"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

23 octobre 2010

Une douzaine de questions sur le Vol 77

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Il reste de nombreuses questions sans réponses à propos des événements du Pentagone le 11 septembre 2001. En voici une douzaine qui, si elles trouvaient une réponse, pourraient aider à porter l’affaire devant la Justice.

Comment, exactement, le Vol 77 a-t-il été détourné, étant donné, entre autres choses, que les supposés pirates de l’air étaient censés être identifiés comme étant « à risque » (potentiellement liés à al-Qaïda) au moment où ils ont tenté d’embarquer, et qu’ils n’étaient pas physiquement imposants (tous mesuraient 1, 65 m environ et étaient plutôt fluets) ? [1]

Comment le système de défense aérienne de notre pays a-t-il été désactivé le 11/9, et comment est-il possible que quelque chose ait pu heurter le Pentagone 80 minutes environ après que le détournement du premier avion ait été signalé ?

Pourquoi Dick Cheney suivait-il la trajectoire du Vol 77 ? [2]

Pourquoi des experts en explosifs, qui avaient un lourd passif concernant des dissimulations dans l’affaire de l’attentat à la bombe d’Oklahoma City, et qui ont été accusés depuis d’avoir fait obstacle à d’autres enquêtes, ont-ils été embauchés pour écrire le rapport de la FEMA ? (Mete Sozen et Paul Mlakar). [3], [4]

Pourquoi le toit du Pentagone s’est-il effondré 30 minutes après l’impact, ajoutant une preuve de plus à la thèse de l’usage d’explosifs ? Note : l’usage d’explosifs au Pentagone semble être compatible avec l’intervention d’un grand avion, qui aurait eu un faible pouvoir de pénétration.
Pourquoi la compagnie AMEC, celle-là même qui venait juste de finir la rénovation de l’aile 1 du Pentagone, a-t-elle été chargée du nettoyage de Ground Zero ? [5]

Comment se fait-il que le NTSB n’ait pas rendu publics les rapports sur les avions, comme le veut la procédure normale ? [6]

Pourquoi aucun des avions n’a émis le code de « signalement du détournement » (hijack code)

Pourquoi l’explication officielle concernant les coups de téléphone censés avoir été passés par la passagère du Vol 77 Barbara Olsen, a-t-elle changé plusieurs fois, et plus récemment, comment donner un quelconque sens à l’histoire racontée par Tel Olsen ? [7]

Pourquoi des officiers hauts gradés du Pentagone ont-ils annulé leurs voyages en avion prévus pour le matin du 11-Septembre, « apparemment en raison de problèmes de sécurité. » [8]

Comment Hani Hanjour a-t-il pu réussir à piloter le Vol 77 étant donné son lamentable niveau de pilotage ?[9]

Pourquoi ceux qui s’intéressent au Pentagone ne se donnent-il pas la peine de passer en revue les documents publiés par la FAA et la Commission sur le 11/9 qui soulèvent des questions cruciales concernant les appareils et les événements de ce jour-là ? [10]

Pourquoi toutes ces questions ne sont-elles pas reprises par des chercheurs indépendants ? Tout simplement parce que l’attention de nombreux investigateurs potentiels a été détournée par la question bien moins pertinente de savoir « ce qui a percuté le Pentagone. » C’est certainement la question préférée de ceux qui sont juste là pour perturber le débat (disruptors) ou des supporters de la version officielle.

Un exemple probant fut donné lorsque Miles Kara, membre de la Commission, et moi-même avons échangé des messages voilà quelques mois. Il avait contacté mon groupe local pour demander notre soutien quant à ses prises de position. Apparemment il n’a pas apprécié ma réponse, et il s’est alors vengé en cherchant dans mon travail ce qui pouvait prêter à critiques.

Bien que mon travail sur le 11/9 se soit presque exclusivement focalisé sur le World Trade Center, l’officier du Renseignement militaire Kara fouilla dans mes articles et mes présentations de ces sept dernières années et dénicha une phrase mineure que j’avais formulée à propos du Pentagone, en mars 2006. Il l’a ensuite amplifié avec sa propre formule émotionnelle, suggérant que ceux qui s’interrogent sur ce qui a percuté le Pentagone font « offense aux hommes, femmes et enfants qui ont succombé ce jour-là. Visitez le Mémorial au Pentagone et asseyez-vous sur le banc (mémorial –NdT) de la plus jeune des victimes. » Ce qui intéressait Kara, c’était seulement de discuter de ce qui avait percuté le Pentagone, ainsi il pouvait y rajouter le coté émotionnel à propos des victimes. C’est généralement ce que font les grands médias dans leurs reportages, ou ceux qui sont juste là pour perturber le débat (disruptors).

La question de savoir ce qui a heurté le Pentagone mène droit à celle concernant le sort des passagers, comme Kara tentait de l’insinuer. Ce fait a d’ailleurs aussi été souligné par le principal promoteur de la théorie du « fly-over » lors de sa récente tournée européenne. Sa présentation se terminait par ces questions sur lesquelles il voulait nous faire réfléchir.

