"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

24 septembre 2011

Nouvelle thèse : Une réaction chimique expliquerait l’effondrement des Tours Jumelles

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C’est la rencontre explosive entre l’aluminium en fusion provenant des Boeing 767 détournés par les terroristes et l’eau du système anti-incendie qui a provoqué l’effondrement des tours du World Trade Center le 11 septembre 2001, estime un expert en matériaux norvégien.

La commission d’enquête officielle sur ces attentats a conclu que les poutres métalliques formant la structure interne des Twin Towers, chauffées à blanc dans l’incendie des tours, avaient cédé. Mais pour Christian Simensen, chercheur au département Matériaux et Chimie du Sintef le plus important organisme indépendant de recherches en Scandinavie, l’explication des autorités américaines est erronée. Selon sa théorie, l’aluminium composant la carlingue des deux avions est entré en fusion sous l’effet de l’incendie et a coulé vers les étages inférieurs où il est entré en contact avec l’eau projetée par le système anti-incendie. S’en est alors suivi un phénomène bien connu des chimistes: une explosion dévastatrice.

Expériences

« La combinaison d’aluminium en fusion et d’eau produit des explosions phénoménales, comme le démontrent à la fois les expériences scientifiques et 250 accidents recensés par les industriels de l’aluminium depuis 1980 »,souligne Christian Simensen dans son étude, publiée dans la revue spécialisée Aluminium International Today et présentée récemment dans une conférence à San Diego (USA).

L’une de ces expériences a mis en présence 20 kg d’aluminium fondu et 20 litres d’eau, avec un peu de rouille en guise de catalyseur: la déflagration a détruit tout le laboratoire et laissé un cratère de 30 mètres diamètre, assure le chercheur. Or chaque Boeing qui s’est écrasé sur les tours du World Trade Center contenait trente tonnes d’aluminium! Les Boeing qui ont percuté les tours «devaient être couverts de fragments des parois internes, des plafonds et des planchers, des débris qu’ils ont entraînés avec eux en s’encastrant à l’intérieur des bâtiments», tout comme une météorite qui s’abat sur la Terre entraîne à sa suite les sédiments du sol. « Ces débris étaient essentiellement constitués de plâtre, un matériau qui conduit très mal la chaleur, et ils ont probablement formé un bouclier qui a maintenu la chaleur près de la carlingue et protégé le reste du bâtiment »,poursuit-il. Une sorte de four qui aurait permis à l’incendie provoqué par le carburant des avions de porter les carlingues prisonnières à des températures intenses.

Explosions

« L’alliage d’aluminium des carlingues, qui contient aussi du magnésium, fond à partir de 660°C. Et si l’aluminium est porté à 750°C, il devient aussi liquide que de l’eau », souligne Christian Simensen, qui pense que ce phénomène s’est produit au sein des Twin Towers.

En coulant vers les étages inférieurs, plusieurs tonnes d’aluminium seraient donc entrées en contact avec l’eau du système anti-incendie, provoquant une réaction immédiate: augmentation de la température de plusieurs centaines de degrés et libération d’hydrogène, un gaz très explosif. De quoi produire une déflagration assez puissante pour souffler toute une section de la tour, les étages supérieurs s’effondrant pour emporter ceux d’en dessous, comme un château de cartes. De nombreux témoins présents à proximité des tours au moment de l’attentat affirment avoir entendu des explosions juste avant que les bâtiments ne s’effondrent. Plutôt qu’une réaction chimique, certains amateurs de complots y voient la preuve que les Twin Towers avaient été piégées préalablement par des agents secrets américains, voire israéliens.

AFP


Note :

 (*) On trouve dans le Rapport de la Commission sur le 11/9 une courte mention de ces explosions entendues par les pompiers qui explique qu’elles sont dues au fait que les témoins ont confondu ces bruits avec ceux de l’effondrement de la Tour Sud :
« Lors de la chute de la tour sud, des pompiers dans les étages élevés de la tour nord entendirent un violent grondement, et beaucoup furent renversés… ces pompiers ne se trouvant pas devant des fenêtres donnant sur la tour sud, ils ne pouvaient qu’ignorer sa chute ; beaucoup pensèrent qu’une bombe avait explosé… » (Rapport de la Commission d’enquête, p. 306)