"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

28 octobre 2010

Des arguments supplémentaires plaident pour une nouvelle enquête sur le 11-Septembre

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Le 4 octobre, Catherine Herridge de Fox News a publié un article à propos du rapport de l’inspecteur général du DoD (Departement of Defense) sur Able Danger.

Si vous ne le savez pas encore, Able Danger était une unité de l’armée mise en place par le Commandement US des Opérations spéciales (SOCOM) fin 1998. Sa tâche consistait à collecter d’énormes quantités de données en utilisant une technique appelée "Data Mining". « Ils ramenaient des informations depuis des sources comme les "Chat Rooms" Internet utilisées par al-Qaïda, des comptes sur des sites d’information, des sites Web ou encore des rapports financiers. À l’aide d’outils logiciels sophistiqués, ils rapprochaient cela des informations du gouvernement concernant les demandes de visas faites par des touristes étrangers, afin d’établir des corrélations qu’ils matérialisaient visuellement. » Ces informations étaient ensuite utilisées pour « conduire des opérations réelles contre al-Qaïda.»

Le 9 août 2005, le New York Times a rapporté que « d’après un ancien responsable du Renseignement militaire et un député républicain, plus d’un an avant les attentats du 11-septembre, une petite unité militaire extrêmement secrête avait identifié Mohammed Atta et trois autres futurs pirates de l’air, comme étant très probablement des membres d’une cellule d’al-Qaida opérant aux USA. » En septembre 2006, un rapport fut publié par l’inspecteur général du DoD, indiquant qu’ « une étude des informations de cette unité, connue sous le nom d’Able Danger, n’a pas permis de prouver qu’elle avait identifié le meneur Mohammed Atta ni aucun des autres terroristes qui ont participé aux attentats du 11/9. »

Dans l’article de Catherine Herridge, il est clairement établi qu’« au moins cinq témoins interrogés par l’inspecteur général du Département de la Défense ont indiqué à Fox News que leurs déclarations avaient été déformées par les enquêteurs dans le rapport final rendu par l’inspecteur général – ou ils ont tout simplement omis des informations-clefs, écartant les affirmations selon lesquelles le chef des pirates de l’air Mohammed Atta avait été identifié un an avant le 11-Septembre. »

Le rapport précise que les enquêteurs se sont montrés « hostiles » envers les témoins, et qu’ils ont également tenté de « les intimider ».

Il cite aussi le nom de Philip Zelikow. Un homme qui selon moi mériterait d’être interrogé sur son rôle dans la dissimulation des faits du 11-Septembre qu’il a permis en tant que directeur exécutif de la Commission d’enquête sur le 11/9.

A l’heure où j’écris ces lignes, très peu de médias ont repris cette information. Le livre d’Anthony Shaffer grimpe dans la liste des "Best Sellers" du New York Times, où il occupe la septième place. Sans préjuger du talent d’écrivain de Tony, je pense qu’il serait d’accord pour dire que cela est principalement dû au fait que le Pentagone a acheté puis détruit « 10 000 » exemplaires de la première édition, pour tenter de préserver des « secrets du Renseignement ».

Maintenant, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais s’il s’avérait que l’inspecteur général a participé – et je reste mesuré - à une fraude, on pourrait imaginer que les médias s’y intéresseraient.

D’autant plus si l’on considère que cet inspecteur général est précisément celui qui a dédouané le NORAD sur le 11-Septembre, et qui a aidé à dissimuler la mort de Pat Tillman.

Je suis peut-être naïf.

Pour moi, cette histoire montre bien que la Commission d’enquête sur le 11-septembre est une arnaque; que l’on devrait écouter tous les "lanceurs d’alertes" (whistleblowers) du 11/9; que la répression vis-à-vis des lanceurs d’alertes est récurrente de la part de notre gouvernement; et qu’une véritable enquête est nécessaire sur les attentats du 11-Septembre, l’événement qui a créé le « monde post-11/9 »

J’espère ne pas être naïf.

Je pousse depuis plus de sept ans pour que la vérité soit faite sur les attentats du 11-Septembre.


Jon Gold