux séismes. Mais la responsable de l'OMP a affirmé identifier le second séisme comme une onde acoustique sans la moindre démonstration scientifique.
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Un séisme souterrain à 2 km à l'est d'AZF... cela signifie expérimentation à caractère militaire mal évaluée mais fournissant une énergie exceptionnelle qui a très bien pu se retrouver dans les fameux faisceaux lumineux aperçu en plein jour par les témoins.D'autres dégats consécutifs à ces essais ou ses démonstrations ont pu aussi touché directement le pôle chimique (SNPE et AZF).Il existe des réseaux souterrains importants entre la colline de Pech David et les terrains des usines SNPE, AZF, Tolochimie et Sanofi. ces réseaux relient aussi celui du Mirail utilisé sur des dizaines de km par les services d'expionnage avec une des entrées principales pour véhicule sous le bâtiment des Douanes Nationales.La ville de Toulouse et l'Etat tiennent ces réseaux secrets ... mais le 21 septembre 2001, ils ont "parlé" !
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Bien entendu l'hypothèse d'un désordre (voire sabotage) volontaire pour empêcher de tels essais peut rendre compatible une partie de la thèse à caractère "terroriste".... mais pour ce qui est du tas d'ammonitrate... comme une conduite d'eau passait tout le long sous ce tas et que le réseau d'eau brute a toutes les chances d'avoir été touché par des faisceaux électromagnétiques, la thèse de la malveillance peut s'arrêter à celle d'une simple provocation interne remontant à la hiérarchie d'AZF empêchant la sécurité de tout un projet dont les deux principales usines n'ont peut-être même pas été averties.Une première alerte anti-terroriste avait été lancée le 1er septembre 2001 à la SNPE et bizarrement seul le site de la SNPE a été mis en vigipirate alors que tous les wagons sortant et entrant de la SNPE sont obligés de passer par le réseau électrifié d'AZF, usine voisine reliée avec la passerelle de Phosgène. Les autorités ont agi comme si cette alerte était bidon et ne pouvait que gêner un projet qu'il fallait tenir au secret.Les terrains déserts au Sud de l'usine AZF appartenaient en grande partie à Total (via Grande Paroisse et Atochem) mais ceux-ci sont traversés par le même réseau souterrain en connexion avec la colline de Pech David.
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Total a une responsabilité directe mais elle est administrative et non industrielle. Une partie de la direction nationale de Grande Paroisse était au courant de cette utilisation mais la direction d'AZF-Toulouse ne l'a jamais été ! En revanche la direction de la SNPE-Toulouse était au courant car la nuit même du 20 au 21 septembre 2001, deux sous-traitants d'AREVA présents dans le réseau souterrains militaires ont eu des graves problèmes : un est mort vers 4H30 dans l'ambulance privée qui a été appelée à cet effet et a fini au Funérarium de Cornebarrieu, l'autre a été blessé et réside aujourd'hui à l'étranger. Les quelques employés de la SNPE de nuit ont été éberlués de voir cette ambulance externe pénétrer sur le site alors que seule l'ambulance de la SNPE ou les pompiers ont le droit de circuler sur le site; ils ont été écartés par le chef de quart pour qu'il ne voit pas de près les deux inconnus du site (le mort était complètement aplati).Une plainte a été déposée au SRPJ de Montpellier il y a quelques jours pour qu'une enquête soit engagée à propos de ces événements dont deux sources différentes ont pu argumenter récemment les détails.
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Ces faits semblent aussi expliquer un autre témoignage repéré par la justice dès 7H00 du matin le 21 Septembre 2001 avec la présence d'hommes avec des torches à l'autre bout du réseau souterrain (au Sud de Tolochimie).Depuis le début, l'affaire d'Etat est une affaire à caractère militaire... dont le CEA Militaire est au moins le principal complice en ayant commis de multiples malversations scientifiques et juridiques sur le volet sismique.Le thème des faisceaux électromagnétiques peut être beaucoup mieux saisi aujourd'hui avec comme exemple le projet Téramobile (cf chapitre ENERGIE) et ses dérivés capables de créer des canaux ionisés de grande distance en plein atmosphère grâce à des lasers impulsionnels, eux-mêmes vecteurs de transferts d'énergie.
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Ces projets franco-allemands ont démarré dans les années 90 au niveau civil. Et comme par hasard le CEA Militaire était aussi sur le coup.Des variantes militaires avec une source d'énergie autonome de très grande ampleur permettent facilement d'envisager des exploits technogiques des plus intérressants plus facilement dissimulables sur un site pollué civil (mais dont les sous-sols profonds sont encore connus des militaires) que sur des terrains militaires réservés et très surveillés (satellite ODIN graqué sur Toulouse dès 10H00 le 21-9-2001)Le site www.azf-10h18.com présente 32 chapitres d'étude sur une grande quantité de documents issus du terrain et du dossier judiciaire. Le Juge Thierry Perriquet qui m'a reçu dans son bureau du TGI, le 15 octobre 2004, lors d'une audition sur quelques points particuliers concernant EDF-RTE, savait que j'avais pu récupérer le contenu des 3 premiers CDRom du dossier judiciaire.
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Dès le début de la reprise de l'enquête fin 2002, ce juge savait que le volet sismique était verrouillé mais il avait mis ses espoirs sur les pistes électriques et sur les témoignages... il s'est heurté à une pression ministérielle en septembre 2005 et a dû abandonner tout espoir de contrecarrer les démarches anti-scientifiques des experts nommés (la plupart dépendant de la défense comme la DGA, le CEA-DAM ou la SNPE). Mais l'affaire est largement extériorisée même si la quasi totalité des journalistes n'ont ni les moyens, ni le temps, ni souvent les compétences pour assurer une enquête parallèle consistante.
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La vidéo de la gendarmerie réalisée entre 13H30 et 14H00 le 21 Septembre 2001 est aussi extériorisée et montre une énorme trace au sol évasée jamais mentionnée ni étudiée par les experts (chapitre VIDEOS du site). Cette trace de plus de 50 m de long et 4 m de large, issue d'un gros souflle antérieur à l'explosion au Nord-Ouest du cratère a été remplacée dès 15H30 par la société CASSIN TP sous ordre de la hiérarchie des pompiers, par un chemin tassé inutile et inconcevable losrqu'on cherchait encore des victimes (et parfois leurs morceaux).Tout ceci a été caché par les experts...! Et pourtant les gendarmes ont bien voulu céder une copie à un média dès les premières semaines et ces média n'ont rien fait avec... ordre était donné par Paris de ne pas s'attarder sur cette affaire AZF-Toulouse. Et malheur aux journalistes qui voulaient commencer à trop fouiller... la liste est longue et scandaleuse dans une démocratie moderne comme la France !
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GRESILLAUD