« Exigez des réponses sur ce qui est advenu des passagers de l’avion. »
« Où les ont-ils tués ? Comment ? Je ne sais pas »
« Je sais seulement ce que les témoins m’ont dit. » [12]

Est-ce là le bon moyen d’encourager les gens à s’interroger sur le 11/9 et rendre justice ? Certainement pas.

Enfin, le système des «approbations» (ou appuis) sont un excellent moyen de dresser les gens les uns contre les autres; c’est exactement ce qui a été fait. Aucun autre sujet dans le Truth Movement n’a suscité une telle recherche d’appuis, mais, pour une raison inconnue, cette question mineure à propos du Pentagone a été considérée comme très importante et en mesure de nous diviser en deux camps. Diviser pour régner, c’est exactement la stratégie de ceux qui ne sont là que pour perturber le débat.

Autrement dit, la question de savoir ce qui a heurté le Pentagone n’aidera pas à notre quête de justice, au contraire, cela nous en éloignera en exacerbant les divisions au sein du Mouvement et nous fera juste perdre du temps. C’est probablement pour cela que les perturbateurs intentionnels et les supporters du gouvernement ramènent toujours les débats à cette question.
Ceux qui recherchent sérieusement la vérité et la justice pour le 11/9 se concentrent sur les faits qui permettent de se rapprocher non seulement de la vérité, mais surtout de la vérité « utile ».

Nous devrions éviter toute référence aux faits qui ne nous aident pas dans notre recherche de vérité et de justice. Et nous devrions partir du principe que le fait de chercher à savoir ce qui a frappé le Pentagone est une question mineure voire inutile qui est utilisée par les perturbateurs et les promoteurs de la théorie officielle dont le seul but est d’empêcher que la vérité n’émerge.

Kevin Ryan

Notes de l’auteur :
[1] Complete 911 Timeline, American Airlines Flight 77, http://www.historycommons.org/timeline.jsp?timeline=complete_911_timeline&day_of_9/11=aa77
[2] Norman Mineta’s testimony to the 9/11 Commission makes clear that Dick Cheney was tracking Flight 77 while it was more than 50 miles away from Washington DC. http://www.youtube.com/watch?v=bDfdOwt2v3Y
[3] Mete Sozen has since become a leading spokesman for the official story about the WTC as well. For more about him, see my articles “Looking for Truth in Credentials: The Peculiar WTC ‘Experts’”, http://www.globalresearch.ca/index.php?context=viewArticle&code=RYA20070313&articleId=5071 and “Finally, an apology from the National Geographic Channel”, http://911blogger.com/news/2009-08-22/finally-apology-national-geographic-channel
[4] Some very seriouis accusations have been made against Paul Mlakar by Prof. Raymond B. Seed of the University of California, Berkeley, Letter entitled Re: New Orleans, Hurricane Katrina, And the Soul of the Profession, October 30, 2007, http://911blogger.com/news/2010-10-15/pentagon-investigation-leader-paul-mlakar-obstructed-investigation-new-orleans-according-uc-berkeley-professor
[5] Kevin R. Ryan, Demolition Access to the WTC Towers: Part Four – Cleanup, 911Review.com, February 11, 2010, http://911review.com/articles/ryan/demolition_access_p4.html
[6] 911Research.com, NTSB Reports: Long-Hidden NTSB Reports Contain Flight Data, http://911research.wtc7.net/planes/evidence/ntsb.html
[7] David Ray Griffin, Ted Olson’s Report of Phone Calls from Barbara Olson on 9/11: Three Official Denials, GlobalResearch.ca, April 1, 2008, http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=8514
[8] The Family Steering Committee for an Independent 9/11 Commission, http://www.911independentcommission.org/
[9] Complete 911 Timeline, Hani Hanjour, http://www.historycommons.org/timeline.jsp?timeline=complete_911_timeline&the_alleged_9/11_hijackers=haniHanjour
[10] See the FOIA responses obtained by the 9/11 Working Group of Bloomington, http://www.911workinggroup.org/
Voir aussi les documents publiés par la Commission sur le 11/9 : http://archives.gov/legislative/research/9-11/commission-memoranda.html
Par exemple : UAL and AAL employees: Contradictions about transponders. ACARS data missing. UAL had radar continuity. http://media.nara.gov/9-11/MFR/t-0148-911MFR-01098.pdf
La plupart des documents sont juste des premières pages indiquant que le reste est toujours "à accès restreint". Cela inclut les interview des agents de la CIA, du Prine Bandar, et des secouristes.
[11] Miles Kara, Archive for the ‘Bloomington Group’ Category, 9/11 Revisited website, http://www.oredigger61.org/?cat=25
[12] Référence modifiée par la rédaction : Craig Ranke à Paris – Septembre 2010. http://www.dailymotion.com/video/xevl80_craig-ranke-de-la-cit-paris-11-sept_news