"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

26 mars 2012

Ici le gouvernement occulte : « Le prochain, ce sera l’Ange »

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L’appareil Air Force One du président Bush



Selon toute probabilité, l’actuel occupant de la Maison Blanche [il s’agit de George W. Bush, le livre datant de 2006 – NdT] n’était pas au courant des détails du complot du 11-Septembre. Son ignorance et son inaction ont été favorisées par sa faiblesse cognitive, son mépris pour les informations spécifiques et précises et son habituelle léthargie mentale. A-t-il subodoré quelque chose ? Connaissait-il tel ou tel détail ? Tout cela reste à déterminer à l’aide des archives disponibles et d’un examen contradictoire du sujet. Nous supposons ici que Bush en savait bien moins que ses plus ardents détracteurs ne peuvent le conjecturer. Le crime de Bush n’est pas d’avoir tout su à l’avance, mais de ne pas avoir su ce qu’il aurait dû savoir et d’avoir aggravé les choses en capitulant et en imprimant au gouvernement des États-Unis et à sa politique la direction revendiquée par les conspirateurs de la terreur. Plutôt que « Bush savait », il faut dire, comme nous le verrons, « Bush a capitulé », « Bush savait » fait un bon slogan politique, mais qui ne saurait aider à comprendre la véritable portée de ce qui s’est réellement passé. Ceux qui étudient le 11-Septembre en prenant pour hypothèse que « Bush savait » avancent sur un terrain miné.

[…] Le matin du 11-Septembre, Bush se leva à 6 heures et fit son jogging habituel. Mais dans la nuit du 10 au 11 septembre, le service de sécurité de Bush avait été alerté d’une menace imminente. L’antenne d’ABC de Sarasota publia le 11/9 : « Une alerte de danger imminent a été transmise au milieu de la nuit aux agents du Service secret de la garde présidentielle », déclara la journaliste Monica Yadov, « exactement 4 heures et 38 minutes avant que Mohammed Atta ne jette un avion contre le WTC. »

[…] « L’apparition de Bush à l’école élémentaire Emma E. Booker de Sarasota (Floride) le 11 septembre 2001, prévue depuis le mois d’août, ne fut annoncée que le matin du 7 septembre (Maison Blanche, 7 septembre 2001). Un peu plus tard, ce même jour, les [prétendus] pirates de l’air Atta et Marwan al-Shehhi se rendirent à Sarasota pour prendre un verre et dîner au Holiday Inn, à seulement 3,5 km de la plage, de l’endroit où Bush était censé séjourner au cours de sa visite à Sarasota » (Longboat Observer, 21 novembre 2001; Washington Post, 27 janvier 2002, Wood et Thompson, 2003). Était-ce une coïncidence ou bien cela avait-il un rapport avec un éventuel attentat contre Bush ?

À première vue, les dispositions de sécurité prises à Colony semblaient sérieuses. « Des missiles sol/air avaient été disposés sur le toit du bâtiment (Sarasota Herald-Tribune, 10 septembre 2002 ) et un avion AWACS (système de surveillance aéroporté) patrouillait en cercle à grande altitude » (Sammon, p. 25 ; Wood et Thompson, 2003). « Vers 8 h 50 (lors des premières retransmissions du crash du WTC), alors qu’il se tenait au bord de la baie de Sarasota en attendant de voir passer le cortège présidentiel, un [passant] vit deux Moyen-Orientaux dans une camionnette délabrée “ qui criaient par les fenêtres ‘À bas Bush’ en levant le poing. ” Le FBI a sans doute questionné ce témoin, mais on ignore s’il s’agissait de la camionnette qui s’était arrêtée aux portes de Colony » (Longboat Observer, 26 septembre 2001 ; Wood et Thompson, 2003).

Quand Bush a-t-il appris que le vol AA11 avait frappé la tour nord ? Plusieurs témoins affirment qu’il a été mis au courant du premier crash avant son arrivée à l’école Booker. Les premiers flashs d’information relatifs au crash du vol AA11 ont été diffusés vers 8 h 48, deux minutes après l’événement (New York Times, 15 septembre 2001). Néanmoins, à 9 h 03, alors qu’il était évident depuis 15 minutes que l’on était en situation d’urgence, Bush s’assit avec des élèves de cours préparatoire pour se soumettre à une séance photo de 20 minutes.

[…] Bush quitta l’école pour l’aéroport de Sarasota, tout proche. Mais avant son départ, le Service secret reçut un avertissement relatif à une autre menace pesant sur Bush. Comme le journal local le publia quelques jours plus tard : « Sarasota a évité de justesse sa propre catastrophe. Il paraît que des terroristes visaient le Président et Air Force One mardi, peut-être même pendant qu’ils étaient à terre à Sarasota, et en tout cas pas longtemps après. Le Service secret a appris cette menace quelques minutes après le départ de Bush de l’école élémentaire Booker. » (Sarasota Herald-Tribune, 16 septembre 2001).

