"Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion" Paul Valéry

18 juin 2010

SEC: Le gouvernement a détruit des documents concernant les options de ventes pré-11 Septembre

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Le 23 décembre dernier, le gendarme américain de la bourse, la SEC basée à Washington (commission de sécurité des opérations boursières, équivalent de notre AMF Autorité des Marchés Financiers), répondait à une requête au nom du Freedom Of Information Act (FOIA), présentée par David Callahan, directeur de rédaction au sein du magazine économique mensuel en ligne smartCEO. Celui-ci demandait la divulgation de tous les documents figurant dans la note de bas de page N°130 (voir infra) du chapitre V du célèbre rapport de la Commission du 11 Septembre. Ces documents concernent les soupçons de délits d’initiés qui ont dès le lendemain des attentats, fait l’objet de très nombreux articles dans la presse officielle sur lesquels nous allons revenir prochainement.

Hasard du calendrier ou volonté d’en finir tout en se conformant à la demande présidentielle de transparence: en début d’année, la même SEC publiait -enfin- l’intégralité de son rapport de mai 2002, produit par ses enquêteurs à la demande du FBI, sur les suspicions de délits d’initiés. Ce rapport aux conclusions déjà connues figure en bonne place de la note N°130. Cette publication faisait suite elle aussi à une requête au nom du Freedom of Information Act (FOIA) adressée à la SEC par un autre organisme: l’association National Security Archives qui relate cette publication dans un article sur son site fin Avril 2010.

Mais voilà:

ce rapport complet -et très imprécis- de la SEC pourrait bien être désormais… le SEUL document accessible parmi tous les documents mentionnés dans la note N°130. Le Washington’s blog nous apprend en effet que selon la SEC, tout le reste a été détruit ! Ce qui ipso-facto rend désormais impossible ou extrêmement complexe toute nouvelle tentative d’approfondir l’origine des mouvements boursiers douteux pré-11 Septembre.

Ces nouvelles disparitions viennent s’ajouter à un nombre incroyable d’autres disparitions, destructions ou consignations de pièces à conviction, de documents écrits, audios ou vidéos sur lesquelles nous reviendrons, ainsi d’ailleurs que sur les disparitions mystérieuses d’un certain nombre de témoins. Ce nouveau camouflet infligé à la vérité sera-t-il compris par nos amis journalistes comme un nouvel indice de l’urgence à reconsidérer l’ensemble des allégations officielles censées expliquer à ce jour le complot du 11 Septembre, ou bien comme un argument de plus pour dormir tranquilles accrochés à des certitudes aussi officielles que -selon le mouvement international- factuellement fausses ?



La Security Exchange Commission à Washington


Ainsi, les efforts pour remonter à la source des options de vente ("Put options") furent certainement assez conséquents (1). Et quels furent les résultats et les détails de cette enquête ? Apparemment, nous ne le saurons jamais. Plus exactement, David Callahan, directeur de rédaction du magazine smartCEO -a soumis une requête selon la loi de liberté d’accès à l’information auprès de la SEC concernant les options de vente pré-11 septembre.

La SEC a répondu:




Cette lettre vient en réponse à votre requête en vue d’accéder à, et obtenir des exemplaires de la documentation des pièces à conviction auxquelles il est fait référence dans la note de bas de page N°130 du chapitre V du rapport de la Commission du 11 Septembre.


Nous avons été informés que les pièces d’archives qui auraient pu correspondre ont été détruites.

Si la SEC avait répondu en produisant les documents qui montrent que les options de vente pré-11 Septembre trouvent des explications anodines (telles qu’une couverture de risque opérée par une compagnie aérienne de second niveau), cela aurait été compréhensible.

Si la SEC avait répondu en arguant que les documents étaient classés secrets pour protéger d’une manière ou d’une autre des informations financières, je n’aurais pas apprécié, mais au moins j’aurais compris l’argument.

Mais "détruits" ? Pourquoi ?

(…/…)

Postface:



La note de bas de page N°130 du chapitre V du rapport officiel de la Commission établit que :

Les insinuations largement diffusées de délits d’initiés pré-11 Septembre reposent la plupart du temps sur l’activité commerciale de sociétés dont les actions plongèrent après les attaques. Des transactions inhabituelles eurent bien lieu, mais chacune d’entre elles a trouvé une explication anodine. Par exemple, les volumes des options de vente -des investissements qui rapportent seulement si une action baisse- sont montés en flèche pour les sociétés-mẽres de United Airlines le 6 septembre, et d’American Airlines le 10 septembre -en apparence des mouvements hautement suspects. Pourtant, une enquête ultérieure a révélé que ces transactions n’étaient pas liées au 11 Septembre. Un investisseur unique basé aux USA et sans aucun lien possible avec al-Qaïda a acheté 95% des options de vente du 6 septembre dans le cadre d’une stratégie boursière qui comprenait aussi l’achat de 115 000 actions d’American le 10 septembre. De façon similaire, la plupart des transactions en apparence suspectes sur American le 10 septembre ont été imputées à une newsletter spécifique de recommandation d’achat basée aux USA, faxée à ses souscripteurs le dimanche 9 septembre, et qui recommandait ces transactions. Ces exemples sont caractéristiques des pièces à conviction examinées au cours de l’enquête. La SEC et le FBI, aidés par d’autres agences et par les gérants de titres, ont alloué d’énormes moyens pour enquêter sur cette question, y compris en s’assurant de la coopération de nombreux gouvernements étrangers. Ces enquêteurs ont pu déterminer que ce qui était apparemment suspect s’avérait toujours anodin. Interview de Joseph Cella (16 septembre 2003, 7 mai 2004, 10-11 mai 2004); réunion du FBI (15 août 2003); mémorandum de la SEC, Division de la réglementation des présidents et commissionnaires de la SEC, "Enquête sur les opérations boursières pré-11 Septembre", 15 mai 2002; interview de Ken Breen (23 avril 2004); interview de Ed G. (3 février 2004).

La commission a-t-elle eu accès à la totalité des informations concernant les options de vente ? La commission a-t-elle été induite en erreur, comme elle le fut sur d’autres questions ? Les pièces à conviction ont-elles été détruites ou falsifiées ? Nous ne le saurons jamais, puisque les documents concernés ont été -selon la SEC- détruits.


Notes:

Rappelons au passage que plusieurs experts économistes dont le français Marc Chesney, de l’Université de Zürich, ont toujours affirmé que d’un strict point de vue économétrique, les opérations boursières pré-11 Septembre ressemblent "plus que très fortement" à des délits d’initiés… tout comme l’effondrement du WTC7 ressemble "plus que très fortement" à une démolition contrôlée selon Danny Jowenko, expert hollandais en démolition contrôlée. Ajoutez à cela le recoupement statistique impossible de telles occurrences de ressemblances le même jour en un même lieu, et le simple doute de nombreuses familles de victimes a pu facilement basculer dans la conviction intime. Comme l’a déclaré Mindy Kleinberg, veuve d’une victime lors des auditions de la Commission début 2004: "Il y a tellement de hasards dans cette affaire, que l’ensemble ne peut pas avoir été le fruit d’une succession de hasards" -allusion aux défaillances si nombreuses et concomitantes de tout l’appareil d’Etat américain, aux nombreuses zones d’ombre dans toutes les enquêtes, et aux nombreuses résistances et obstructions rencontrées par les familles de victimes et les commissionnaires eux-mêmes pendant l’enquête administrative menée par la commission du 11 septembre sous l’étroite surveillance de la Maison Blanche-.

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