"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

3 août 2013

Un économiste de la Fed licencié pour avoir enquêté sur les transferts d’argent du 11-Septembre


William Bergman


Seriez-vous surpris d’apprendre que des dizaines de milliards en espèces sonnantes et trébuchantes sont passés de main en main juste avant le 11 septembre 2001 à l’initiative de la FED en personne ? Probablement pas.

Voici un graphique illustrant l’évolution de la production d’argent sur une période 10 semaines avant le 11-Septembre comparée à la moyenne des 5 années précédentes. Cette dernière comprend le pic du passage à l’an 2000 qui fausse la moyenne à la hausse.




Comme vous pouvez le constatez, l’augmentation moyenne a été de huit milliards de dollars sur cinq ans, mais elle a explosé à 18 milliards de dollars juste avant ce jour dramatique. C’est un économiste de la Réserve Fédérale [William Bergman] qui l’a découvert juste avant de se faire renvoyer à cause des efforts qu’il fournissait à en révéler les causes. La version officielle fait état d’une crise monétaire argentine. Ceci justifiait clairement son licenciement ! Voici son histoire dans cette interview (à 2’29 – vidéo non sous-titrée) :



Nous discutons aussi des émissions de cash en Afghanistan et en Irak. Et Justine Underhill explique (à 9’44) à qui l’émission à profusion d’agent a profité (réponse : à des banques étrangères, un sujet que nous avons déjà couvert ici et sur Economic Policy Journal).

Finalement, au cas où vous l’auriez raté, nous avons interviewé Steve Keen la semaine dernière. A 2’54, il décompose les différentes "religions" de la théorie économique (néoclassique, keynésienne, post-keynésienne et autres taxonomies – classifications – répandues). Nous discutons également du rôle des banques, du fait de savoir si nous avons un véritable capitalisme (6:20), de la crise de confiance du dollar US (8’20), de la FED qui vole au secours des débiteurs, mais pas des créditeurs (9’40), de la façon dont l’évolution de la dette détermine le prix des actions (10’20), et pourquoi cela revient toujours à l’effet de levier (liquidité ?) à 11’05.

A 19’57, le débat s’étend aux mérites de la grand-messe hypothécaire.

Voici l’interview (non sous-titrée) :