Un autre récit confirme que le Service secret avait appris une nouvelle menace sur Bush et sur Air Force One « quelques minutes à peine après que Bush eut quitté l’école élémentaire Booker. » Karl Rove, qui voyageait avec le Président, déclara : « Ils nous ont fait clairement comprendre qu’ils voulaient que nous montions très vite, car ils voulaient nous faire atteindre rapidement une haute altitude à cause d’une menace précise concernant Air Force One… Il avait été annoncé qu’Air Force One était pris pour cible, et que la manière dont cela avait été annoncé rendait cette menace crédible » (New Yorker, 1er octobre 2001).

Air Force One décolla de Sarasota entre 9 h 55 et 9 h 57 comme le confirment bon nombre de flashs d’information. Son décollage précipité fut suivi d’une ascension très rapide vers une haute altitude. Le directeur de la communication, Dan Bartlett, se souvint : « On aurait dit une fusée. Pendant dix bonnes minutes, l’avion est resté presque vertical » (CBS, 11 septembre 2002). Air Force One commença à rouler sur la piste en Floride au moment où le WTC2 s’effondrait. « En s’asseyant dans son fauteuil, le Président fit un geste vers le fauteuil en face de lui pour que j’y prenne place » se souvint Karl Rove. « Avant que nous ayons pu, l’un et l’autre, nous asseoir et boucler nos ceintures, l’avion roulait déjà. Et le pilote a quasiment dressé le 747 sur sa queue pour nous monter à 45 000 pieds avant que nous ayons eu le temps de faire ouf » (Bamford 2004, p. 63).

Toutefois, malgré les graves menaces récurrentes, Air Force One décolla sans aucune escorte militaire. Une heure environ s’était écoulée depuis l’impact sur la tour sud. Il ne manquait pas de bases aériennes qui auraient dû être en alerte continue : Homestead Air Station était à moins de 300 kilomètres de Sarasota et Tyndall Air Station à 380 kilomètres. Il aurait été possible d’improviser une petite escorte de chasseurs pendant ce laps de temps. Cela pose la question : le réseau putschiste refusait-il à Bush la protection des chasseurs dans le cadre du dégraissage de mesures de sécurité ? Cette question devient encore plus brûlante si l’on sait que, selon la plupart des témoignages, Air Force One ne reçut l’escorte de chasseurs que plus d’une heure après son décollage précipité.



« AIR FORCE ONE SERA LE SUIVANT »

Une fois dans l’avion, Bush resta en contact permanent avec Cheney et les autres. À ce stade, les fonctionnaires craignaient que 11 avions n’aient été piratés (CBS, 11 septembre 2001). Certains récits mettent Bush hors du coup à cause des difficultés de communication, mais « hors du coup » avait été la ligne de défense retenue par son père pour se sortir de l’affaire Iran-Contra. Peu après le décollage, Cheney aurait informé Bush d’une « menace crédible » dirigée contre Air Force One (AP, 13 septembre 2001). Le député Adam Putnam déclara qu’il « s’était à peine installé dans son siège sur Air Force One… quand il apprit que les terroristes visaient apparemment l’avion » (Orlando Sentinel, 14 septembre 2001). Le Service secret avait reçu un message anonyme qui disait : « Air Force One sera le suivant. »

L’appelant avait cité les codes de procédure d’Air Force One. Le pilote d’Air Force One, le colonel Mark Tillman, était informé de la menace et un garde armé était posté devant la porte du cockpit. Associated Press (AP) signala que la menace avait été proférée « moins d’une heure » après le crash du Pentagone : vers 10 heures, environ au moment où l’avion avait décollé (AP, 13 septembre 2001 ; Wood et Thompson, 2003). La menace contenue dans le message « Air Force One sera le suivant » était apparemment différente de l’avertissement antérieur arrivé au moment du départ de l’école Booker, mais il est impossible de l’établir avec une certitude absolue.




Bush voulait aller à Washington, mais en fut dissuadé par la garde du palais de la Maison Blanche. Card dit à Bush : « Il faut laisser les choses se tasser avant d’y retourner » (St. Petersburg Times, 8 septembre 2002). L’avion serait resté au-dessus de Sarasota jusqu’à ce qu’on décide du lieu où emmener Bush. Les avis divergeaient, mais jusque vers 10 h 35 (Washington Post, 27 janvier 2002), Air Force One « semblait n’aller nulle part. Les journalistes à bord – à qui il avait été interdit de communiquer avec leurs bureaux – sentaient que l’avion décrivait lentement de grands cercles » (London Daily Telegraph, 16 décembre 2001). De quoi parlait-on pendant ce temps sur la ligne sécurisée ? Cheney communiquait-il à Bush les revendications de la faction traîtresse ? Cheney se contentait-il de transmettre ces revendications ou se joignit-il aux autres pour persuader Bush de les accepter ? À divers moments du récit, Cheney donne l’impression de ne pas seulement agir en intermédiaire, mais en porte-parole du réseau secret à l’oeuvre le 11-Septembre. C’est donc Cheney, plutôt que Bush, qui doit être considéré comme le suspect n° 1 de toute enquête sérieuse sur le 11-Septembre.

[…]

« LE PROCHAIN, CE SERA L’ANGE »

D’après le récit de Bob Woodward qui s’inscrit dans l’orthodoxie générale : « Vers 10 h 30, Cheney appela de nouveau Bush sur Air Force One qui était encore en route pour Washington. La Maison Blanche avait reçu une menace disant : "Le prochain, ce sera l’Ange". Comme "l’Ange" est le nom de code de Air Force One, cela pouvait signifier que les terroristes disposaient d’informations d’initiés. » C’est prétendument à cause de cette information que Cheney plaida contre le retour de Bush à Washington. « Il y a encore une menace » dit Cheney (Woodward, p. 18). Quelques minutes plus tard, l’avion changea de cap et se dirigea vers la Louisiane (Washington Post, 27 janvier 2002). Était-ce là une troisième menace après celle qui avait suivi l’épisode Booker et « Air Force One sera le suivant » ? Les manipulateurs des terroristes avaient-ils maintenant ajouté le mot de code « l’Ange » pour prouver qu’ils étaient bien « de l’intérieur » et indiquer ainsi qu’ils pouvaient éventuellement avoir accès aux codes nucléaires ? Ou bien s’agit-il de deux versions différentes de la même menace ?

Nous reviendrons à « le prochain, ce sera l’Ange. » C’est l’indice le plus important capable de révéler les responsables du 11/9, car c’est là que les manipulateurs ont montré le bout de leur nez. Ils ne se trouvaient pas dans une grotte en Afghanistan ; c’était un réseau bien installé dans les hautes sphères du gouvernement et de l’armée. Ce fut un moment d’une importance capitale, le fil sur lequel il faut tirer à bon escient pour détricoter entièrement le tissu de mensonges du 11-Septembre.

Vers 10 h 55 survint une autre menace sur Air Force One. Le pilote, le colonel Mark Tillman, affirme avoir été mis en garde contre l’approche d’un avion suspect venant en sens inverse. « Sarasota émit un appel disant qu’il y avait un avion juste devant notre nez et qu’ils n’avaient pas de contact avec lui », raconte Tillman. Il fit une manoeuvre d’évitement en prenant encore de l’altitude et en montant encore plus haut que l’altitude habituelle du trafic aérien normal (CBS, 11 septembre 2002). Les journalistes à bord remarquèrent ce changement d’altitude (Dallas Morning News, 28 août 2002 ; Salon, 12 septembre 2001 ; Wood et Thompson, 2003). Il n’a pas été possible de déterminer sur quoi reposait l’annonce de cette menace. Le réseau putschiste faisait-il du chantage à Bush ? Cet avion suspect était-il un avion militaire profitant de sa participation aux exercices Vigilant Guardian / Vigilant Warrior pour camoufler son implication dans le complot ?

Air Force One possédait une certaine protection contre les missiles à tête chercheuse sous la forme d’un brouilleur d’ondes d’infrarouges au nom de code « Have Charcoal ». Il disposait aussi d’autres mesures défensives électroniques antimissiles. L’avion était protégé par un bouclier contre l’effet de pulsion électromagnétique (EMP) susceptible d’être généré par une explosion nucléaire et de faire des dégâts même à très grandes distances. (Bamford 2004, p. 84).

De toute évidence, au moment de cet incident, Air Force One n’avait toujours pas d’escorte. Pourquoi les chasseurs étaient-ils retenus ? Et par qui ? Plus tard, on a indiqué qu’au cours de la conversation téléphonique de 10 h 32 avec Cheney, ce dernier aurait dit à Bush qu’il faudrait encore entre 40 et 90 minutes pour que les chasseurs aient le temps d’arriver (Washington Post, 27 janvier 2002). Cela aurait laissé Bush sans protection jusqu’à midi. Sur quel ton cette phrase de Cheney avait-elle été prononcée? Était-ce une menace ? Était-ce du chantage ? La seule certitude, c’est qu’au moment de la fuite en altitude à 10 h 55, il n’y avait toujours pas d’escorte. Vers 11 h 30, on a dit que six chasseurs se trouvaient aux côtés d’Air Force One (Sarasota Magazine, 19 septembre 2001). Selon une autre version, quand l’armée envoya un avion à radar de dépistage AWACS plus deux F-16 pour escorter Air Force One, l’entourage du Président les traita comme quantité négligeable. « On ne nous a pas dit où se rendait Air Force One. On nous a juste dit de suivre le Président » affirma le général de division Larry Arnold, du NORAD (Bamford 2004, p. 87). L’entourage de Bush se méfiait-il de certains éléments de l’armée ?

[...]

Webster tarpley


VIDEO :
Le président Bush donnera cette étrange version, quelques mois plus tard